- Alopecie ou calvitie chez la femme
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Alopécie ou calvitie chez la femme
L'alopécie (ou calvitie) chez la femme est secondaire à la chute des cheveux.
Sommaire
Épidémiologie
Il s'agit d'un problème fréquent : près d'un tiers des femmes se plaignent d'une perte excessive de cheveux à un moment ou un autre de leur vie[1].
Causes
Il existe des causes non spécifiques, communes aux deux sexes. La perte de cheveux peut être, par exemple, secondaire à une cicatrice du cuir chevelu.
Un état de stress, ou certaines maladies, peuvent provoquer une perte de cheveux anormales, non compensée par la repousse. On parle alors de telogen effluvium. Ce dernier peut durer jusqu'à 6 mois après l'extinction de la cause déclenchante[1].
L' alopecia areata est une forme particulière de perte de cheveux, survenant en plaques qui peuvent être confluentes et donc l'origine est inconnue. Sa fréquence est rare[2].
Un déficit en fer, tel qu'il peut se voir en cas de règles abondantes, pourrait également être responsable d'une perte de cheveux[1].
Elle peut se voir également dans certains comportements (trichotillomanie).
Alopécie androgénétique chez la femme avant la ménopause
L'alopécie androgénétique correspond à une chute progressive et définitive des cheveux. Sa cause en est , en partie, héréditaire[3]. Le rôle des androgènes n'est cependant pas clairement établi, le dosage de ces derniers étant fréquemment normal[1], même si la présence d'une hyperandrogénie est associée avec une alopécie. L'alopécie est définitive.
L'alopécie après la ménopause
Il s'agit de la plus fréquente cause de la calvitie chez la femme. Elle survient plus souvent, comme son nom l'indique, après la ménopause, car le rôle protecteur des hormones féminines a disparu. Le cheveu devient donc plus fragile, sa durée de vie diminue et une alopécie définitive fini par apparaître.
Description
Chez la femme, la chute des cheveux est plus diffuse et étendue que chez l'homme. Ainsi, la femme ne présente pas de plaques chauves, elle constate plutôt une raréfaction globale de ses cheveux. Ce processus conduit rarement à une alopécie complète. Les cheveux sur les côtés sont épargnés. Typiquement, il existe un élargissement progressive de la raie médiane qui peut être classé en différents stades (classification de Ludwig[4]).
Évaluation
La topographie de la perte des cheveux permet d'orienter le diagnostic. Le mécanisme peut en être également deviné (cassure cher une trichotillomaniaque, aspect cicatriciel ou non de la peau sous-jacente...). On peu également évaluer la résistance par un test de traction[1].
Un dosage du fer sérique et de la ferritine est faite systématiquement à la recherche d'une carence, dite martiale. Des dosages hormonaux visant à prouver une hyperandrogènie (mesure du taux de testostérone sanguine) ne doivent être faits qu'en cas de suspicion reposant sur d'autres éléments (hirsutisme, acné et troubles des règles...) qui peuvent être la cause du Syndrome de Stein-Leventhal par exemple.
Traitement de la calvitie androgénétique chez la femme
Article détaillé : Traitement de la calvitie androgénétique chez la femme .Notes et références
- ↑ a , b , c , d et e Shapiro J, Hair Loss in Women, New Eng J Med, 2007;357:1620-1630
- ↑ Madani S, Shapiro J, [J Am Acad Dermatol Alopecia areata update], J Am Acad Dermatol, 2000;42:549-566
- ↑ Birch MP, Lalla SC, Messenger AG Female pattern hair loss, Clin Exp Dermatol, 2002;27:383-388
- ↑ Ludwig E, Androgenetic alopecia, Arch Dermatol, 1977;113:109-109
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