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Jean-Édouard Verneau
Jean-Édouard Verneau (né à Vignot, dans la Meuse, en 1890, mort à Buchenwald le 14 septembre 1944) est un officier français devenu résistant.
Sommaire
Biographie
Polytechnicien (X 1911), il est colonel en 1940, promu général de division (trois étoiles) à titre posthume.
Ancien chef d’état-major du général Noguès à Alger, il y est nommé chef de la délégation des services de l’armistice en août 1940. En février 1941, il devient chef d’état-major de l’armée d’armistice et donne son accord tacite aux actions clandestines de camouflage de matériel : stockage et entretien d’armes et de munitions qui serviront plus tard aux maquis, organisation de réseaux clandestins de transmissions[1].
Chef d’état-major de l’armée d’armistice en juin 1942, il participe à la fondation de l’Organisation de résistance de l'armée (ORA) dés la dissolution de l'armée d'armistice en novembre 1942. Il rejoint le commandant Cogny qui a créé une branche de l'organisation en zone Nord et succède en juin 1943 au général Frère à la tête de celle-ci. Arrêté le 23 octobre 1943, il désigne son successeur, le général Georges Revers, puis est déporté à Buchenwald, où il meurt le 14 septembre 1944, à 54 ans[2].
Notes et références
Voir aussi
Lien externe
Catégories : Résistant français | Déporté-résistant | Mort en camp de concentration | Ancien élève de l'École polytechnique (France) | Naissance en 1890 | Décès en 1944 | Militaire français de l'armée de Vichy
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