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Jean-François Bernard (journaliste)
Pour les articles homonymes, voir Bernard.Jean-François Bernard est né le 12 novembre 1966 à Beyrouth (Liban). Journaliste, il s'est illustré par des articles polémiques à la fin des années 1980 avant de diriger des agences de communication. Après avoir quitté le monde des médias, il se consacre notamment à la psychanalyse depuis 2006.
Sommaire
Biographie
Recueilli à la naissance le 12 novembre 1966 à Beyrouth (Liban), par les Sœurs de la crèche Saint-Vincent de l'hôtel Dieu situé dans le quartier d'Achrafieh, Elie a été adopté à l'âge de six mois par ses parents français qui le baptisent Jean-François. Elevé à Issy-les-Moulineaux (92), puis dans les Yvelines, J.F. Bernard est père de deux enfants Paul (1999) et Marianne (2006).
Presse
A seize ans, il entame une carrière dans la presse locale et régionale. En 1986, il réalise pour le quotidien Paris-Normandie, un interview du Président François Mitterrand sur le Jansénisme. En 1986, à vingt ans, il intègre la rédaction de l'hebdomadaire Gai Pied. il s'y illustrera en réalisant, pour la première fois, de manière régulière, dans la presse gay française, des interviews de personnalités politiques parmi lesquelles l'ancien ministre François Léotard ou l'ancien Premier ministre Laurent Fabius. Mais il réussit surtout à convaincre l'evêque d'Evreux, Mgr Jacques Gaillot, de publier un texte qui créera un immense scandale à l'époque (1988) puisqu'il y affirme, entre autres, que "les homosexuels nous précéderont au Royaume de Dieu". Repéré par le mensuel Globe, Jean-François Bernard est sollicité pour endosser le rôle d'un faux émissaire du gouvernement iranien, dirigé par l'ayatollah Khomeyni. Il est chargé de recruter des personnalités du monde politique et culturel français et de leur confier une mission rémunérée pour redorer le blason d'un Iran placé au ban des nations après la fatwa lancée contre l'écrivain Salmann Ruschdie.Plusieurs personnalités seront ainsi piégées parmi lesquelles le publicitaire Thierry Saussez qui s'en prendra ensuite violemment à Jean-François Bernard dans son ouvrage "nous sommmes ici par la volonté des médias" (Robert Laffont, 1990,le musicien Cerrone, l'écrivain Jean-Edern Hallier ou le philosophe Roger Garaudy dont les biographes critiques rapportent l'affaire in "Roger Garaudy, histoire d'une négation" (Calmann Levy, 2007).L'article, publié en mai 1989, rencontrera un retentissement international.
Communication politique
Ne souhaitant pas poursuivre dans le registre de l'imposture journalistique, Jean-François Bernard a créé en 1991 l'agence de communication institutionnelle, Nouveaux Territoires, et a collaboré avec différentes personnalités politiques françaises parmi lesquelles Yvette Roudy, ancienne ministre des Droits des Femmes (1981-1986) et députée-maire de Lisieux (1989-2001) ou Alain Vivien secrétaire d'État aux Affaires Etrangères (1992). A partir de 2001, il a dirigé l'agence coopérative Idéoscope, spécialisée dans la communication des structures de l'économie sociale (mutuelles, associations, coopératives, fondations...). Depuis 2006, il a quitté le monde des médias pour se consacrer à la psychanalyse.
Bibliographie
- Libération (quotidien du 22 mai 2007). Rebonds "Larmes, gloire et récupération" en qualité d'analyste et sous son premier prénom, Elie.[1]
- Collectif. Globe, les années tournantes (le meilleur du mensuel). Paris, Seuil, coll. points Actuels, ISBN 2020177447
- Thierry Saussez. Nous sommes ici par la volonté des médias. Paris,Robert Laffont. 1990.
- Michaël Prazan et Adrien Minard. Roger Garaudy, itinéraire d'une négation. Paris, Calmann Lévy. ISBN 97827021376045179502
Catégorie : Journaliste français
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