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Jean-Claude Gayssot
Jean-Claude Gayssot, né le 6 septembre 1944 à Béziers (Hérault), est un homme politique français. Ministre des Transports de 1997 à 2002.
Sommaire
Biographie
Il commence sa carrière comme dessinateur industriel à la SNCF. En 1963, il adhère au Parti communiste français. En 1972, il devient responsable de l’UD-CGT de la Lozère et membre du bureau fédéral du PCF. Le parti l'appelle à Paris en 1976 où il travaille pour sa section économique aux côtés de Charles Fiterman.
Il entre au Comité central en 1979 et au Bureau politique du Parti en 1982. En 1985, il est désigné secrétaire à l’organisation du parti. Il était pressenti pour succéder à Georges Marchais, avec Pierre Blotin. Cependant, lorsque Robert Hue est élu secrétaire national du parti, il se rallie à ce dernier.
M. Gayssot a été élu député de la Seine-Saint-Denis de 1986 à 1997 et a été maire de Drancy de janvier à septembre 1997. La loi Gayssot, qu'il a présentée à l'Assemblée nationale, et qui a été adoptée, réprime le négationnisme.
Lors de la cohabitation, il est nommé ministre des Transports du gouvernement de Lionel Jospin. La politique de ce gouvernement arrivé aux affaires à la faveur de la dissolution de l'assemblée nationale par le Président Jacques Chirac, sera d'abord très populaire (croissance économique, diminution du nombre de chômeurs de 3,2 à 2,2 millions, emplois-jeunes, réduction du temps de travail, etc...) avant de décevoir de nombreux électeurs de gauche et certains militants.
Jean-Claude Gayssot fit voter la loi solidarité et renouvellement urbains (SRU) fixant notamment l'objectif de 20 % de logements sociaux dans les villes qui en manquaient et généralisant la régionalisation des services TER de la SNCF. Tout en permettant l'ouverture du capital d'Air France aux capitaux privés et à ses salariés pour relancer l'entreprise mal en point, il préserva la SNCF de la privatisation sans toutefois revenir sur l'existence de Réseau ferré de France créé en février 1997 par son prédécesseur Bernard Pons ministre des transports du gouvernement d'Alain Juppé.
Il garantit le statut et le régime particulier de sécurité sociale des cheminots et fit regagner des effectifs à l'entreprise ferroviaire qui en perdait depuis près de vingt ans. Il relança le projet de TGV-Est et de nombreux investissements ferroviaires et routiers comme le viaduc de Millau.
Au plan européen, il fit avancer la réglementation du transport maritime et la législation sociale dans le transport routier de marchandises.
Il donna un élan décisif à la réalisation du projet d'avion Airbus A 380 et autorisa l'accroissement des capacités de l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle tout en limitant les nuisances sonores aéroportuaires par une nouvelle définition des couloirs aériens en Ile de France et par la création d'une autorité de contrôle (ACNUSA). Son ministère fut également le principal créateur d'emplois-jeunes.
En 2001, il se présente aux élections municipales à Béziers où il est battu dès le premier tour face à Raymond Couderc.
M. Gayssot est conseiller municipal à Béziers, où il s'installe définitivement en 2002. Elu par la suite Vice-président du conseil régional de Languedoc-Roussillon, il démissionne en novembre 2006, en réaction « aux graves questions soulevées par les propos de Georges Frêche à propos de la composition de l'équipe de France ». Il revient sur sa démission deux jours après et déclare au Midi libre du 22 novembre 2006, « Nous revenons [note : le groupe communiste]) car nous avons la certitude que Georges Frêche n'est pas raciste. »
Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en avril 2006. Cette décoration lui est remise par Pierre Mazeaud, alors président du Conseil constitutionnel. Participait à cette remise de médaille de nombreuses personnalités dont le député-maire UMP de Millau, Jacques Godfrain. Il est « en froid » avec la majorité des adhérents de la section du PCF de Béziers acquise au courant "orthodoxe", qui lui reproche ses complaisances politiques avec les sociaux-démocrates au sein du conseil régional, particulièrement avec Georges Frêche. Lors des dernières législatives de 2007, il n'a pas participé à la campagne électorale du candidat communiste de la circonscription de Béziers, candidat « communiste, anticapitaliste et rassembleur ». Depuis, la mi 2007, il prône la fin du PCF et travaille dans ce but avec des socialistes et autres hommes de gauche anti-libéraux à la création d'un nouveau parti ou mouvement à la gauche du PS.
Mandats et fonctions
Fonctions ministérielles
- Du 4 juin 1997 au 6 mai 2002, ministre de l'Équipement, des Transports et du Logement dans le gouvernement de Lionel Jospin.
Mandats parlementaire
- Député de Seine-Saint-Denis de 1986 à 1997.
Mandats politiques locaux
- Conseiller municipal de Bobigny de 1977 à 1995.
- Conseiller municipal de Drancy de 1995 à 1997 et de 1997 à 2001.
- Maire de Drancy de janvier à septembre 1997.
- Conseiller municipal de Béziers 2001 - 2008
- Vice-président du Conseil régional du Languedoc-Roussillon depuis mars 2004.
Précédé par Jean-Claude Gayssot Suivi par Bernard Pons Ministre français des Transports
4 juin 1997 - 7 mai 2002Gilles de Robien Catégories : Ancien ministre de la Cinquième République | Naissance en 1944 | Ministre français des Transports | Ancien député de la Cinquième République | Ancien député de la Seine-Saint-Denis | Ancien maire de la Seine-Saint-Denis | Ancien maire PCF | Conseiller régional du Languedoc-Roussillon | Personnalité du Parti communiste français | Drancy | Chevalier de la Légion d'honneur | Béziers | Ministre français de l'Équipement | Personnalité de l'Hérault | Naissance à Béziers
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