Jean-Marie Dayot

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Jean Marie Dayot
Jean Marie Dayot (assis) et son frère Félix
Naissance	1759 Port Louis, Ile Maurice
Décès	1809 Golfe du Tonkin
Allégeance	Royaume de France Vietnam
Grade	Grand Amiral de la Flotte Anamite et Commandant des bâtiments français de l'Anam
Conflits	Bataille de Qui Nhon (1792)
Distinctions	Marquis de Tri Lüoc [1]
Autres fonctions	Délégué Impérial (Mandarin) [1]
Famille	Laurent Dayot, son père Le Comte d'Ayot, son frère Thomas Dayot, son oncle
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Le port de Qui Nhon par Jean-Marie Dayot (1795).

Jean Baptiste Marie Dayot (1759-1809)^[2] était un officier de la Marine française et un aventurier qui vint au service de Nguyen Anh, futur empereur Gia Long de Vietnam.

D'une famille originaire de Bretagne fixée à l'île Maurice, Jean Marie Dayot est né à Port-Louis.

Il devint Lieutenant de vaisseau auxiliaire de la Marine Royale^[3]. Il rencontra Pigneau de Béhaine à l'île Bourbon ou Pondichéry, et commanda un des deux bateaux commerciaux qui accompagnaient Pigneau de Béhaine avec le vaisseau La Méduse au Vietnam^[3].

Il entra au service de Nguyen Anh en 1790 au commandement d'une division composée de deux vaisseaux européens appartenant au futur empereur. En 1792, il coula cinq vaisseaux, quatre-vingt dix galères et environ cent bateaux plus petits des Tay Son en face de Qui Nhon. En 1793, de nouveau à Qui Nhon, il captura soixante galères Tay Son^[3].

Jean Marie Dayot effectua également un travail hydrographique considérable, en relevant les côtes Vietnamiennes, dont les cartes étaient dessinées par son frère^[4]. Il donna son nom à Port-Dayot (Van Phong).

Jean Marie Dayot quitta le Vietnam en 1795 pour s'installer à Manille, d'où il commercait avec le Mexique. Il mourut en 1809 lors du naufrage de son bateau dans le Golfe du Tonkin. Son frère mourut à Macao en 1821.

Le gouvernement français lui adressera un cercle astronomique en 1820 en reconnaissance de ses services. L'Amiral Rigault de Genouilly fit donner son nom à un aviso de première classe de la Marine Nationale, qui s'est depuis perdu dans un naufrage lors d'un cyclone dans la baie de Tamatave, le 22 février 1888.

Carte de Saigon, par Jean-Marie Dayot (1795).

Notes

Références

• Taboulet, Georges 1955 La Geste Française en Indochine : 1615-1857.
• Mantienne, Frédéric 1999 Monseigneur Pigneau de Béhaine, Éditions Églises d'Asie, 128 Rue du Bac, Paris, ISSN 12756865 (ISBN 2914402201)
• Salles, André 2006 Un Mandarin Breton au service du roi de Cochinchine, Les Portes du Large (ISBN 291461201X)

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