- Jean-François Landriot
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Jean-Baptiste François Anne Thomas Landriot était un évêque français, né à Couches près d'Autun en Saône-et-Loire en 1816 et mort à Reims le 8 juin 1874. Ordonné prêtre le 25 mai 1839 au séminaire d'Autun, il devint, après quelques années passées à la cathédrale, successivement supérieur du séminaire en 1842, vicaire-général en 1850, évêque de La Rochelle le 8 avril 1856, et enfin archevêque de Reims le 30 décembre 1866.
Sommaire
Biographie
À peine ordonné, l'abbé Landriot attira l'attention de ses supérieurs qui lui confièrent le soin d'instruire et de former les prêtres. Il ne tarda pas à entrer dans les conseils de son évêque et à prendre part à l'administration du diocèse d'Autun. Il était chanoine de l'église cathédrale de cette ville lorsqu'il fut nommé à l'évêché de La Rochelle le 7 avril 1856.
Au cours de dix années passées à La Rochelle, il restaura la cathédrale, organisa la Propagation de la Foi et la collecte du Denier de Saint-Pierre, et gagna une réputation d'éloquence dans la chaire. Il occupa ce siège jusqu'au 30 décembre 1866, date de sa promotion à l'archevêché de Reims. A Reims, outre la prédication de nombreuses stations de l'Avent et du Carême, il lança une grande souscription en faveur de l'armée pontificale, créa plusieurs établissements d'enseignement, fonda un asile pour les personnes âgées, et confia l'ermitage Saint-Walfroy aux Prêtres de la Mission.
En tant que membre du Premier Concile du Vatican, il jugea inopportune la définition de l'infaillibilité pontificale, mais, une fois celle-ci promulguée, il y adhéra et écrivit à ses diocésains pour les encourager à l'accepter. Lacroix montre comment l'influence de Landriot fut en mesure d'atténuer les mesures de rigueur prises par les Allemands victorieux pendant leur occupation de Reims en 1870[1]. Sur la question des classiques de l'Antiquité, Landriot refusa de suivre les opinions extrêmes de Gaume et de L'Univers.
Œuvres
Éloquent prédicateur, il fut aussi un écrivain de renom. Outre ses œuvres pastorales recueillies dans les Œuvres de Mgr Landriot (7 vols., Paris, 1864-74), il écrivit un nombre considérable de volumes dont les plus connus sont : le Christ et la tradition, le Symbolisme, la Femme forte, la Femme pieuse, les Béatitudes, la Prière chrétienne, les Conférences aux dames du monde, les Péchés de la langue, Promenade autour de mon jardin.
L'ensemble de ses œuvres se composent ainsi de :
- Œuvres de Mgr Landriot
- les Conférences aux dames du monde
- les Péchés de la langue
- Promenade autour de mon jardin
- Recherches historiques sur les écoles littéraires du Christianisme (1851)
- Examen critique des lettres de l'abbé Gaume sur le paganisme dans l'éducation (1852)
- La femme forte (1862)
- La femme pieuse (1863)
- La prière chrétienne (1863)
- Le Christ et la tradition (1865)
- Les Béatitudes évangéliques (1865)
- Le Symbolisme (1866)
- L'Eucharistie (1866)
- La Sainte Communion (1872)
- L'Autorité et la Liberté (1872)
- L'Esprit chrétien dans l'enseignement (1873)
- Instructions sur l'oraison dominicale (1873)
- L'Esprit Saint (1879)
- etc.
Tous ont été publiés à Paris.
Notes et références
- Mgr Landriot pendant l'occupation allemande, Reims, 1898
Sources
- Cet article contient tout ou partie d'un document provenant du site La vie rémoise.
Bibliographie
- La France ecclésiastique (1875)
- L'épiscopat français depuis le concordat jusqu'à la séparation (1907), s.vv., La Rochelle et Reims:
- Biographies par Menu (Reims, 1867), Causette (Reims, 1874), Arsac (Reims, 1874), Reidot (Autun, 1895)
Précédé par Jean-François Landriot Suivi par Thomas Gousset Archevêque de Reims Benoît Langénieux Catégories :- Officier de la Légion d'honneur
- Naissance en Saône-et-Loire
- Naissance en 1816
- Décès en 1874
- Évêque de La Rochelle
- Archevêque de Reims
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