- Jean-Baptiste de Courmont
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Louis de Courmont
Pour les articles homonymes, voir Courmont.Jean-Baptiste de Courmont, dit Louis de Courmont, né le 25 août 1828 à Blismes (Nièvre) où il est mort le 27 décembre 1900, est un poète et dramaturge français. Il est l'auteur de pièces de théâtre et de recueils de poésie en français et en morvandiau.
Sommaire
Biographie
Louis de Courmont est né au lieu-dit Vaumery, dans la commune de Blismes, le 25 août 1828, de l'union de Jean de Courmont, forgeron, et d'Anne Sirop. Dès son plus jeune âge, il montre de l'intérêt pour la musique, le dessin et la poésie. Il poursuit ses études à Château-Chinon et Corbigny. Il devient ensuite militaire, puis précepteur à Luzy. Il rencontre Ernest de Sermizelles, bibliophile érudit, qui l'invite à étudier l'anglais et l'italien.
En 1860, il entre dans l’administration parisienne, où il est attaché à la préfecture de l'ancien département de la Seine. Il s'occupe également de l'approvisionnement durant le siège de Paris de 1870. Il devient ensuite inspecteur principal des perceptions municipales. Il prend sa retraite en 1892 et se retire dans sa villa « Les Horizons » (dont les portes de fer portent encore de ses initiales) dans sa ville natale. En 1896, il est élu maire de Blismes, où il entreprend de nombreuses réalisations encore visibles aujourd’hui.
Il meurt en 1900 et, selon sa volonté, est inhumé dans son jardin sous un granite brut entouré de chênes et de houx.
Bibliographie
- Théâtre
- Les Viveurs, 1869
- Les Trois Compagnons
- Nourrice Morvandelle
- Poésies
- L'Heure de Dieu, 1863
- Il Pianto. L'Amour dans la nature. La Fleur du souvenir, 1864
- Lucioles, 1868
- Feuilles au Vent, 1884
- Les Chansons de Marjolie
- Publications posthumes
- En Morvan, 1901
- Mon Morvan, poèmes et patoiseries, 1975
Extrait des « Boutades de Musculus » dans les Feuilles au Vent
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- XXXI
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- Ce ne sont pas les chapeaux
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- Les plus beaux
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- Qui couvrent toujours les têtes
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- Les moins bêtes.
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- - Ceci dit, moi j'aime mieux
- Un beau gros gibus neuf qu'un vieux.
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- XXXII
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- Lorsque Dieu fabriqua, jadis, l'Homme à sa guise
- Il fut, dit-on, content de lui :
- Je voudrais bien que l'on me dise
- Si cet homme était fait comme ceux d'aujourd'hui ?
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- XXXIII
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- Si la sottise est ta marraine,
- Ne t'en mets pas en peine :
- Tu rencontreras en chemin
- Bien des frères amis pour te donner la main.
Hommages
- Stèle commémorative sur la Promenade autour du calvaire de Château-Chinon.
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