- Alliance démocratique du 23 mai pour le changement
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L'Alliance démocratique du 23 mai pour le changement (ADC), est issue du mouvement touareg de l'Adrar des Ifoghas, Région de Kidal. L'ADC a été fondée par Iyad ag Ghali, Hassan Fagaga, Ibrahim Ag Bahanga et Amada Ag Bibipour devenir l'aile politique de la rébellion.
Né à l'occasion de la rébellion Touareg qui a débuté le 23 mai 2006, ce mouvement se veut fédérateur des revendications des populations touaregs du Nord Mali[1]. Il est l'expression du mécontentement des populations de cette région concernant notamment l'application des accords qui avaient mis fin aux grandes rébellions touareg des années 1990.
Après avoir débuté par des combats ayant entraîné la prise des postes militaires de Kidal et de Ménaka, les forces de l'Alliance se sont regroupées dans le massif du Tigharghar.
Le 4 juillet 2006, avec l’aide de la médiation du gouvernement algérien, le gouvernement malien, représenté par le ministre de l'Administration Territoriale et des Collectivités Locales Kafougouna Koné et l’Alliance démocratique du 23 mai pour le changement signe l’ Accord d'Alger pour la restauration de la paix, de la sécurité et du développement dans la Région de Kidal[2].
Ces accords reconnaissent entre autres, l'intégrité du territoire malien, répondant ainsi à la crainte d'un développement d'une forme de séparatisme, et précise des avancées pour le développement de la région. Ils sont cependant dénoncés par certains, notamment par le rassemblement pour le Mali d’Ibrahim Boubacar Keïta, car portant atteinte à l’intégrité territoriale[3].
À la fin septembre 2006 l'Alliance démocratique du 23 mai pour le changement affronte les salafistes du GSPC algérien qui souhaitaient établir une base arrière au nord du Mali[4].
Au printemps et à l'été 2007, plusieurs personnalités du mouvement s'en sépare pour reprendre la lutte et fonde l'Alliance Touareg Niger-Mali dans le but de collaborer avec le MNJ du Niger[5] .
Le 17 février 2009, l'Alliance démocratique du 23 mai pour le changement après d'âpres négociations avec l'Algérie comme médiateur, accepte de déposer les armes. Une cérémonie accueille à Kidal 700 combattants, les armes sont restituées aux autorités maliennes[6]. Les éléments qui avaient désertés les unités militaires maliennes pour rejoindre l'alliance doivent être réintégrés dans ces dernières. Ceci entraîne de leur part la reconnaissance des accords d'Alger. Ibrahim Ag Bahanga, maintenant ses positions est défait par l'armée malienne. Il s’exile en Libye[7].
Notes et références
- http://www.afdevinfo.com/htmlreports/org/org_69391.html, 25 juin 2008
- koulouba.pr.ml Communiqué du gouvernement suite à la signature des accords d’Alger, 4 juillet 2006
- maliweb.net Sékouba Samaké, Le RPM attaque l’accord d’Alger : la Cour constitutionnelle saisie ! : Kafougouna interpellé !, info-matin, 7 août 2006
- algeria-watch.org Samar Smati, Violent accrochage entre les Touaregs maliens et le GSPC, liberté (Algérie), 1er octobre 2006
- maliweb.net Hama Ag Sidahmed, Porte-parole de l’alliance touareg Niger-Mali : « Le résultat de la rupture du dialogue », El-Watan (Algérie), 9 septembre 2007
- afrik.com Kaci Racelma, Mali : des rebelles touaregs déposent les armes, Afrik.com, 18 février 2009
- rfi.fr Ibrahim Ag Bahanga se retire en Libye, rfi.fr, 24 février 2009
Lien externe
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