- Institut d'Astrophysique et de Geophysique de l'Universite de Liege
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Institut d'Astrophysique et de Géophysique de l'Université de Liège
L'Institut d'Astrophysique et de Géophysique de l'Université de Liège est une composante du Département d'Astrophysique, Géophysique et Océanographie de l'Université de Liège.
Sommaire
Conclusions quant à l'absence de preuves d'engins extra-terrestres
Au cours de la vague belge d'ovnis de 1989-1990 où de nombreuses personnes ont cru voir des engins extra-terrestres sillonner le ciel belge, l'Institut d'Astrophysique et de Géophysique de l'Université de Liège a dû répondre aux multiples questions d'une foule paniquée quant à une invasion possible.
L'Institut d'Astrophysique et de Géophysique a conclu qu'il n'existe aucune preuve qu'un quelconque engin extra-terrestre ait sillonné nos cieux. Ces scientifiques considèrent que l'absence de preuve est preuve de l'absence.
Les chercheurs Pierre Magain et Marc Rémy ont montré à la presse qu'il était très aisé de réaliser une photo truquée ressemblant à s'y méprendre à celle de Petit-Rechain. La technique utilisée est celle d'une découpe triangulaire collée sur une vitre et éclairée par l'arrière. Bien qu'il a été démontré par plusieurs personnes et facilement visible à l'oeil nu que les trainées ne correspondent pas à un mouvement cohérent que l'on obtiendrait par un flou de bougé de points lumineux solidaires. La "ressemblance à s'y méprendre" est une appréciation subjective qui conviendra aux personnes dans le déni.
En analysant les témoignages, ils ont conclu que « l'analyse des bougés est en contradiction avec la description faite par les témoins ». Mais cette analyse subjective ne tient pas compte des études scientifiques autrement plus approfondies de la photo qui fait apparaître que les traînées lumineuses proviennent de lumière UV. Ceci explique la discordance entre la description faite par le témoin et ce qui apparaît sur les photos. Si cette lumière UV a été générée par des plasmas, il est parfaitement logique que les traînées ne correspondent pas à un mouvement de sources lumineuses solidaires.
Ceci renforce la crédibilité de cette donnée à plusieurs égards. Le témoin n'aurait pas produit un faux en contradiction à son récit. Il n'aurait pas généré un faux dont les propriétés s'expliquent par une source de lumière UV.
Un astronome amateur a réalisé une simulation par calcul matriciel, tel que celui que l'on utilise pour les images de synthèse, et montré qu'il est impossible d'obtenir un mouvement tridimensionnel dont la projection (une photo est une projection à 2D d'un objet à 3D) reconstitue le flou de la photo. C'est une confirmation expérimentale de l'avis de très nombreux experts. Ainsi les traînées lumineuses n'ont pas été produites par un flou de bougé, bien que cela soit l'interprétation naïve première faite par de nombreux sceptiques. Toutes les tentatives visant à produire un faux identique ont travaillé dans cette hypothèse. Contrairement aux affirmations de certains sceptiques, ceci ne démontre en rien qu'il s'agit d'un faux. Au contraire, cela renforce la crédibilité de la donnée et du témoignage. Si c'est un faux, aucun sceptique n'a encore démontré comment il a été réalisé.
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Liens externes
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- Le point de vue de sceptiques rejoignant celui de l'Institut Lire : Marc Hallet , Amanda Nuwanda , Thierry Veyt
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