- Inférence
-
Inférence Les types de raisonnement rigoureux - déductif (synthétique)
- Déduction (implication ou inférence universelle)
- Raisonnement par l'absurde (apagogie) ; par la contraposée
- inductif (analytique)
- induction complète (étude de tous les cas possibles)
- raisonnement par récurrence (prouve le passage de n à n+1)
- abductif
- Aucun
Les types de raisonnement non-rigoureux - déductif
- Aucun
- inductif
- Induction généralisante/expérimentale
- Raisonnement analogique
- Argumentation (rhétorique)
- abductif
- Abduction
- logique floue, modale, probabiliste, temporelle
- Modalisation (possible, nécessaire), probabilités, temps
Les types de raisonnement faux - Paralogisme (Biais cognitif)
- Sophisme (mensonge)
L'inférence désigne les actions de mise en relation d'un ensemble de propositions, aboutissant à une démonstration de vérité, de fausseté ou de probabilité, sous la forme d'une proposition appelée conclusion[1].On distingue notamment les inférences déductives, inductives et abductives.
Dans sa définition classique, l'inférence est une opération logique portant sur des propositions tenues pour vraies (les prémisses) et concluant à la vérité d'une nouvelle proposition en vertu de sa liaison avec les premières. C'est pourquoi l'inférence est souvent réduite à la déduction nécessaire dans laquelle la vérité des prémisses assure totalement la vérité de la conclusion.
Cependant, selon certains théoriciens [Qui ?], la pensée n'opère pas sur des propositions mais sur des signes. On est donc conduit, pour rendre compte de la sémiosis, à élargir la notion d'inférence à des opérations portant sur des symboles dicents (des quasi-propositions) et à remplacer la notion de vérité d'une proposition par celle de réalité d'une représentation pour un interprète particulier. Cette conception de l'inférence ouvre le champ à la description des opérations réellement effectuées dans la vie quotidienne et libère des contraintes imposées par le point de vue qui s'en tient uniquement à la production de vérités universelles, c’est-à-dire aux arguments valides. C'est ainsi que l'acte de poser une hypothèse qui consiste à tenir pour vraie, au moins provisoirement, une proposition n'entretenant aucun lien logique nécessaire avec les prémisses aura droit de cité dans cette perspective. On l'observe en effet dans toute activité de recherche dont elle constitue la part d'invention possible. Cela nous conduira à distinguer trois types d'inférence : la déduction, l'induction et l'abduction. Ce sont les trois types de raisonnement formalisés par Peirce en 1903.
Sommaire
Exemples
L'inférence implique le recours à l'interprétation, peu importe qu'il y ait une suggestion. Le principe est, quand on fait une inférence, que l'on rajoute une information à celle(s) fournie(s). Michel Saucet, dans son ouvrage sur la sémantique générale (ed. Courrier du Livre) propose une histoire :
- Imaginez, vous vivez en famille dans une maison. Devant la maison, une ambulance est arrêtée.
En pensant à la scène, en vous imaginant en situation, il est peu probable que vous ne fassiez pas d'inférence. Par exemple que vous envisagiez que chez vous une personne est malade ou même que la voiture soit en panne. Il est peu probable que vous en restiez au seul constat. L'inférence est moins l'interprétation faite que le seul fait d'ajouter une information.
Voir aussi
- Inférence de types (développement logiciel)
- Implication
- Déduction
- Raisonnement
- Concepts logiques (philosophie)
- Évidentialité (linguistique)
Références
Bibliographie
- Platt, J.R. (1964) Strong inference. Science 146:347-353
- Raisonnement (Le), Pierre Oléron, Que sais-je ?
- Atlas de la philosophie, Livre de poche, 1999
- déductif (synthétique)
Wikimedia Foundation. 2010.