- IMEP de Namur
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Institut supérieur de musique et de pédagogie de Namur
Pour les articles homonymes, voir IMEP.L’Institut supérieur de musique et de pédagogie (IMEP) de Namur s'appuie sur une tradition et une expérience pédagogique de plus de trente années dans un esprit ouvert de réflexion, d'évolution et de concertation.
L'enseignement proposé est multidisciplinaire et basé sur la recherche, la création, l'ouverture sur le monde des Arts, des Hommes et de la Société : enseignement de pointe, de type universitaire, il propose la formation d'artistes, de pédagogues, d'acteurs sociaux adaptés aux réalités du terrain et de la société actuelle.
Son implantation dans une ville universitaire, capitale wallonne ainsi qu'une situation géographique privilégiée au centre de l'Europe sont autant de facteurs favorables aux rencontres, coopérations et synergies déjà existantes et à venir.
Histoire des bâtiments de l’Institut
L’IMEP et les Franciscains de Salzinnes
Salzinnes : territoire namurois constitué par l’ensemble des terrains situés sur la rive droite de la Sambre, partant de l’ancienne ligne des fortifications, la porte Bordial jusqu’à la Gueule du Loup ou « ri de Bauce ». Jusqu’en 1735, tout délinquant qui parvenait à franchir le ri de Bauce échappait aux poursuites des magistrats namurois.
Au bout de la plaine de Salzinnes se trouvait l’Abbaye de Val Saint-Georges qui n’a donné naissance à aucune agglomération et resta toujours isolée.
La vie de la petite commune n’a pas toujours été facile : particulièrement au XIXe siècle où Salzinnes connut des troubles sociaux (la révolution de 1848), une épidémie de choléra en 1849, une inondation en 1850.
Cette situation a ému Monseigneur Dehesselle, évêque de Namur, qui, frappé par la détresse morale et religieuse d’une grande partie de la population salzinnoise, fonde, en 1852, une église en vue de la création d’une nouvelle paroisse. Cette église sera consacrée le 18 novembre 1853 et sera dédiée à Sainte Julienne de Cornillon.
Il décide également de mettre en chantier dans son diocèse un couvent de Récollets et fait construire des bâtiments conventuels à proximité de l’église Sainte-Julienne.
La présence de ces centres religieux est bénéfique pour Salzinnes : les terrains sont peu à peu achetés par des familles bourgeoises.
En 1796, les Franciscains avaient quitté leur couvent de Namur près de l’Ilon.
Ce sont les Franciscains flamands qui sont à l’origine de la restauration de l’ordre en Wallonie : dès 1833, en effet, quatre Pères se réunirent et formèrent une communauté au couvent de Saint-Trond.
Les premiers wallons appelés à la vocation franciscaine y furent accueillis avant de fonder les deux premières maisons en Wallonie : à Montignies et à Salzinnes où ils furent accueillis par Mgr. Dehesselle qui leur proposa en 1853 la nouvelle église Sainte Julienne et nomma le R.P. Léonard supérieur de la nouvelle fondation. En 1854, les religieux purent occuper les bâtiments neufs du couvent construit à proximité de l’église Sainte-Julienne.
En 1860, l’évêque de Namur renonça, en faveur de l’ordre franciscain, à la propriété de tout l’établissement.
Les deux nouvelles fondations franciscaines de Montignies et de Salzinnes suscitèrent d’emblée de nombreuses vocations et le couvent de Salzinnes ne tarda pas à connaître un important développement.
En 1869, la maison de Salzinnes fut désignée pour le noviciat canonique des frères converts de toute la Belgique.
Le chœur de l’église fut agrandi par la construction d’un bâtiment adossé à l’abside de l’église. Une ouverture à hauteur du retable du maître-autel mettait le nouveau chœur en communication avec le sanctuaire jusqu’en 1891 date à laquelle le chœur fut rétabli devant le maître-autel avec 22 stalles. Le chœur désaffecté fut aménagé en sacristie.
Le noviciat émigra en 1896 au couvent de Lokeren. En 1893, une salle d’œuvre a été construite et, en 1904, le bâtiment des parloirs a été prolongé jusqu’à la rue Juppin.
En 1926 : septième centenaire de la mort de Saint-François.
Dans le jardin du couvent, on construisit un bâtiment pour accueillir à nouveau un noviciat : c’est ce bâtiment qu’occupe l’IMEP actuellement.
En 1926, on supprime également le jubé de l’église et on incruste la sacristie dans les nouveaux bâtiments du noviciat. Le chœur est élargi pour accueillir 34 religieux.
En 1970, l’IMEP est créé et occupe les bâtiments du noviciat de l’ancien couvent des Franciscains, ce qui inaugure une nouvelle histoire et de nouveaux développements.
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