- Hugues Géraud
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Hugues Géraud, évêque de Cahors de 1313 à 1317, a été condamné pour tentative d'assassinat par le poison et les maléfices du pape d'Avignon, né à Cahors, Jean XXII. Il a été brûlé[1].
Une procédure judiciaire avait été ouverte contre l’évêque de Cahors, Hugues Géraud, accusé de malversations. Ce dernier se sentant perdu, décida d’empoisonner le pape. Il s’assura la complicité de deux personnes de l’hôtel pontifical : Pons de Vassal et Isar d’Escodata. Il se procure des poisons et des statuettes de cire pour procéder à l’envoûtement du pape.
Le rite est d’abord pratiqué contre Jacques de Via qui meurt (coïncidence ?) le 13 juin 1317. Trois figurines de cire à l’effigie du pape, de Bertrand du Poujet et de Gancelme de Jean sont cachées dans des pains et confiées à des messagers pour les porter dans le palais épiscopal. L’attitude étrange des voyageurs attire l’attention de la police pontificale qui découvre ces figurines. À la fin mars 1317, toutes les personnes impliquées dont Hugues Géraud sont arrêtées. Celui-ci est déclaré coupable de l’assassinat de Jacques de Via, dégradé de l’épiscopat et livré au bras séculier ; il périt sur le bûcher.
Ce complot illustre les pratiques d’une époque où le recours à la sorcellerie n’était pas exceptionnel. Par bulle papale de 1318, il élargit les pouvoirs donnés aux inquisiteurs pour intenter des procès aux sorciers.
Voir aussi
Références
- Edmond Albe, Autour de Jean XXII : Hugues Géraud, évêque de Cahors : L'affaire des poisons et envoûtements en 1317, Cahors, J. Girma, 1904, in-8, 200 p. [lire en ligne (page consultée le 13 décembre 2009)]
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