- Hubert de Maastricht
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Hubert de Liège
Pour les articles homonymes, voir Saint-Hubert.Saint Hubert (né entre 656 et 658, mort le 30 mai 727) est un saint et évêque chrétien.
Sommaire
La légende de saint Hubert
Depuis le XVe siècle on dit que le seigneur Hubert était si passionné de chasse qu'il en oubliait ses devoirs. La légende rapporte qu' il n'avait pu résister à sa passion un Vendredi Saint, et n'ayant trouvé personne pour l'accompagner, était parti chasser sans aucune compagnie. A cette occasion, il se trouva face à un cerf extraordinaire. En effet, celui-ci était blanc et portait une croix lumineuse au milieu de ses bois.
Hubert se mit à pourchasser le cervidé mais celui-ci parvenait toujours à le distancer sans pour autant se fatiguer. Ce n’est qu’au bout d’un long moment que l'animal s’arrêta et qu’une voix tonna dans le ciel en s’adressant à Hubert en ces termes :
Hubert! Hubert! Jusqu'à quand poursuivras-tu les bêtes dans les forêts? Jusqu'à quand cette vaine passion te fera-t-elle oublier le salut de ton âme ?
Hubert, saisi d'effroi, se jeta à terre et humblement, il interrogea la vision : - Seigneur ! Que faut-il que je fasse ?
- Va donc, reprit la voix, auprès de Lambert, mon évêque, à Maastricht. Convertis-toi. Fais pénitence de tes péchés, ainsi qu'il te sera enseigné. Voilà ce à quoi tu dois te résoudre pour n'être point damné dans l'éternité. Je te fais confiance, afin que mon Église, en ces régions sauvages, soit par toi grandement fortifiée.
Et Hubert de répondre, avec force et enthousiasme :
- Merci, ô Seigneur. Vous avez ma promesse.
- Je ferai pénitence, puisque vous le voulez.
- Je saurai en toutes choses me montrer digne de vous!
Biographie
Hubert est issu de la haute aristocratie franque ; il est même probablement apparenté aux Pépinides et fut contemporain de Pépin de Herstal dont il fut proche. Son nom en fait un probable membre non situé de la famille des Hugobertides, à laquelle appartient Plectrude, l'épouse de Pépin de Herstal. À la mort de saint Lambert il fut désigné pour lui succéder à la tête du diocèse de Tongres-Maastricht. Il établit sur les lieux de l'assassinat de son prédécesseur (Liège) une institution religieuse (base de la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert de Liège), et y transféra ses reliques. Ce fait contribua probablement sur ces lieux à la création d'une ville qui devint dans le courant du VIIIe siècle, le nouveau siège du diocèse de Tongres-Maastricht. Mais il est exagéré d'attribuer le transfert du siège de l'évêché à Hubert. L'hagiographe de saint Lambert (vers le milieu du VIIIe siècle) n'aurait pas manqué de mentionner ce fait, or pour lui Liège est "Villa Leodio" (village de Liège). Ce n'est qu'en 911 que l'on voit apparaître pour la première fois "civitas leodio" attestant du fait que Liège est considéré comme un siège d'évêché. L'époque la plus probable pour ce transfert est celle des 15 premières années du règne de Charlemagne, période où le futur empereur séjournait régulièrement à Herstal, une localité proche de quelques kilomètres du lieu de l'assassinat de saint Lambert.
Famille
Il est né en Aquitaine au VIIe siècle. Son père s’appelait Bertrand et aurait été duc d’Aquitaine ou encore descendant de Clotaire Ier. Sa mère s’appelait Hugberne ou Afre, sœur de sainte Oda[réf. nécessaire]. Il vécut, assez librement et de façon mondaine, à la cour, au temps des rois fainéants. Il aimait passionnément la chasse.
Vers 682, il épousa Floribanne, la fille du roi Dagobert, comte de Louvain[réf. nécessaire]. Les chroniqueurs nous disent qu'il était connu par "les folles joies de sa vie mondaine" peu édifiante, jusqu'au jour où la grâce de Dieu et les conseils de saint Lambert l'entraînèrent vers la sainteté.
Floribanne mourut en mettant au monde Floribert, son fils. Après son veuvage, Hubert désira devenir le disciple de saint Lambert. Il renonça aux honneurs militaires ainsi qu’à la succession de son père en Aquitaine. Il en fit bénéficier son frère[réf. nécessaire] Eudes d'Aquitaine à qui il confia l’éducation de Floribert, âgé de trois ans.
Sa mort
Hubert mourut le 30 mai 727 à Tervuren (non loin de Bruxelles) et il fut enseveli à la collégiale Saint-Pierre de Liège. Le 3 novembre 743, Floribert, qui lui avait succédé comme évêque de Liège, porta ses reliques devant l’autel. C’est à l’anniversaire de cette cérémonie que fut fixée sa fête.
Cependant, la dépouille du saint n’est pas destinée à demeurer à Liège. Un siècle après la mort du saint, l’évêque Walcaud décide, en 825, de donner une partie de ses reliques au monastère d’Andage dans les Ardennes, qui prit le nom de Saint-Hubert. C’est là que se développa la légende du saint, qui d’évêque fut transformé en jeune seigneur chasseur.
Dans ce monastère, on élevait une race de chiens qui prit son nom, et on invoqua le saint contre la rage. Il est également le saint patron des chasseurs et des forestiers.
Voir aussi
Articles connexes
Précédé par
saint Lambert
évêque du diocèse de MaastrichtListe des évêques de Liège
705 – 727Suivi par
FloribertLien externe
- Biographie de St Hubert
- St Hubert, saint patron des chasseurs
- Saint-Hubert par la carte postale illustrée
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