Houillères de Decize

Houillères de Decize

Les Houillères de Decize font partie du bassin houiller de Decize-La Machine, dans le département français de la Nièvre. L'exploitation du charbon est attestée à Decize à partir du XVe siècle et la mine qui a fermé en 1974 a donc été exploitée durant six siècles.

Sommaire

Histoire

Un contrat passé en 1488 est le plus ancien document lié à l'exploitation du charbon qui affleurait à Decize[1]. L'exploitation se faisait par trous ou à flanc de coteaux pour alimenter les forges. Les propriétaires étaient les ducs de Nevers, le prieuré de St Pierre de Decize et le seigneur des Ecotzs.

Le duc de Nevers afferme en 1776 les exploitations de charbon sous la forêt des Glénons à Pinet et Gounot, qui exploitaient déjà les gisements de la forêt des Minimes et des Ecots. Par l'arrêt du 13 mai 1780 ils obtiennent le droit d’exploiter les mines de toute la région, droit rétrocédé à Boudart en 1784. Mises sous séquestre durant la Révolution, les mines sont attribuées ensuite à Maintier, qui les cède en 1790 au sieur de Mallevault qui s’expatrie en 1794 et la mine devenue propriété nationale est gérée par Viard-Vauxmaire, mais revient à Mallevault en 1806.

En 1869, Eugène I Schneider et son frère Adolphe Schneider acquièrent la concession houillère de Decize, d'une superficie de 8 000 hectares[2].

Le bassin houiller de Decize-La Machine a été rattaché aux Houillères de Blanzy par le décret du 28 juin 1946.

Les houillères ont fermé le 1er août 1974. Quelques bâtiments miniers sont encore visibles et le site du puits des Glénons, situé à La Machine, a été préservé avec son chevalement, sa recette et sa salle des machines ; le siège des Houillères renferme un musée[3].

Modalités du contrat de travail en 1943

En 1943 les Houillères de Decize appartenant à Schneider & Cie ont pour directeur Mr D. Charroux.

Il existe deux catégories de mineurs aux Houillères de Decize : la catégorie 1, ceux qui travaille plus de 30h par semaine et la catégorie 2, ceux qui travaillent moins de 30h par semaine[4].

Notes et références

  1. ↑ Louis Loinoizelée, La Machine et sa houillère p. 39
  2. ↑ site histoire du Creusot
  3. ↑ patrimoine minier
  4. ↑ Informations prises sur un Certificat de travail daté du 16 avril 1943

Annexes

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