- Hou Nim
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Hu Nim
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Khmers rougesCulture Khmer Société Administration du Cambodge Hu Nim (1932 – 1977) alias camarade Phoas, était un homme politique cambodgien et un cadre khmer rouge.
Biographie
Il naquit en 1932, au sein d’une famille paysanne, dans la province de Kompong Cham.
Malgré ses origines modestes, il pu poursuivre de brillantes études qui le menèrent jusqu’au poste de directeur des douanes.
En 1958, avant les élections législatives et afin de contrecarrer l’aile droite de son mouvement (le Sangkum Reastr Niyum) Norodom Sihanouk recrute Nim et quatre autres jeunes gauchistes, dont Khieu Samphân et Hou Youn, afin de créer une opposition parlementaire. Après leur victoire aux élections, ils occupèrent plusieurs postes ministériels dans les gouvernements successifs de l’époque.
Les talents d’orateur de Nim lui valent d’accéder même en 1961 à la vice-présidence de l’assemblée nationale.
Tout en poursuivant ses activités politiques, il prépare un doctorat en administration public à l’université de Phnom Penh ; il obtiendra son diplôme en 1965.
Accusé par Norodom Sihanouk d’être avec Khieu Samphân et Hou Yuon l’instigateur d’une révolte paysanne à Samlaut, il choisira de disparaitre dans les maquis le 7 octobre 1967. Pendant longtemps, on pensera qu’il a été liquidé par la police politique du prince.
En 1970, après que Norodom Sihanouk fut déposé, Hu Nim devint ministre de l’information et de la propagande du gouvernement en exil que le monarque déchu établi à Pékin.
Il conserva cette fonction en 1975, lorsque les khmers rouges prirent le pouvoir à Phnom Penh.
Toutefois, victime d’une des nombreuses purges du régime, il fut arrêté le 10 avril 1977, amené pour être « interroger » au sinistre centre de Tuol Sleng avant d’être exécuté le 6 juillet 1977.
Il était connu pour son opposition aux politiques de Pol Pot concernant l’abolition de la monnaie et l’évacuation des villes ; il est fort probable que ce soit ces divergences qui aient causé sa perte.
Sources
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Hu Nim ».
- (en) Confessions d'Hu Nim sur le site du Documentation Center of Cambodia
- (fr) Solomon KANE, Dictionnaire des khmers rouges, IRASEC 2007
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