- Hosni Benslimane
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Hosni Benslimane Naissance 14 décembre 1935
El JadidaOrigine Marocain Allégeance Maroc Arme Gendarmerie royale marocaine Grade Général de corps d’armée Années de service 1957 - Conflits Guerre des sables, Affaire Ben Barka, Guerre du Sahara occidental Autres fonctions président du Comité national olympique marocain (CNOM) et de l'équipe AS FAR de Rabat Famille neveu d'Abdelkrim Al Khatib modifier Hosni Benslimane est un général de corps d'armée marocain né le 14 décembre 1935 à El Jadida. Il est commandant de la Gendarmerie royale marocaine depuis 1974. Benslimane fait partie des quatre militaires les plus gradés des Forces armées royales, avec les généraux Abdelaziz Bennani, Abdelhak Kadiri et Bouchaïb Arroub.
Sommaire
Carrière militaire
Au lendemain de l'indépendance du Maroc, Benslimane rejoint les forces armées royales (promotion Mohammed V) après une formation accélérée de neuf mois à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr[1]. Il est nommé commandant de la « Compagnie mobile d'intervention » (CMI) en 1965, cette année a été marquée par les fameuses émeutes de Casablanca et le soulèvement de l'opposant Mehdi Benbarka à Paris. En 1967, il est nommé directeur général de la Sûreté nationale avant d'occuper le poste de gouverneur, entre 1971 et 1972, de Tanger et Kénitra.
Au lendemain du coup d'État manqué des aviateurs contre le roi Hassan II en 1972, il est promu commandant de la Gendarmerie royale marocaine, poste qu'il occupe à ce jour.
Carrière civile
En 1994, Hosni Benslimane est nommé président de la commission provisoire chargée de la gestion du football marocain. En 1996, il est élu, puis réélu depuis, par acclamation président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF). Il présente sa démission de ce poste le 16 avril 2009[2] après une colère populaire en cédant sa place à un comité provisoire qui donna naissance à un nouveau staff géré par Ali Fassi Fihri. Hosni Benslimane préside également le Comité national olympique marocain (CNOM) et l'équipe militaire AS FAR de Rabat.
Accusations d'atteinte aux droits de l'homme
En 2001, le nom du général Hosni Benslimane apparaît dans une liste de 44 personnes accusées de torture, publiée par l'Association marocaine des droits humains (AMDH). Cette accusation, relayée par d'autres associations, est basée sur des témoignages de plusieurs victimes des Années de plomb, mais aucune preuve matérielle n’a été avancée.
En 2006, Patrick Ramaël, le juge français chargé de l'affaire Mehdi Ben Barka, a délivré au Maroc une commission rogatoire pour entendre le général Hosni Benslimane dans le cadre de l'enquête sur la disparition de l'opposant marocain. Les autorités marocaines affirment ne pas avoir reçu d'informations de leurs homologues français.
Le 22 octobre 2007, le juge Patrick Ramaël fait savoir, au cours de la visite officielle du président français, Nicolas Sarkozy au Maroc, qu'il a délivré des mandats d'arrêt internationaux contre cinq Marocains.
Parmi les personnes visées figurent deux personnalités du régime marocain. L'une est le général Hosni Benslimane, l'actuel chef de la Gendarmerie royale, l'autre est le général Abdelhak Kadiri, inspecteur général des armées après avoir été très longtemps à la tête de la Direction générale des études et de la documentation (DGED), le principal service de renseignement marocain. La justice marocaine n'a pas reçu ces mandats, ils ont été bloqués au niveau du ministère de la justice française jusqu'au 1er octobre 2009, date à laquelle ils ont été transmis à l'Interpol. Mais moins de 24 heures après, ils ont été retirés pour insuffisance de renseignements, d'après le parquet de Paris[3].
Familles
De son côté maternel, il est le neveu du Docteur Abdelkrim Al Khatib, fondateur du parti de la justice et du développement, tout comme Mohamed Saâd Hassar et Moulay Ismaïl Alaoui. Du côté paternel, il est le neveu de Fatmi benslimane, président du Conseil du trône en 1955. L'une de ses filles est mariée à Hassan Karim Lamrani, fils de l'ex-premier ministre Mohammed Karim Lamrani, tandis qu'une autre a épousé le neveu d'Abdelkrim Khatib.
Notes et références
- Telquel, le best of saison 5, hors série paru en août 2010, p56.
- Les fans de football du Maroc applaudissent le départ du président de la fédération
- L'Express.fr : L'enquête sur la disparition de Ben Barka fait du surplace
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