Alexandre joseph Séraphin d'Haubersaert

Alexandre Joseph Séraphin comte d'Haubersaert, né le 18 octobre 1732, mort le 16 août 1823, est un homme politique français.

Biographie

Il naît le 18 octobre 1732 à Coutiches de Louis-François d'Haubersaert et d'Anne Favier. Allié à la famille de Merlin de Douai, il fut successivement substitut du procureur général au parlement de Flandre, premier conseiller pensionnaire de Douai, subdélégué de l'intendance de Flandre et d'Artois, président du bureau de paix et de conciliation, et premier président de la cour d'appel de Douai. Élu par le Sénat conservateur député du Nord au Corps législatif le 5 vendémiaire an XII, il devint membre de la Légion d'honneur le 25 prairial suivant, président de la commission de législation civile et criminelle, et est chargé en 1808 de faire un rapport sur les dispositions du code d'instruction criminelle dont il proposa l'adoption. Il fut fait Chevalier de l'Empire le 28 janvier 1809 puis Baron de l'Empire le 17 mai 1810. Il est nommé avocat général de Douai le 6 avril 1811. Il est premier président de la cour impériale de Douai lorsqu'il est proposé pour remplacer le comte Bougainville au Sénat conservateur. Il y est élu le 14 avril 1813, et est fait Comte de l'Empire le 19 juin suivant.

Lors de la Restauration, il fut parmi les signataires de l'acte de déchéance de Napoléon Ier. Louis XVIII le nomme Pair de France le 4 juin 1814, et officier de la Légion d'honneur le 30 juillet suivant. Resté neutre pendant les Cent-jours, il reprend sa place à la Chambre des Pairs et y siégera jusqu'à sa mort. Il y vota notamment la mort dans le procès du maréchal Ney en décembre 1815. Le 26 avril 1816, une ordonnance le confirme dans ses fonctions d'avocat général à Douai.

Il meurt à Douai le 16 août 1823.

Son fils Alexandre Florent Joseph d'Haubersaert lui succède à la Chambre des Pairs.

Sources

• « Alexandre Joseph Séraphin d'Haubersaert », dans Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français (1789-1891), XIX^e siècle [détail de l’édition] (Wikisource)

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