- Aleksandar Eksarh
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Aleksandăr Eksarh Nom de naissance Aleksandăr Stojlov Surnom Aleksandăr Stojlov(ič) Hadži Bojoglu Eksarh Naissance 1810
Eski Zaara (aujourd'hui Stara Zagora, Bulgarie)Décès 27 septembre 1891 (à 81 ans ans)
Sofia, BulgarieNationalité ottomane, puis bulgare Pays de résidence Bulgarie Profession homme politique, écrivain Activité principale traducteur, diplomate Autres activités journaliste, éditeur Aleksandăr Stojlov(ič) (dit Aleksandăr Stojlovič Hadži Bojoglu [Bejoglu] Eksarh ou Aleksandăr Eksarh, en bulgare : Александър Стойлович Хаджи Бойоглу [Бейоглу] Ексарх, souvent francisé en Alexandre Exarque ou Alexandre Exarh) était un homme politique et journaliste bulgare du XIXe siècle, l'un des acteurs les plus énergiques de la création d'un exarchat bulgare indépendant et l'un des pionniers de la Bulgarie indépendante. Né à Eski Zaara (aujourd'hui Stara Zagora), il étudia tout d'abord à Bucarest, Budapest et Munich[1].
À partir de 1836, Aleksandăr Eksarh étudia les mathématiques puis la médecine à Paris, grâce à une bourse accordée par le gouvernement ottoman. Pendant son séjour dans la capitale française, il noua des contacts étroits avec le monde politique. Il insista en particulier auprès de François Guizot, ministre de l'Instruction publique (1836-1837) puis ministre des Affaires étrangères (1840-1848), sur la nécessité d'aider les Bulgares les plus doués par des bourses afin qu'ils puissent se former en France. En 1841, il accompagna comme drogman l'économiste français Adolphe Blanqui, envoyé dans les Balkans par le gouvernement français afin d'étudier la situation après l'insurrection des Bulgares dans les régions de Niš et Pirot. Aleksandăr Eksarh fit parvenir à la Sublime Porte et aux grandes puissances européennes un mémoire défendant les intérêts de la nation bulgare[2].
De 1848 à 1862, Aleksandăr Eksarh édita à Constantinople le Carigradski vestnik (Journal de Constantinople), le premier organe de presse bulgare qui put s'inscrire dans la longue durée. Le journal put paraître grâce à des fonds français, puis russes. De 1866 à 1878, Aleksandăr Eksarh travailla pour l'Ambassade ottomane à Paris. Après la libération de la Bulgarie en 1878, Exarh fut l'un des candidats au trône.
Notes
- ISBN 978-954-305-221-9), en particulier dans l'article de Pierre Voillery, « Alexandre Exarh, la Renaissance bulgare et les débuts de la Bulgarie moderne. État des lieux et perspectives », p. 28-69. L'ensemble des informations biographiques contenues dans cet article peuvent être retrouvées dans l'ouvrage collectif bilingue Александър Ексарх и българските пътища към Европа. XIX - началото на XX век/Alexandre Exarh et les routes bulgares vers l'Europe. XIXe - début du XXe siècle (actes d'un colloque de même titre organisé par la mairie de Stara Zagora et l'Ambassade de France en Bulgarie les 7 et 8 mai 2005 à Stara Zagora). Stara Zagora, 2007, éditions Kota, 250+254 p., (
- Ivan Iltchev, La Rose des Balkans. Histoire de la Bulgarie des origines à nos jours. Traduit du bulgare par Evélina Borissova, Nicolas Botsev, Stanimir Deltchev, Roumiana Stantchéva, Rossitsa Tachéva. Sofia, éditions Colibri, 2002, p. 134-135.
Liens externes
- (de) Wer war Alexander Exarch? (biographie d'Aleksandăr Eksarh, sur le site de la Radio Nationale bulgare, consulté le 2 août 2009).
- (bg) (en) Александър Екзарх и българските пътища към Европа (Aleksandăr Eksarh et les routes bulgares vers l'Europe, biographie d'Aleksandăr Eksarh sur le site de la Radio Nationale bulgare, consulté le 2 août 2009).
- (bg) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en bulgare intitulé « Александър Екзарх » (voir la liste des auteurs)
Catégories :- Personnalité politique bulgare
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