- Gyps fulvus
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Vautour fauve
Vautour fauveGyps fulvus Classification classique Règne Animalia Embranchement Chordata Sous-embr. Vertebrata Classe Aves OrdreFalconiformesOrdre Ciconiiformes (Sibley) Famille Accipitridae Genre Gyps Nom binominal Gyps fulvus
Hablizl, 1783Répartition géographique / habitat permanent
/ zone d'hivernage
/ nidificationStatut de conservation IUCN :
Statut CITES : Annexe III ,
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sont disponibles sur CommonsParcourez la biologie sur Wikipédia : Le vautour fauve (Gyps fulvus) est une espèce d'oiseau charognard de la famille des Accipitridae.
Sommaire
Description
Comme la plupart des vautours de la famille gyps, le cou et la tête sont dénudés permettant de fouiller dans les carcasses sans se souiller les plumes. Le poids moyen d'un vautour fauve est de 8 kilos et son envergure maximale de 2,65 mètres. Il vit de 25 à 50 ans.
Mode de vie
Le vautour fauve est un oiseau planeur; lourd et massif, il utilise les courants ascendants thermiques pour planer et peut parcourir ainsi des centaines de kilomètres à la recherche de nourriture.
Alimentation
Exclusivement charognard, il se nourrit sur les carcasses de grands animaux qu'il détecte du haut du ciel grâce à sa vision adaptée. De nos jours, suite à la raréfaction ou la disparition des grands animaux sauvages (mouflons,chamois, bouquetins, aurochs), le vautour fauve se nourrit principalement d'animaux domestiques morts (moutons, vaches).
Souvent, les grands corbeaux viennent les premiers sur la charogne. Ce sont d'excellents indicateurs pour les vautours, car, très farouches, ils ne se risquent à approcher une proie que quand il n'y a plus de danger.Vie sociale
Animal social, le vautour fauve vit en groupe. Les colonies aiment avoir, près de leurs aires, des reposoirs où les grands oiseaux se rassemblent. Ces surfaces sont en général orientées au sud ou au sud-est. Elles sont situées entre 500 et 1 000 mètres d'altitude. Les vautours fauves restent en hauteur (falaises) pour profiter des courants d'air et s'élever sans fatigue.
Habitat
Montagnes, déserts et grandes étendues dégagées.
Reproduction
Entre novembre et janvier, les couples de vautours fauves se forment au sein de la colonie. Les oiseaux font alors de larges cercles par deux, au-dessus de la montagne, puis vont construire un nid. La ponte de l'œuf unique d'une couvaison se produit chaque année au mois de janvier ou de février. L'incubation dure de 50 à 57 jours. Le jeune reste au nid pendant quatre mois. L'adulte lui apporte sa nourriture qu'il doit demander avec une attitude de soumission. Il ne fera son premier vol qu'entre le 15 juillet et le 15 août.
Écologie
Victimes de leur mauvaise réputation, les vautours ont régressé dans le pourtour méditerranéen. Grâce à des programmes de protection et de réintroduction (notamment par la LPO) les vautours fauves ont reconquis certains territoires du Sud de la France. Depuis 2003 les vautours sont victimes de l'interdiction des charniers à ciel ouvert (directive européenne suite à la vache folle) qui est toujours appliquée en Espagne (un pays où les vautours sont bien représentés) et sont en manque de nourriture.
Ainsi des vautours affamés auraient attaqué des vaches encore vivantes (des vaches blessées ou en difficulté) sans qu'une preuve ne soit fournie. Le 11 mai 2007, ils auraient tué une vache en bonne santé à Ilharre, près de Bayonne, et le 11 juin de la même année, auraient tenté d'attaquer un randonneur récemment décédé[1]. Des bandes de vautours fauves à la recherche de nouveaux territoires sont aperçues à des centaines de kilomètres de leur territoire (Nord de la France, Allemagne). Actuellement (juin 2007) jusqu'à 200 vautours survolent la Belgique et les environs[2]. En France, ils avaient presque disparu; leur réintroduction a débuté vers 1990 dans les Grands Causses. Les lâchés de jeunes adultes ont permis de reconstituer une population viable. On en dénombrerait aujourd'hui (2009) entre 130 et 140 couples.
Le 24 avril 2009, un vote au parlement européen a autorisé l’utilisation des carcasses d’animaux pour nourrir les rapaces nécrophages. Une nouvelle qui pourrait permettre d’éviter les frictions entre éleveurs et vautours.
Voir aussi
Bibliographie
- Aristote, H.A., 6, 5, 562 b ; 9, 11, 615 a.
- Pline, 10, 113.
- Belon, H.O., 2, 1 ; 2, 2.
- Martine Razin, Isabelle Rebours et Christian Arthur, « Le Vautour fauve Gyps fulvus dans les Pyrénées françaises : statut récent et tendance », dans Ornithos, Ligue pour la protection des oiseaux, Rochefort, vol. 15-6, novembre 2008, p. 385-393 (ISSN 1254-2962)
Articles connexes
- Réserve naturelle de nidification des vautours fauves
- La Pompe à Jules, livre de vulgarisation scientifique sur le vautour fauve.
- Belvédère des vautours, parc en Lozère, France
Références taxonomiques
- Référence Alan P. Peterson : Gyps fulvus dans Ciconiiformes (en)
- Référence Catalogue of Life : Gyps fulvus (Hablizl, 1783) (en)
- Référence Avibase : Gyps fulvus (+répartition) (fr+en)
- Référence Fauna Europaea : Gyps fulvus (en)
- Référence ITIS : Gyps fulvus (Hablizl, 1783) (fr) ( (en))
- Référence Animal Diversity Web : Gyps fulvus (en)
- Référence NCBI : Gyps fulvus (en)
Liens externes
- Référence Oiseaux.net : Gyps fulvus (+répartition) (fr)
- Référence IUCN : espèce Gyps fulvus (Hablizl, 1783) (en)
- Référence CITES : espèce Gyps fulvus (Hablizl, 1783) (+répartition) (sur le site de l’UNEP-WCMC) (fr+en)
- Référence CITES : taxon Gyps fulvus (sur le site du ministère français chargé de l’écologie et du développement durable) (fr)
- Dossier Vautour fauve du site Leis oursoun - Carnivores et rapaces
Notes
- ↑ Nouvel observateur, 26 juillet 2007
- ↑ d'après Le Soir, journal bruxellois
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