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Guy de Chauliac
Guy de Chauliac, ou Gui de Chauliac, ou encore Gui de Chaulhac, né vers 1298 à Chaulhac et mort le 23 juillet 1368 était un chirurgien français.
Il est considéré comme le père de la chirurgie médicale, profession alors réservée aux barbiers. D'abord chanoine au cloître de l'église de Saint-Just, il devint ensuite médecin auprès de la papauté d'Avignon. Il a ainsi était le médecin des Papes Benoît XII, Clément VI, Innocent VI et Urbain V.
Sommaire
Biographie
Jeunesse
Guy de Chaulhac naît vers 1298 sur les monts de la Margeride, à Chaulhac en Gévaudan (aujourd'hui la Lozère), dans une famille modeste. Très tôt il étudie le latin auprès du curé de la paroisse qui le reconnaît comme intelligent et doué d'une forte capacité d'observation. Il décide donc de l'envoyer poursuivre ses études à Toulouse. La légende veut que la châtelaine de Mercœur lui ait payé ses études.
Ses études
Guy de Chaulhac commence ses études de médecine à Toulouse où il apprend l'anatomie. Puis il rejoint la faculté de Montpellier.
Il devint maître de médecine en 1325, et continue son apprentissage à Bologne puis à Paris, où il se parfait dans ses connaissances en anatomie. En 1340, le pape Clément VI autorise l'autopsie publique des pestiférés afin d'essayer d'arrêter ce fléau. Cette mesure permet à Guy de Chauliac d'être parmi les précurseurs de la dissection (humaine) dans le but médical.
Le chanoine
Vers 1344 il devient chanoine au monastère Saint-Just, près de Lyon. Il accède même à la prévôté de l'église. Médecin du monastère, il est habilité à pratiquer la chirurgie dans l'infirmerie du couvent.
Les papes Innocent IV puis Clément V ont été évêques de Saint-Just. C'est peut-être pour cela que Guy de Chaulhac est appelé à se redre en Avignon en 1348 pour aider à lutter contre la grande épidémie de peste.
Son travail auprès des papes
Guy de Chaulhac arrive donc au Palais des Papes afin de soigner les malades de la peste. Cependant, son dévouement au contact permanent de la maladie lui fait la contracter. Il se soigne lui même en testant sur lui des méthodes chirurgicales. Il pratique ainsi l'incision des bubons qui lui apparaissent.
Il devient alors le médecin des Papes. Durant son séjour en Avignon, quatre d'entre eux furent ses patients : Benoît XII, Clément VI, Innocent VI et Urbain V.
En 1353 il est fait chanoine avec prébende de Reims par Innocent VI, poste qu'il cessera d'honorer en 1359 pour rejoindre Saint-Just où il vient d'être fait Prévost du Chapitre
En 1367, Urbain V, lui aussi gévaudanais, le fait chanoine de Mende.
Sa disparition
Le 23 juillet 1368 il meurt dans un lieu qui n'a pas été retenu, sur la route reliant Avignon et Lyon. Il est alors inhumé au cimetière des prêtres de Saint-Just.
Son œuvre
Considéré comme le plus grand chirurgien du Moyen Âge, il laisse des écrits qui témoignent d’une intelligence pratique comme d’une grande érudition. Il publie en 1368 son important traité de Grande Chirurgie Chirurgica Magna qui est une adaptation de Inventorium sive Collectorium artis chirurgicalis medicinae déjà publié en 1340. Cette œuvre sera connue dans tout le monde latin sous le surnom de Guydon ou Guidon en référence à son prénom. Son livre a été traduit dans toutes les langues et sera partout l'ouvrage classique par excellence, rendant ainsi toutes les nations tributaires de la France.
Postérité
Un centre hospitalier universitaire de Montpellier porte aujourd'hui son nom[N 1].
Annexes
Liens internes
Notes
Sources et références
Liens externes
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