- Guillaume Cornelis van Beverloo
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Guillaume Corneille (Cornelis van Beverloo) dit Corneille[1] est un peintre, graveur et sculpteur, né le 4 juillet 1922 à Liège (Belgique), de parents hollandais, et mort à Auvers-sur-Oise (Val-d'Oise) le 5 septembre 2010[2].
Sommaire
Biographie
Après avoir suivi les cours de l’École des Beaux-Arts d’Amsterdam, Corneille commence à exposer en 1946, puis découvre le surréalisme. Cofondateur en 1948 avec Karel Appel, Eugène Brands, Constant Nieuwenhuis, Anton Rooskens et Theo Wolvecamp, du mouvement expérimental Reflex, il est l’un des initiateurs de CoBrA avec Karel Appel, Constant Nieuwenhuis, Asger Jorn et Dotremont. À ce groupe se joignent bientôt des poètes, des peintres et des écrivains dont Jacques Doucet, Alechinsky, Heerup, Reinhoud, Else Alfeldt, C.H. Pedersen, Egill Jacobsen, C.O. Hultén, Anders Osterlin, Max Walter Svanberg.
1949 Corneille entreprend son premier voyage en Afrique du Nord où il découvre le monde arabe et berbère. Première exposition (collective) à Paris avec Karel Appel et Constant à la Galerie Colette Allendy. Manifestation Cobra au Stedelijk Museum d’Amsterdam.
1953 Corneille s’initie à la gravure à l'eau-forte dans l’atelier de Stanley Hayter à Paris.
Après avoir évolué vers l’abstraction (paysagisme abstrait) après la dislocation du groupe CoBrA en 1951, Corneille revient à la figuration au début des années 1960. Impressionné par la luxuriance de la nature dans certains pays visités (Afrique, Amérique du Sud, Mexique...), il retrouve le vocabulaire expressionniste et passionné de la période CoBrA.
Dans ses œuvres récentes, empreintes de lyrisme, la femme (qui représenterait la terre dans le langage de l’artiste), l’oiseau (l’élément masculin et l’artiste lui-même), le soleil et le serpent (symboles du sexe féminin et masculin) ainsi que le chat sont omniprésents.
Ses premières sculptures en bois polychrome datent de 1992 et ses premières céramiques datent de 1954.
En 1977 sont publiés plusieurs albums photographiques consacrés à ses voyages en Afrique et à sa collection d’art africain. Il établit ses premiers contacts avec le monde asiatique (Chine, Japon, Indonésie).
1982/1992 : nombreuses expositions et développement de l’œuvre graphique entreprise dès 1948. Plusieurs monographies lui sont consacrées.
1992 : premières sculptures en bois polychrome. Séjour en Afrique pour le tournage d’un film, réalisé par Jos Wassink, qui sera diffusé à l’occasion de l’exposition conçue par Ronald A.R. Kerkhoven : Corneille, le visage Africain, au Museuon, (La Haye).
1999 : lithographe, il découvre l'aquagravure, et travaille avec les Éditions l'Estampe et leurs ateliers. l'aquagravure est une technique récente entre la sculpture et la lithographie. Ce relief convient bien au trait marqué et aux couleurs vives de Corneille.
2001 : L'Estampe consacre à Corneille une grandre exposition rétrospective, Corneille, 50 ans d'estampes, traitant des années CoBrA aux années 2000. Un livre du même nom est édité à cette occasion par l'Estampe.
2008 : un hommage lui est rendu du 12 avril au 31 août à Auvers-sur-Oise où quatre lieux exposent ses œuvres : l'église, le château, le musée Daubigny et la galerie d'art contemporain[3].
Bibliographie
- Berceuses, éd. Albin Michel CIRM/Paris Musées collection livre/laser illustrations de Corneille et berceuses de différents compositeurs contemporain, 1991, (ISBN 222605470-7).
Notes et références
- Sa notice sur le site de la BNF: La notice
- Décès du peintre néerlandais Corneille. Consulté le 05/09/2010
- Voir sur le site de l'Office Municipal de la Culture
Lien externe
Catégories :- Peintre belge
- Plasticien contemporain belge
- Artiste contemporain belge
- Peintre du mouvement Cobra
- Graveur belge
- Naissance à Liège
- Naissance en 1922
- Décès en 2010
- Peintre abstrait
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