Gramalote (Norte de Santander)

Gramalote (Norte de Santander)

7° 55′ 39″ N 72° 45′ 14″ W / 7.9275, -72.753889

Gramalote
Symboles
Blason de Gramalote
Drapeau de Gramalote
Blason
Drapeau
Informations géographiques
Pays Drapeau de Colombie Colombie
Département Flag of Norte de Santander.svg Norte de Santander
Coordonnées 7° 55′ 39″ Nord
       72° 45′ 14″ Ouest
/ 7.9275, -72.753889
  

Géolocalisation sur la carte : Colombie (relief)

(Voir situation sur carte : Colombie (relief))
Gramalote
Informations générales
Superficie 147 km2
Population 7 853 hab.
Densité 53,4 hab./km2
Gentilé Gramalotero(a)
Site http://gramalote-nortedesantander.gov.co
Carte
Carte de Gramalote
Municipalités de Colombie

Gramalote est une municipalité située dans le département de Norte de Santander en Colombie.

Sommaire

Ubication

La municipalité de Gramalote se trouve dans la cordillère orientale; son relief est d'un aspect montagneux, fort cassé et escarpé, dans certains points il présente d'attractifs secteurs rocheux.

Division administrative

La division administrative des territoires qui conforment la municipalité est de 24 zones rurales et le casque urbain. Les zones rurales: San Jorge, San José, Zumbador, Santa Bárbara, Boyacá, Violetas, La Garza, Villanueva, Ricaurte, Fátima, Cadral, San Isidro, Mirador, Triunfo, Jácome, Santa Anita, Rosario, Mongui, Piedecuesta, Silencio, Santa Teresita, Teherán, Valderrama y Miraflores.

Communes avoisinantes

Gramalote confine aux municipalités de Santiago et de Zulia à l'orient, à Sardinata et Lourdes au nord et occident, Villacaro à l'occident et Salazar au sud.

Histoire

Contexte du mouvement de colonisation en Colombie

Après la période de la Conquête Espagnole vient celle de la colonisation du territoire dans tout le Nouveau Monde. En réalité ce mouvement de peuplement qui consistait à l'appropriation des zones encore inhabitées en Colombie par l'implantation de colons pour des fins agricoles; fut initié par les espagnols d'abord, au (XVIe siècle), et continué par les créoles après, et n'a connu sa fin que au XXe. Il faut savoir que cette partie n'était pas peuplée, car il n'y avait pas d'autochtones. Ce mouvement a connu sa dernière grande campagne au XIXe siècle dans pratiquement tout le territoire national.

Colonisation de la région

La colonisation de cette région s'initie par des habitants des grandes agglomérations existantes à la fin du XVIIIe siècle et des principes du XIXe (Cúcuta, Pampelune, Salazar de Las Palmas et Ocaña entre autres). Les premiers colons que commencent à arriver le font fin du XVIIIe siècle et comme et comme il était usuel dans le mouvement colonisateur; cela était caractérisé par la prise de possession de la terre, en formant des fermes principalement grandes; mais aussi des propriétés moyennes et petites, tout cela sans une installation urbaine aucune jusqu'à l'année 1857.

Fondation

Vue du village du Nord.
Vue du village du Sud.

En cherchant établir pour les nombreux colons déjà installés un point d'échange commercial et de concentration pour faciliter des services comme l'éducation ou les services religieux; don Gregorio Montes établit la fondation de la première municipalité le 27 novembre de 1857 sous le nom de Calderos (fr. Chaudrons). C'est le fondateur qui cède des terrains de sa propriété pour la construction du premier oratoire et du hameau. Dans le premier temps le hameau naissant de Calderos a fait partie de la municipalité de Salazar de Las Palmas, dont la fondation date de 1583. Le premier nom, Calderos, lui a été simplement donné par la rivière la plus proche, la Caldera.

Le 7 octobre 1864 le hameau deviens district; en portant le nom de Galindo par acte de l’Assemblée Corporative du département de Santander. Cet acte, de caractère politique était complètement contraire à la volonté des habitants, puisque ce nom lui était attribué en souvenir du Général libéral [Teodoro Galindo] qui, durant l'une des guerres civiles du XIXe siècle, a essayé de prendre militairement le village et que face à la résistance de la population fut assassiné sur le chemin de Salazar. Le nouveau nom s'utilisait uniquement dans les actes écrits officiels, par le reste des habitants reconnaissent que le nom de Calderos.

Le 1er janvier 1865, Galindo devient commune, ayant pour maire Don Abelardo Madariaga et comme juge Don Timoteo Rolón.

Création de la paroisse

Depuis la fondation, Calderos conta avec un temple, bien que l'Évêque de Pampelune, dont dépendait le secteur n'avait pas encore établi la fondation de la paroisse. La première chapelle, qui du fait de pas être encore une paroisse ne disposait pas de prêtre stable, n'était utilisée que pour la prière et pour le sacrifice Eucharistique pendant les passages sporadiques d'ecclésiastiques. Les ruines de celle-ci sont celles qu'on peut encore voir dans la partie nord du village.

La paroisse a été érigée par un décret épiscopal de l'ordinaire de Nouvelle Pampelune, Monseigneur Bonifacio Antonio Tasco. Le premier curé de Galindo a été don Secundino Jácome, et la date de commencement du fonctionnement de la paroisse est celle du 7 janvier 1866, établie avec l'invocation à l'Archange Raphaël. La zone d'influence de cette paroisse incluait des secteurs de ce qu'est aujourd'hui Sardinata et Lourdes

Reubication et changement de nom

Dès les années 70 du XIXe siècle on commence à projeter la restitution du village, pour considérer que l'emplacement antérieur se trouvait dans une topographie trop escarpée et que par conséquence était peu apte au développement futur de la municipalité. Les opinions des habitants étaient divergentes sur la nécessité du déplacement et les alternatives de celui-ci. Mais dès un premier temps l'actuelle position est celui qui a compté avec plus une adhésion. Suite au tremblement de terre de 1875 et grâce nombre de personnes établies dans le village, de plus en plus grand, on prit la décision définitive de la reubication. Celle-ci se discute entre 1880 et 1883. Finalement, par initiative du prêtre Domiciano Antoine Valderrama, il est décidé de transférer le village à son lieu actuel.

On commence alors la création du nouveau Galindo, dans l'actuel lieu de Gramalote, principalement la construction de l'église dédiée, ainsi que le précédent oratoire, à l'Archange Raphaël.

L'église s'est seulement terminée aux années 40 du XXe siècle et elle est décorée de vitraux, des fresques et des images religieuses qui ont été offertes à la paroisse par de diverses familles au long de la construction et dans lesquelles on peut encore lire les noms des bienfaiteurs. Les tympans de la plus grande coupole reproduisent des scènes bibliques. En 1910 on installe dans la tour orientale l'horloge lunaire. Ses tours et façade ont été reconstruites pour le premier centenaire de la fondation en 1957 par initiative du père Samuel Jaimes, en donnant sur l'ensemble une géométrie beaucoup plus d'esvelte et mieux proportionnée. L'église contait en plus d'un superbe un retable sur l'autel mayeur et d'un ambon en bois de taille, que malheureusement furent démontés au début des années 70 du XXe siècle, suite aux indications du Concile Vatican II, comme il est arrivé dans la grand partie du monde [catholique].

Les vestiges que permettent de rappeler l'existence de l'ancien Calderos; que les habitants nomment encore Pueblo-Viejo (Vieux-Village) sont rares et restent ignorés. La réticence de quelques habitants à quitter la première implantation; ont conduit à la décision de l'Évêque de Pampelune de démolir le premier oratoire et ainsi motiver les habitants récalcitrants à se déplacer vers la nouvelle implantation. De Calderos persistent seulement les ruines qui encadrent celle qui était la voie centrale, dénommée " Callle de la Jeringa" (Rue de la seringue).

Avec elle la Constitution de la Colombie de 1886, les attributions de la pyramide administrative de la Nation sont révisées et celle-ci permet aux communes de changer le nom de la municipalité de une initiative propre. Ainsi en 1888; cette opportunité et saisie et on opte pour le nom de Gramalote, qui provient peut-être de la plante graminée présente dans la zone qui était le forage principal pour le bétail disponible dans le secteur.

Eglise et presbitaire.

También del siglo XIX data la implantación del café en la agricultura de esta región del pais. Implantación que se impuso como prinicpal fuente de recursos.

Entre les premières familles implantées on peut citer, Angarita, Anto, Ayala, Ballesteros, Belfini, Berti, Botello, Bruno, Buono, Bayona, Cardenas, Castellanos, Delfino, Escalante, Galvis, Gomez, Guerrero, Gutiérrez, Hernandez, Ibarra, Jacome, Lazaro, Luzardo, Madariaga, Mantilla, Molina, Montez, Ordoñez, Ortega, Palacios, Pascual, Peñaranda, Rojas, Rolón, Romero, Sánchez, Valderrama, Vermont y Yañez.

Par la suite la fondation des municipalités de [Lourdes] et Sardinata et le tracé de la route de Cúcuta font de Gramalote un pas obligé vers eux et imprime à la commune un développement d'une abondante activité commerciale des produits agricoles et de biens de consommation.

À la fin du XIXe siècle deux communautés religieuses féminines s'installent dans la municipalité; qui apportent ce qui durant beaucoup de temps serait sa seule source de santé et d'éducation. D'abord les Filles de la Charité de Saint Vicent de Paul Sain elles fondent et construisent l'hôpital du même nom et plus tard la communauté des Sœurs Betlemitas que sous la conduite de la mère Encarnación; fondent et construisent le collège Sacré Coeur de Jesús. L'un et l'autre avaient une envergure qui leur permettait d'être centre de santé et d'éducation non seulement de la municipalité mais de la région. Le collège, persiste de nos jours, avec une grande vitalité et grâce aux aides de l'état, mais dirigé par la communauté une fondatrice. L'hôpital quant à lui étatisé d'abord, a conservé, avec autorisation des autorités d'état, la présence de la communauté religieuse est autorisée, mais par la suite il a été privé des sœurs. À partir de ce moment l'hôpital commence commence à perdre compétences et ressources, l'état ne pouvant pas remplir le vide qu'il a généré.

Aux années 50 le tracé de la route Gramalote-Sardinata qui est une sortie vers l'atlantique par Ocaña, permit à la localité, pendant quelques années, d'être un pas de voyageurs et de commerçants. El olvido burocrtático de la administración central hizo que la ampliación y pavimentación de la carretera a Cúcuta se viera retardada hasta los años 90, marcando un retrazo en el desarrollo de la economía de la región.

Dans les années 60 se fondent deux nouveaux lycées, le premier d'éducation d'état et pour l'éducation littéraire et scientifique, nommé Simón Bolivar, le deuxième préparant au bac agricole, nommé Collège Vocationnel. Finalement en années 90 [des Clarisses] installent une communauté dans le village.

Le café est la principale source de revenus de la région.

Economie

Festivités

Semaine Sainte et Pâques

Fête de la Patronne. Notre Dame de Monguí

Histoire de l'image

Festivités de Noël

16 et 24 décembre

Autres institutions

Gallerie d'imagenes de Gramalote

  • Instituto Departamental Sagrado Corazón de Jesús: Comunidad de las Hermanas Betlemitas
  • E.S.E Hospital San Vicente de Paul, fundado por las Hijas de la Caridad de San Vicente de Paul
  • Convento de Hermanas Clarisas
  • Parroquía San Rafael de Gramalote
  • Registraduria nacional del Estado Civil
  • Gobernación del Norte de Santander

Liens externes

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Gramalote (Norte de Santander) de Wikipédia en français (auteurs)

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