- Gouffre Berger
-
Gouffre Berger Coordonnées Pays France Région Rhône-Alpes
Département de l'Isère
Massif du VercorsLocalité voisine Engins Signe particulier gouffre naturel modifier Le gouffre Berger a été découvert le 24 mai 1953 par Joseph Berger. De 1953 à 1963, il fut considéré comme le gouffre le plus profond du monde, ravissant le titre au gouffre de la Pierre-Saint-Martin qui lui a repris en 1964, après de nouvelles explorations.
Sommaire
Géographie
L'entrée se trouve sur le plateau de Sornin, territoire de la commune d'Engins, dans le massif du Vercors.
Formation
Le réseau s'est formé grâce à l'infiltration d'eau de pluie tombée sur le plateau.
Exploration
Le gouffre est découvert le 24 mai 1953 par le spéléologue Joseph Berger et ses compagnons Louis Eymas, Géo Mathieu et Marc Jouffray.
Dès le 26 octobre de la même année, il est établi, grâce à la coloration des eaux du gouffre, que celui-ci est en correspondance avec les cuves de Sassenage, situées plusieurs kilomètres à l'est et à plus de mille mètres en contre-bas.
En 1955, une expédition descend à la cote de -985 mètres. (Georges Garby, spéléologue, notamment au Gouffre Berger, Vercors, Août 1955. Premier moins mille mondial)[1]. Cette notoriété provoque une demande des responsables de l'association Bourguignonne Culturelle(dont Georges Garby est d'ailleurs membre du CA). Cette demande débouche sur l'organisation d'une tournée de conférences composée de projections de diapositives illustrant le récit des explorations en cours. Ces projections se font dans les départemnts, 21,25,52,71 et 89. Et épisodiquement à l'occasion de stages de clubs spéléo. En 1981, le réseau du Gouffre Berger est presque totalement découvert avec ses multiples entrées (puits Marry, Gouffre Jean Noir, Scialet des Rhododendrons, Gouffre des Elfes, Gouffre de la Fromagère). Le 15 février de la même année, Fred Poggia atteint la profondeur de -1 198 mètres.
Le 21 février 2010, une neuvième entrée, la plus haute à ce jour, La Laitière Mutante, est découverte par Cédric Lachat qui l'explore avec son club « les Furets Jaunes de Seyssins », portant la profondeur à -1 323 mètres[2].
Bibliographie
- Opération -1000 par Jean Cadoux, Jean Lavigne, Géo Mathhieu, Louis Potié. - Grenoble : Édition de Grenoble, 1955.
- Réédition : Opération -1000, idem. - Marseille : Édition Jeann Lafitte. 261 pages ; ISBN : 9 782862 762326
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site du Comité Départementale de Spéléologie de l'Isère
- Site du Spéléo Secours Isère (SSSI)
- Conditions de visite, histoire et topo du gouffre
- Site sur la spéléo contenant une topo plus précise de la cavité
- Interclubs Berger 2006
- Images sur www.troglophil.de
- Paris Match n°333 p 35
- http://ffspeleo.fr/article.php?rub_id=4&art_id=275
Catégorie :- Grotte de France
Wikimedia Foundation. 2010.