GSsA

Le Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA) a été fondé le 12 septembre 1982. Il est à l'origine de plusieurs initiatives visant à abolir l’armée en Suisse.

L'un de ses slogans est « L'armée, ça tue, ça pollue et ça rend con ».

Arguments

Plusieurs points sont mis en avant dans l'argumentation du GSsA :

coût 

l'armée suisse a un budget de plusieurs milliards de francs suisses par an (9 milliards en 2001), des fonds qui pourraient être utilisées dans d'autres domaines

absence de menace militaire 

les menaces ont changé et l'armée ne serait dès lors plus nécessaire

impopularité 

l'armée suisse n'aurait, selon le GSsA, pas la cote dans la population. En fait, si un sondage mené par le Sonntags Blick (presse de boulevard) indique que 46% des Suisses voudraient abolir l'obligation de servir alors que 44% se prononcent pour son maintien ^[1], la population Suisse est par contre largement favorable au maintien de l'armée : 78.1% des votants ont refusé en 2001 la suppression de l'armée, demandée par une initiative du GSsA (le taux de participation était de 37,93%, soit un taux habituel pour des votations en Suisse)^[2].

pollution 

l'armée suisse serait une source de nuisances pour la nature et la population

exportation du matériel de guerre 

le GSsA lutte contre les exportations de matériel de guerre afin de « mettre un terme au commerce de la mort » et d'apporter un « signe fort en faveur d'un monde plus pacifique » ^[3].

remplacement avantageux par le service civil 

l'armée pourrait être remplacée par le service civil, qui, selon le GSsA, serait suffisant pour assurer la sécurité en Suisse. Cet argument est contredit par le dernier rapport officiel sur la politique de sécurité (RAPOLSEC 2000) et par le fait que les risques de guerre, notamment dus au terrorisme, restent importants.

Références

Voir aussi

Articles connexes

• Armée suisse, en particulier la section concernant le service militaire et le service civil

Liens externes

• (fr) Site officiel
• Groupe pour une Suisse sans armée en français, allemand et italien dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.

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