- Fusillade de Carcassonne
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Le 29 juin 2008 à Carcassonne (Aude, France), au cours d’une démonstration publique du 3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine, qui simulait une prise d’otages, dix-sept personnes ont été touchées par un tir en rafale d'un fusil FA-MAS chargé de balles réelles, par accident. Le sergent avait en effet gardé des balles réelles dans un chargeur de cartouches à blanc[1].
Il n’y a eu aucun mort, toutefois 17 personnes ont été touchées, dont plusieurs enfants, certaines grièvement. Cet accident a provoqué la démission du général d'armée Bruno Cuche à cause officieusement de cet accident[2]. Nicolas Sarkozy a critiqué violemment le général d’armée ainsi que toute la chaîne de commandement, traités d’« amateurs »[3].
Les auditions judiciaires de militaires qui ont suivi ont mis en cause l’organisation du régiment. Selon France Info, cinq soldats ont dit à la justice qu’il était habituel dans le régiment que des balles réelles soient gardées après un exercice, contrairement au règlement[4].
Le 7 janvier 2009, le sergent responsable de la fusillade s'est vu notifier sa radiation de l'armée active par un courrier envoyé au 3e RPIMa par le Chef d'État-Major de l'Armée de Terre. Il reste cependant mis en examen pour blessures involontaires.
Notes et références
- Le Figaro, 30 juin 2008
- Le point (4 juillet 2008) D’après le chef d'état-major des armées, repris par
- Le point (4 juillet 2008) D’après le journaliste Jean-Dominique Merchet, qui anime un blog sur le site du quotidien Libération, repris par
- L'armée mise en cause après la fusillade de Carcassonne en juin, Reuters, 10 septembre 2008
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