- Balle à blanc
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Cartouches à blanc de Yugoslavian 7,9 mm (7,92 × 57 mm ou 8 × 57 Mauser), pour M48 (copie yougoslave du K98k).
Une balle à blanc ou cartouche à blanc est une munition de petit calibre ne comportant pas de projectile (tel qu'une balle), mais seulement une charge de poudre (souvent réduite) dans un étui habituellement en plastique (armes de tir) ou en laiton (armes d'alarme). Ces cartouches sont souvent de couleurs différentes des vraies cartouches afin d'éviter un maximum d'accidents.
En fait, l'expression habituelle « balle à blanc » est illogique : le mot « balle » désigne le projectile lui-même. Or une balle à blanc ne comporte justement aucun projectile. Les expressions « cartouches à blanc » ou « munitions à blanc » sont techniquement plus appropriées, mais peu usitées.
Utilisation
L'utilisation des munitions à blanc est fréquente :
- pour l'entraînement des troupes.
- lors de manifestations militaires publiques ou de reconstitutions historiques. Il y a eu à Carcassonne en 2008, lors d'une journée portes ouvertes au 3e RPIMa, un accident faisant 17 blessés, un chargeur à blanc ayant été accidentellement remplacé par un chargeur à balles réelles.
- lors des cérémonies commémoratives ou des funérailles militaires.
- dans les tournages de cinéma et de télévision.
Dans tous ces cas, l'usage de munitions à blanc répond à deux impératifs :
- la sécurité ;
- l'immersion : il faut que donner un effet réaliste. Les détonations des armes à feu participent ainsi au « spectacle » au moins autant que les effets pyrotechniques.
Elles sont aussi utilisées lors de la constitution des pelotons d'exécution : toutes les armes utilisées sont chargées à balle réelle, sauf une, chargée à blanc, de sorte que chacun des tireurs puisse douter qu'il ait réellement tué le condamné.[réf. souhaitée]
Danger
Bien que les cartouches à blanc soient dépourvues de tout projectile, leur utilisation n'en est pas moins dangereuse : à courte distance ou à bout portant, ces munitions sont capables d'occasionner des blessures graves (brûlures par exemple) ou même de tuer.
Bibliographie
- Pierre Joseph Bonnette, Dangers des tirs à blanc : Effets dynamiques et vulnérants des cartouches à fausse balle, Paris, Maloine, 1907, 232 p.
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