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FreeLens Contexte général Champs d’action Espace d'échange et de réflexion, FreeLens œuvre pour le rayonnement de la photographie en agissant comme un laboratoire à idées, d'accompagnement, de valorisation et de transmission des patrimoines et des connaissances. Zone d’influence Photographie Photojournalisme Fiche d’identité Forme juridique Association loi de 1901 reconnue d'utilité publique Fondation 1962 Siège central Paris, France Origine française Personnage(s) clé(s) Roger Pic, Patrick Bard, Wilfrid Estève, Robert Doisneau, Lorenzo Virgili, Julien Cassagne Président(e) Wilfrid Estève Secrétaire
général(e)Alain Lebacquer Site web www.freelens.fr modifier FreeLens, pour une photographie d'utilité publique, anciennement appelée Association Nationale des Journalistes Reporters Photographes et Cinéastes-Freelens, est une association reconnue d'utilité publique. En créant un espace d'échange et de réflexion entre les chercheurs, les penseurs, les enseignants, les professionnels de l'image et le grand public, FreeLens œuvre pour le rayonnement de la photographie et du photojournalisme en agissant comme un laboratoire à idées, d'accompagnement, de valorisation et de transmission des patrimoines et des connaissances.
En septembre 2008, FreeLens fonde Photojournalisme.fr, site Web consacré à la photographie d'information, visant à assurer une passerelle entre les professionnels de l'information et le grand public.
En 2010, l'association FreeLens cofonde, avec l'Union des photographes créateurs, l'Union des photographes professionnels (UPP).
Sommaire
FreeLens, pour une photographie d'utilité publique (depuis 2010)
Depuis 1962, les questions de sens autour de la photographie sont au cœur de la démarche deFreeLens. Hier, première organisation professionnelle regroupant les acteurs du photojournalisme, de la photographie sociale, du documentaire, certains humanistes et cinéastes, FreeLens se tourne aujourd'hui vers la photographie dans son ensemble, s'ouvre à une diversité de publics et s'inscrit dans une démarche d'utilité publique.
En créant un espace d'échange et de réflexion entre les chercheurs, les penseurs, les enseignants, les professionnels de l'image et le grand public, FreeLens œuvre aujourd’hui à une autre échelle, pour le rayonnement de la photographie en agissant comme un laboratoire à idées, d'accompagnement, de valorisation et de transmission des patrimoines et des connaissances.
Freelens a été reconnue établissement d'utilité publique en avril 2011.
L'ANJRPC-FreeLens (1962-2009)
L'ANJRPC-FreeLens, anciennement appelée Association Nationale des Journalistes Reporters Photographes et Cinéastes-Freelens, était une association qui avait pour but d’établir et de faire prévaloir, au sein du grand public, de la profession et de ses utilisateurs, une éthique et une déontologie de la photographie d’information assurant un bon usage de celle-ci dans le refus de la falsification du réel et la préservation de la dimension artistique de la discipline.
C’était un pôle de réflexion qui de 1962 à 2009 a valorisé l'identité des photojournalistes, leur démarche et la qualité de l’information dont ils sont les vecteurs. Elle défendait l’exercice de leur métier, le droit et la liberté d’informer, le statut social et le Code de la propriété intellectuelle garant de ses valeurs. L'association diffusait auprès des écoles professionnelles, des photojournalistes, des collectifs et des agences de presse, les informations sur la situation du photojournalisme et du droit social en France. Elle intervenait auprès de plusieurs commissions, tables rondes, instances et négociations en cours, pour préserver les droits des photographes qu’elle représente en concertation avec les partenaires sociaux et sociétés d’auteurs, et plus largement le respect d'une information par l'image de qualité.
FreeLens a initié, en juin 2000, un mouvement spontané en réaction à des contrats abusifs émanant de groupes de presse et rédigé un manifeste signé par 2 500 photographes. La dénonciation médiatique de ces contrats ainsi que le débat organisé durant le festival de photojournalisme Visa pour l'Image à Perpignan a eu pour effet de mettre un frein à ces pratiques.
En septembre 2008, FreeLens a fondé Photojournalisme.fr, site Web consacré à la photographie d'information et aux photojournalistes, visant à assurer une passerelle non seulement entre les professionnels de l'information, mais aussi avec le grand public.
En 2010, l'ANJRPC-FreeLens cofonde avec l'Union des photographes créateurs l'Union des photographes professionnels (UPP) première organisation professionnelle de photographes en France. L’association a poursuivit entre 1962 à 2009 les activités suivantes :
- défense du droit à l’information et de la liberté d’informer, en particulier par l’image, en France et dans le monde ;
- pédagogie au sein de la profession, des écoles, des centres de formation et du grand public, en vue de permettre à celui-ci de décrypter les images et de se soustraire aux manipulations ;
- organisation ou de facilitation de rencontres et d’échanges entre responsables publics et privés, professionnels de l’information, chercheurs et universitaires ;
- réflexion sur les nouveaux moyens et supports d’information et leurs conséquences dans les sociétés contemporaines ;
- encouragement à la réflexion des professionnels de l’information sur leurs responsabilités à l’égard du public ;
- collaboration, en toute indépendance, avec les institutions non gouvernementales ou gouvernementales qui œuvrent dans le même but ;
- échanges avec ses partenaires habituels (autres associations de journalistes ou de photographes ; sociétés d’auteurs ; syndicats de journalistes, d’agences photographiques, d’éditeurs ; festivals de photographie ; institutions et pouvoirs publics ; centres de formations professionnels ; écoles et universités) ;
- sensibilisation de l’opinion publique aux problèmes de la liberté de la presse et de l’indépendance des journalistes ;
- réflexion et d’initiative pour améliorer la sécurité des journalistes, en particulier dans les zones de conflits ;
- lutte contre toutes les mesures de nature à restreindre la liberté de la presse et à menacer la confidentialité de ses sources ;
- défense de l’identité sociale et culturelle ainsi que des droits matériels et moraux des professionnels de l’information et de l’image, y compris par les voies judiciaires ;
- soutien, de la façon qu’elle juge appropriée, à l’adoption de traités, conventions, lois et autres mesures propres à garantir la liberté de la presse ;
- empêchement, par tous les moyens en son pouvoir, de l’utilisation de supports médiatiques aux fins de campagnes à caractère racial ou discriminatoire, et d’action pour prévenir une telle utilisation, y compris par les voies judiciaires appropriées, pour obtenir sa cessation ;
Présidence
L'association a été présidée notamment par Robert Doisneau, Roger Pic, Patrick Bard et Lorenzo Virgili. En quatre décennies, elle a fédéré de grands acteurs du photojournalisme : Henri Cartier-Bresson, Raymond Depardon, Gisèle Freund, Marc Riboud, Sebastião Salgado.
L'association est présidée, depuis 2004, par Wilfrid Estève, Patrick Bard a été président d'honneur de 2009 à 2011.
Citations
- « Alors que la photographie est devenue un produit de consommation, il est nécessaire de réagir. Allons-nous à notre tour, encourager une consommation boulimique de l'information et renforcer un sentiment d'urgence ? Nous contenter d'alimenter les machines à illusions que sont les banques images et de submerger, d'intoxiquer le public de photographies ? Le traitement présent de l'actualité ne risque-t-il pas de conduire à un état de malbouffe médiatique ? Dans ce marché de la surconsommation, il est essentiel de prendre du recul, d'analyser, de ne pas lâcher le fil de notre histoire. Essayer de ne pas se focaliser sur des événements en délaissant les conditions profondes qui en sont les causes. »
- « La photographie contemporaine est à la croisée des chemins. Les générations précédentes se sont, par exemple, inscrites dans une démarche journalistique autour du témoignage. Qu'en est-il aujourd'hui ? Il est inhabituel en France qu'un jeune photographe se revendique du photojournalisme, développe un angle pertinent et affirme un point de vue. Or, faire disparaître les traces de positions politiques du reportage revient à faire un contresens absolu sur sa nature même. C'est désincarner le rêve et la révolte. En entrant dans l'histoire, la photographie a perdu son désir de transformer le monde. »
- « N'oublions pas que l'exclusion, c'est aussi être privé du regard de l'autre et que la manière d'informer, de s'informer est un enjeu démocratique majeur. » Wilfrid Estève, président de FreeLens.
Voir aussi
Liens externes
Wikimedia Foundation. 2010.