- François Bouché
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François Bouché François Bouché Naissance 17 juillet 1924
Sermiers (Marne)Décès 18 avril 2005 Nationalité Français Activité(s) Sculpteur, dessinateur Formation Beaux-Arts de Paris Œuvres réputées Sculptures monumentales à Marseille, Salon de Provence et Cassis Influencé par Marcel Gimond, Henri Laurens, Constantin Brancusi, Germaine Richier, Ossip Zadkine modifier François Bouché, né le 17 juillet 1924 à Sermiers (Marne) et mort le 18 avril 2005[1] à Marseille (Bouches-du-Rhône), est un sculpteur et dessinateur français.
Résistant, membre du commando communiste Vaillant-Couturier, il réalise une de ses premières œuvres pour le premier mémorial des martyrs de la Résistance au Mont-Valérien à Suresnes (Hauts-de-Seine)[1]. François Bouché fréquente de nombreux « maîtres » dont les principaux sont Marcel Gimond, Henri Laurens, Constantin Brancusi, Germaine Richier et Ossip Zadkine.
Sommaire
Biographie
C'est en découvrant le métier de Christier (statuettes en ivoire) lors de ses onze ans chez un artisan voisin, que François Bouché déclare qu'il sera sculpteur. A 14 ans, François participe à la restauration de la Cathédrale de Reims éprouvée par les bombardements de la Première Guerre mondiale. C'est alors que la sculpture lui est vraiment révélée. En octobre 1940, François quitte sa famille pour l'école des Beaux-Arts de Paris qu'il fréquente jusqu'en 1946. Il est reçu Major en 1942. Les petits boulots lui permettent de survivre difficilement jusqu'à la fin de ses études sans entamer pas sa passion[2].
Professeur de l'enseignement technique à paris de 1947 à 1951, puis professeur à l'École supérieure des Beaux-Arts de Marseille. A cette date il fait un voyage d'étude au Maroc, et en 1953, chargé d'une étude en Grèce sur les Idoles cycladiques. Son évolution dépend des techniques employées. Il entame en 1956, une nouvelle recherche sur le métal comme moyen d'expression, comme en témoignent: Le duel, Lucrèce, Le jugement de Salomon. Il utilise l'argent et l'acier inoxydable pour le Christ de l'église St Georges à Marseille en 1961. Il revient aux petits bronzes et à la terre cuite en 1963[3].
Son œuvre
Pour François Bouché le dessin a toujours été un moyen d'expression privilégié : pas de sculptures sans dessins préparatoires. De la, ses expositions sont parfois uniquement consacrées au dessin. Le MOMA (le Musée d'Art Moderne de New York) fera l'acquisition de quatre dessins (1950), six au Musée de Berne (1948), quatre au Musée Van Der Felz à Amsterdam (1946). On retrouve ses œuvres, sculptures, dessins, mais aussi peintures chez de nombreux collectionneurs, particulièrement en Italie, pays avec lequel il entretenait des rapports privilègiés (bon nombre de ses œuvres en bronze seront coulées chez le fondeur Venturi à Bologne,ou il retrouvait régulièrement son ami Berrocal).
Dans sa ville d'adoption, Marseille, et ses environs on peut admirer quelques unes des œuvres de François Bouché :
- les 2 sculptures de Nostradamus à Salon de Provence, sculptures monumentales, la 1ère en plaques de cuivre soudées, (une tonne, haute de 4 mètres), restaurée après un accident de la circulation et érigée Place de l'Ancienne Halle devant le musée de la Crau et la seconde qui remplaçait la sculpture accidentée, en aluminium (haute de 10 mètres) ;
- la Méditerranée (6 tonnes de grès cuit à Uzès) pour le port autonome de Marseille et qui accueille toujours les voyageurs ;
- le Bruit de la mer pour la ville de Cassis ainsi que le Monument aux Morts et une sculpture dans le jardin public;
- le Grand Crucifix, sculpture monumentale en acier inox et argent dans l'Eglise Saint Georges de Marseille ;
- une sculpture monumentale pour l'Etat, Hommage à Léonard de Vinci, (acier poli) au Collège des Remparts à Marseille ;
- Messidora, sculpture en marbre blanc de 5 tonnes, taillée à Carrare et installée au Square des frères Ambrogiani (allées Turcat Méry - Marseille) ;
- le buste d'Antonin Artaud, bd du jardin zoologique, à l'entrée du jardin du palais Longchamp, au métro Cinq Avenues Longchamp.Son œuvre ultime, le buste du compositeur Henri Tomasi sculpté à la demande de sa famille.
François Bouché a été incinéré à Marseille le 20 avril 2005.
Bien qu'ayant refusé les compromissions, de nombreux critiques le situent comme « l'un des grands sculpteurs de ce siècle ».
« La commande idéale est celle que l'on se fait à soi-même. »
— François Bouché
Distinctions
Il est lauréat hors concours de l'Institut de France, logiste au Grand concours de Rome, grand prix de L'Académie de Provence, Membre de l'Académie de Marseille. Il est professeur aux Beaux Arts de Luminy et membre de L'Académie des Sciences, des Arts et des Lettres de Marseille
Bibliographie
- Dictionnaire Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, éditions Gründ, janvier 1999, 13440 p. (ISBN 2700030125), p. 620
- Thierry Galibert, Itinéraire d'un sculpteur-Hommage à François Bouché, éditions Saint-Lambert (Marseille), mars 1989, 60 p.
- Raoul Devilliers, Hommage à François Bouché, 1989
- Danielle Giraudy, « Éloge à François Bouché », dans [précision nécessaire], 22 février 2007
Notes et références
- « Cultures – Culture, l'essentiel », dans L'Humanité, 20 avril 2005
- (fr) Raoul Devilliers 1989, p. 3-4
- (fr) Dictionnaire Bénézit 1999, p. 620
Catégories :- Sculpteur français du XXe siècle
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