- Feux de détresses
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Avertisseur spécial de véhicule
Les avertisseurs spéciaux sont des dispositifs permettant de signaler des véhicules ayant une mission particulière, en général :
- soit dont le positionnement les rend vulnérables aux accidents : véhicules de travaux sur la chaussée, véhicules d'intervention en cas d'accident, véhicules lents ou encombrants (convoi exceptionnel) ;
- soit dont la mission a un caractère d'urgence les autorisant à s'affranchir de certaines contraintes de la circulation (feux tricolores, priorités…) comme les véhicules de police et de gendarmerie, pompiers, ambulances, des douanes, et les véhicules de transport de greffons.
Les avertisseurs normaux (ceux disponibles sur tous les véhicules) sont :
- l'avertisseur sonore « Klaxon » ;
- les appels de phare, alternance feux de croisement/pleins phares ;
- les clignotants ;
- les feux de détresse (warning) ;
- les feux de position : lanternes avant, feux rouges arrière ;
- les feux d'arrêt.
On a typiquement deux types d'avertisseurs spéciaux :
- les avertisseurs sonores (sirènes)
- les avertisseurs lumineux :
- gyrophares (feux tournants), inventés au début du XXe siècle par Julien Pecoud-Bouvet, gendarme lyonnais qui préconisa leur diffusion à l'ensemble des véhicules officiels ;
- feux à éclat (flashs), pouvant être placés sur le toit ou bien sur l'avant du véhicule, parfois à l'intérieur des optiques de phare (feux dits « de pénétration »), ou encore à l'arrière ;
- « appels de phare automatiques » : les phares avant gauche et droit alternent feux de croisement/pleins phares en opposition.
Avertisseurs spéciaux en France
En France, on distingue trois types de véhicules ayant droit aux avertisseurs spéciaux :
- les véhicules lents ou encombrants
- ils sont équipés de gyrophares ou feux à éclat orange ou jaune ;
- cela comprend les tracteurs et moissonneuses batteuses, les convois exceptionnels, les véhicules d'intervention et de travaux sur la route, les éboueurs ;
- les véhicules d'intérêt général bénéficiant de facilités de passage
- ils sont équipés de feux à éclat bleus et d'avertisseurs sonores dits « trois-tons » : alternance des notes « do-mi-do-silence… »
- cela comprend les ambulances de transport sanitaire, véhicule d'intervention d'Électricité de France et de Gaz de France, du service de la surveillance de la Société nationale des chemins de fer français, de transports de fonds de la Banque de France (cependant escortés par la Police ou la Gendarmerie, leur donnant de fait un intérêt prioritaire), des associations médicales concourant à la permanence des soins, des médecins lorsqu'ils participent à la garde départementale, engin de service hivernal (par exemple salage des routes) et, sur autoroutes ou routes à deux chaussées séparées, véhicule d'intervention des services gestionnaires de ces voies ;
- les véhicules d'intérêt général prioritaires
- ils sont équipés de gyrophares bleus et de sirènes dites « deux-tons » : alternance de deux notes en continu
- police et gendarmerie : « ré-la… » d'une demi-seconde chacune
- sapeurs-pompiers : « si-la… » d'une seconde chacune
- smur : « fa-la… » d'une seconde chacune
- véhicule des services de police, de Gendarmerie, des douanes, des services d'incendie et de secours, d'intervention des unités mobiles hospitalières et du ministère de la justice affecté au transport des détenus.
À noter que le deuxième ton Gendarmerie est légèrement supérieur à celui de la Police nationale et que celui du Samu est intermédiaire. Il est prévu à l'avenir que les pays européens utilisent des avertisseurs sonores à tonalité américaine, y compris en France.[réf. nécessaire]
La détention d'avertisseurs spéciaux est réservée aux véhicules listés dans le règlement, et pour ces véhicules, l'utilisation est réservée aux situations l'exigeant.
Bibliographie
- code de la route, articles R.311-1, R.313-27 à R.313-31, R.313-34 à R.313-35, R.416-3
Voir aussi
Catégorie : Sécurité routière
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