- Famille de Mahomet
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La famille de Mahomet est composée par plusieurs membres, de nombreux ouvrages présentent des indices sur ce qui a été l'entourage proche de Mahomet.
Sommaire
Généalogie d'après Tabari[1]
Abraham
Père des PatriarchesIsmaël Qaidâr Hamal Yaschdjob Ya`rob Homaisa Odad Odd `Adnan Ma`add Nizâr Modhar d'Elyâs Modrika Khozaima Kinâna Nadhr Mâlik Fihr Ghâlib Lowayy Ka`b Morra Kilâb Qoçayy `Abd-ManAf Hâschim `Abdou'l-Mottalib Abû Tâlib Abu Jahl Abu Lahab `Abdallah al-Harîth Zoubaïr Hamza `Abbès `Ali Mahomet Parents
Sa mère est Amina bint Wahb et son père, mort peu après sa naissance, Abd Allah ibn Abd al-Muttalib.
Les épouses
Article détaillé : Épouses de Mahomet.Selon ses biographes, Mahomet aurait eu en tout quinze épouses[2] tout au long de sa vie. Dans son livre La chronique, Tabari signale que Mahomet aurait convoité cinq femmes et qu'il avait deux esclaves dont l'une « Maria fille de Siméon le Copte »[3], lui donna un fils, Ibrahîm, qui mourut à l'âge de deux ans. « Il avait parfois en même temps onze femmes, parfois neuf et parfois dix. Quand il mourut, il laissa neuf veuves. » [2]. Un peu plus loin, Tabari signale que selon d'autres traditions, Mahomet aurait épousé vingt femmes et qu'« il y a en outre cinq femmes que le prophète a convoitées, mais qu'il n'a pas épousées »[4].
Après le décès de Khadija, sa première épouse, il épouse la veuve Saouda, puis, pratique conforme aux normes et aux valeurs de l'Arabie de l'époque et toujours actuelle dans certains pays[5], âgé d'environ 50 ans, il épouse Aïcha fille d'Abu Bakr et âgée de 6 ans. Trois ans plus tard, il consomme le mariage ; elle a 9 ans[6].. En 627, il se marie avec Rayhana, une juive, puis en 629 avec Myriam, une chrétienne ; la même année, il se marie avec Safiyya une juive dont il a torturé puis tué le mari[7].
À la fin de sa vie, Mahomet aurait eu neuf femmes[8], dont une esclave chrétienne copte qui lui avait été donnée par le roi d’Égypte. Selon le Coran[9],[10], ce statut spécial de Mahomet lui fut révélé par l'archange Gabriel :
- « Ô prophète! il t'est permis d'épouser les femmes que tu auras dotées, les captives que Dieu a fait tomber entre tes mains, les filles de tes oncles et de tes tantes maternels et paternels qui ont pris la fuite avec toi, et toute femme fidèle qui aura donné son âme au prophète, si le prophète veut l'épouser. C'est une prérogative que nous t'accordons sur les autres croyants ».
- « Nous connaissons les lois du mariage que nous avons établies pour les croyants. Ne crains point de te rendre coupable en usant de tes droits. Dieu est indulgent et miséricordieux. » (sourate al Ahzab, versets 49-51)
Les détracteurs de Mahomet pointent souvent du doigt l'âge d'Aïcha lorsque il l'épousa[11] et quand il eut sa première relation charnelle avec elle (neuf ans), le nombre de ses femmes (il avait neuf femmes à sa mort), alors que l'islam limite le nombre d'épouses qu'un homme peut avoir simultanément à quatre (ainsi que d'autres conditions restrictives). Toutes ses épouses, sauf Aïcha, étaient veuves avant le mariage. L'accusation que Mahomet se maria avant que cette règle fût instaurée par le Coran et même si les hommes de l'époque durent se séparer de certaines de leurs femmes pour respecter la règle, le Coran a instauré une exception pour Mahomet.
Au Moyen Âge, la polygamie est fréquente en Arabie, Mahomet la limite à quatre épouses[12]. Ensuite, Mahomet s'est marié avec Aïcha alors qu'elle était vierge, alors que le Coran lui autorisait de se marier avec un nombre de filles illimité - qui dura plusieurs mois - et que ses compagnons auraient été honorés de donner leurs filles à leur prophète[13]. Toutes les autres épouses de Mahomet étaient veuves, pour certaines plusieurs fois... L'une de ses épouses perdait même continuellement du sang. Les mariages sont tous liés à un intérêt diplomatique comme le veut la tradition arabe de l'époque. Chaque mariage établissait un lien de sympathie avec la tribu de la mariée[14].,[15]. La polygamie continue d'être pratiquée dans d'autres régions du monde, pas forcément par des musulmans... Selon les démographes et les ethnologues, 80 % des sociétés connues et étudiées sont polygames de droit et, parmi elles, seulement 1 % polyandriques. Néanmoins, au sein des sociétés majoritairement polygyniques on constate que 60 à 80 % des foyers sont monogames de fait (et non de droit)[16].
Enfants
Garçons
- El Kassem ou Abou El Kassem.
Sa mère est Khadidja Bint Khouwaïlid Al Kaurachiya.
- Abdallah ou Attahar et Attayab
Sa mère est aussi Khadidja, Radhiya Allahou An’ha.
- Ibrahim
est le cadet de ses enfants. Sa mère est Maria la copte.
Tous sont morts en bas âge.
Filles
- Zaïneb
- Raukiyya
- Oum Kalthoum
- Fatima Az-Zahraa
Toutes ses filles ont pour mère Khadidja, Radhiya Allahou An’ha. Ainsi Khadidja, fut la mère de tous ses enfants à part Ibrahim qui avait pour mère Maria la copte et il n’a pas eu d’enfants de ses autres épouses.
Maison
Notes et références
- Tabari, page 356 D'après les Chroniques de
- Tabari, op. cit., vol. II, « Mohamed, sceau des prophètes », p. 327
- Tabari, op. cit., vol. II, « Mohamed, sceau des prophètes », p. 331
- Tabari, op. cit., vol. II, « Mohamed, sceau des prophètes », p. 330
- [1], [2]
- Hadith décrivant l'âge de Aïcha au moment de son mariage et de la consommation de celui-ci, sur le site hadith.al-islam.com édité par l'Arabie saoudite. Consulté le 4 avril 2008.
- Jacques Smadja, Le Coran, la dérive de l'Islam, Lulu.com (ISBN 295250461X) [lire en ligne], p. 336
- (ar)Jâmi'ul Ahkâm'il Qur'ân, Qurtubî ; (Cor. II, La Vache :221)ou Tafsir, ibn kathir (Cor. II, La Vache : 221 Femmes esclaves avec lesquelles une relation charnelle a lieu. Cela étant autorisé dans l'islam, mais pas appliqué forcément, ainsi un passage du Coran encourage à marier les esclaves femmes et hommes pour ne pas museler leurs besoins sexuels ;
- (ar)Jâmi'ul Ahkâm'il Qur'ân, Qurtubî ; (Cor. XXXIII, Les Coalisés : 49-51)
- (ar)Tafsir, ibn kathir (Cor. XXXIII, Les Coalisés : 49-51
- (en)(en) Aḥmad ibn Aḥmad Zabīdī, Muhammad ibn Isma'il Bukhari, Muḥammad Muḥsin Khān, The translation of the meanings of Summarized Ṣaḥīḥ al-Bukhārī: Arabic-English, Darussalam, 1997, 1096 p. (ISBN 9960740803), p. 743
- (ar)Jâmi'ul Ahkâm'il Qur'ân, Qurtubî ; (Cor.IV, Les Femmes : 3)
- (ar)Jâmi'ul Ahkâm'il Qur'ân, Qurtubî ; (Cor. LXIII, Les Coalisés : 49-51)
- Le Prophète Bien-Aimé, Abu Djaber el Djazâiri ; édition Aslim. 1992
- Muhammad Hamidullah, Le Prophète de l'islam, Sa vie, Son œuvre, 2 tomes, édition Association des étudiants islamiques en France, ASIN 2711681017[réf. incomplète]
- Éric Chaumont, article Polygamie, in Dictionnaire du Coran, M.A. Amir-Moezzi (dir), éd. Robert Laffont, 2007, p. 679
Annexes
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
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