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Fabian Society
Fabian Society Domaine d'activité : généraliste Création : 1884 Personnes-clés : Peter Archer, Président
Tim Horton, directeur des étudesOrientation politique : centre gauche (Labour) Siège : Londres, Royaume-Uni Publications : Fabian review (trimestriel), rapports Site Web : fabians.org.uk Think tank La Société des Fabiens ou Société fabienne (Fabian Society, du nom du général romain Quintus Fabius Maximus Verrucosus, « le précautionneux » ou bien « le méticuleux ») est un groupe de réflexion britannique fondé en 1884.
De mouvance socialiste et réformatrice, il est partie prenante lors de la création du Parti travailliste en 1900 et aussi de la refonte de celui-ci dans les années 1990 avec le New Labour.
Sommaire
Présentation
La Société des Fabiens est un mouvement intellectuel socialiste britannique dont le but est de promouvoir la cause socialiste par des moyens réformistes et progressifs plutôt que révolutionnaires. Elle est surtout connue pour son activité initiale à la fin du XIXe siècle et jusqu'à la Première Guerre mondiale. Elle est par exemple à l'origine du socialisme municipal.
Le groupe était essentiellement formés d'intellectuels issus de la classe moyenne anglaise. Parmi ses membres notables figurent : George Bernard Shaw, Walter Crane, Edith Nesbit, Leonard Woolf, Emmeline Pankhurst, H. G. Wells[1], Annie Besant, Graham Wallas, Sidney Webb, Beatrice Webb.
Des sociétés similaires existent aussi en Australie (the Australian Fabian Society), au Canada (the Douglas-Coldwell Foundation) et en Nouvelle-Zélande.
Critiques
Leon Trotsky pensait que le fabianisme était une tentative pour sauver le capitalisme de la classe ouvrière. Il écrit notamment : « à travers toute l'histoire du parti ouvrier britannique, il y eu des pressions de la bourgeoisie sur le prolétariat par le biais de radicaux et d'intellectuels de salon qui rejettent la lutte des classes et défendent le principe de solidarité sociale, prêchent la collaboration avec la bourgeoisie, brident, affaiblissent et dégradent politiquement le prolétariat. »[2] « Le fabianisme, le MacDonaldisme et le pacifisme jouent aujourd'hui le même rôle vis à vis de l'histoire du prolétariat. Ils sont la propagande principale de l'impérialisme britannique, et de la bourgeoisie européenne, si ce n'est de celle mondiale. »[3]
Dans un article du journal The Guardian du 14 février 2008, suite aux excuses faites par le premier ministre australien Kevin Rudd aux "Générations volées", Geoffrey Robertson critique les socialistes fabiens pour « avoir fourni la justification intellectuelle à la politique eugénique qui a conduit au scandale des générations volées. »[4]
Le livre 1984 de George Orwell est peut-être une dystopie, satire de ce qu'il imaginait être le monde prôné par les Fabiens.[5],[6]
Notes et références
- ↑ H.G. Wells a écrit de façon romancée son passage à la Fabian society dans le livre The New Machiavelli (1911)
- ↑ Writings on Britain, Volume 2, New Park, Londres, 1974, p. 48.
- ↑ The Fabian 'theory' of socialism
- ↑ We should say sorry too
- ↑ Orwell's 1984: the future is here
- ↑ THE EVIL THAT IS FABIANS….BROWN THE ACTOR- FABIAN TO HIS BONES..
Bibliographie
- Edward R. Pease, 1918, The History of the Fabian Society, edition de 1963 chez Frank Cass&Co LTD.
- Terence H.Qualter, 1979, Graham Wallas and the Great Society, St. Martin's Press.
Voir aussi
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