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Mouvement Ettajdid
Mouvement Ettajdid Premier secrétaire Ahmed Brahim Fondation avril 1993 Disparition Siège 7, avenue de la Liberté
1002 TunisDéputés 3 Conseillers 0 Idéologie centre-gauche Affiliation internationale Couleurs bleu Site Web http://ettajdid.org Voir aussi Le mouvement Ettajdid (حركة التجديد) est un parti politique tunisien. Ettajdid signifie « renouveau » en arabe.
Le parti compte trois représentants à la Chambre des députés : Adel Chaouch, Mohamed Thamer Driss et Noureddine Tarhouni. Il a participé à toutes les élections législatives depuis 1994 et a présenté Mohamed Ali Halouani à l'élection présidentielle de 2004 où il remporte 0,95% des suffrages. Il publie également un hebdomadaire dénommé Attariq Al Jadid.
Sommaire
Histoire
Reconnu le 15 septembre 1993, il est le successeur du Parti communiste tunisien (PCT) fondé en 1920, à l'époque du protectorat français, interdit en janvier 1963 puis autorisé à nouveau à partir du 18 juillet 1981. En avril 1993, le PCT se transforme en « mouvement Ettajdid ». Il abandonne alors le communisme et s'engage à suivre une ligne de centre-gauche.
Mohamed Nafaâ (1917-2007) a été premier secrétaire du parti de 1946 à 1981 et était membre du conseil national du mouvement Ettajdid à sa mort. Il s'était engagé dès sa jeunesse pour la libération de la Tunisie, ce qui lui a valu d'être emprisonné dès 1934 avec ses camarades Ali Jrad et Georges Adda et leurs compagnons du Néo-Destour comme Habib Bourguiba.
Refondation
Le 30 juillet 2007 s'ouvre son second congrès national. À cette occasion, des personnalités indépendantes, dont l'économiste Mahmoud Ben Romdhane et l'universitaire féministe Sana Ben Achour, sont cooptées pour former une « coalition démocratique » laïque. Pour des raisons inexpliquées, certains participants se seraient toutefois retirés selon la presse tunisienne[1]. À ce titre, un conseil central de quarante membres est formé et réunit, selon une formule d'équilibre, 20 membres issus du mouvement Ettajdid sous sa composition classique et vingt personnalités indépendantes. Un bureau politique composé de 12 membres élus est par ailleurs constitué.
Ce projet est destiné à faire contre-poids à une alliance constituée par deux autres partis d'opposition légaux avec Ennahda en 2005. Il vise notamment, selon ses initiateurs, à offrir une « alternative d'opposition crédible » à l'hégémonie du parti au pouvoir tout en exprimant son attachement aux acquis du pays (notamment le statut des femmes à travers le Code du statut personnel). Dans des motions approuvées par le congrès, le parti souligne la nécessité de doter la Tunisie d'une « nouvelle constitution pour garantir l'alternance et la séparation des pouvoirs » et prône en outre des réformes pour attirer l'investissement en Tunisie et une « parité totale » entre les sexes[1].
À l'occasion du congrès de 2007, le premier secrétaire du mouvement, Mohamed Harmel, annonce son retrait. Il occupera toutefois la fonction de président à titre honorifique[1]. La fonction de premier secrétaire est accordée par consensus à une nouvelle figure, le linguiste Ahmed Brahim, qui est partisan d'une nouvelle ligne politique à donner au mouvement. Hatem Chaabouni, attaché à l'héritage du premier secrétaire sortant, Mahmoud Ben Romdhane, Jounaidi Abdeljaoued et Samir Taieb occupent les fonctions de secrétaires généraux adjoints.
Références
Liens externes
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