- Affaire de la Jeunesse toulonnaise
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L'affaire de la Jeunesse toulonnaise concerne l'attribution d'un emploi fictif à Christian Serretta par Jean-Marie Le Chevallier, alors maire de Toulon, pour un montant total de 289 000 francs (44 057,77 euros).
Christian Serretta s'était vu offrir le poste de directeur général adjoint de la « Jeunesse toulonnaise », une association paramunicipale montée de toutes pièces par Cendrine Le Chevallier, épouse de Jean-Marie Le Chevallier et adjointe chargée de la jeunesse, et entièrement financée par la ville.
Le 4 mars 1999, le Tribunal de grande instance a prononcé la liquidation judiciaire de l’association qui, en raison de sa mauvaise gestion, a laissé derrière elle une ardoise évaluée à 15 millions de francs (2,287 millions d'euros).
Le 19 janvier 2001, Christian Serretta et Gilbert Péréa (directeur général de l'association) ont tout deux été condamnés à huit mois de prison avec sursis. Jean-Marie Le Chevallier a, quant à lui, été condamné à un an de prison avec sursis et à 100 000 francs d'amende pour détournement de fonds publics et complicité d'abus de confiance, et à rembourser avec son épouse, le montant des salaires fictifs versés, qualifié de « préjudice subi ».
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