E-business et m-commerce

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E-business et m-commerce


Les affaires électroniques ou e-business (electronic business) en anglais, correspondent à une notion très vaste que l'on pourrait synthétiser par l'utilisation de moyens électroniques (particulièrement des techniques de l'information et de la communication) pour réaliser des affaires (business en anglais). Ce sont souvent les techniques de l'internet et le Web qui viennent à l'esprit, mais en fait presque toutes les techniques informatiques et de télécommunications interviennent dans le domaine des affaires électroniques. Les affaires électroniques existaient d'ailleurs bien avant l'apparition de la Toile, même si celle-ci a permis une meilleure visibilité de ce domaine par le grand public.
Le terme "e-business" a été inventé par Lou Gerstner, Président d'IBM.

Les méthodes proposées par les affaires électroniques permettent aux entreprises de mettre en œuvre leurs processus plus efficacement et avec plus de souplesse tant en interne qu'avec les entités extérieures. Ces méthodes permettent de travailler plus étroitement avec les fournisseurs et partenaires, dans le but de satisfaire au mieux les besoins et les attentes des clients.

En pratique, l'utilisation du commerce électronique conduit à de nouvelles sources de revenu, à l'amélioration des relations avec les clients et partenaires, et à une meilleure efficacité par l'emploi des systèmes de gestion des connaissances. Les affaires électroniqes peuvent se déployer à travers le réseau Internet public, des réseaux internes (Intranet) ou externes (Extranet) privés et sécurisés, ou plus généralement tout moyen de communication électronique.

Le-business ne se réduit pas au commerce électronique. Il couvre également tous les processus impliqués dans la chaine des valeurs: les achats électroniques ('e-procurement en anglais), la gestion de la chaîne d'approvisionnement avec le traitement électronique des ordres, le service à la clientèle, et les relations avec les partenaires. Cela s'applique aux organisations traditionnelles et virtuelles. Les standards techniques propres à l'e-business facilitent les échanges de données entre les entreprises. Les solutions logicielles intégrant ces standards permettent l'intégration des processus au sein des entreprises mais aussi entre les entreprises.

L'e-business peut comprendre l'utilisation du savoir et ou du savoir-faire des internautes, comme dans le crowdsourcing.

Sommaire

Terminologie

Le mot e-business est un anglicisme, formé à partir du préfixe e-, pour electronic, et du mot business, qui signifie affaires. L'Office québécois de la langue française préconise donc l'expression affaires électroniques pour désigner le e-business.[1]

Par ailleurs, le ministère de la culture en France émet l'avis suivant sur l'emploi du préfixe e- dans la langue française :

On constate actuellement un usage croissant du préfixe e- (pour électronique), calqué sur l'anglais (d'où une graphie fluctuante de e- à i- en passant par é-) pour désigner des activités fondées sur l'utilisation des réseaux informatiques et de télécommunication.
Il n'existe pas de solution uniforme pour donner un équivalent adéquat dans chacun des cas où l'on rencontre e-. Il convient donc d'apporter une solution, sinon au cas par cas, du moins catégorie par catégorie.
Certaines des solutions rencontrées sont à déconseiller :
e- est un néologisme hybride entre lettre, mot et concept, porteur de difficultés de tous ordres. S'il est aisément employé en anglais (voyelle longue et accentuée), il est difficilement identifiable en français. De plus, la signification en est confuse et fluctuante, puisqu'il s'emploie pour désigner indifféremment tout ce qui est lié aux techniques de l'information et de la communication : techniques, procédures, missions, ou organismes.
Malgré leur facilité d'emploi, le préfixe e-, et a fortiori le suffixe -é sont donc à écarter dans tous les cas pour les risques de confusion liés aux incertitudes de prononciation et surtout de sens qu'ils recèlent.
Le préfixe cyber- entré dans l'usage dans quelques cas (exemple cybercafé), mais qui apparaît périodiquement (cybercriminalité), est peu satisfaisant sur le plan étymologique, ainsi que le précisait dès 1959 l'Académie des sciences : « L'emploi du terme cybernétique doit être limité à la science des mécanismes, régulateurs et servomécanismes, tandis que télétechnique comprendrait tout ce qui relève de la technique des télécommunications et de la théoriede l'information. » Il peut cependant se révéler utile dans certains cas, ne serait-ce que pour son caractère concret et évocateur. Il convient de le conserver lorsqu'il s'est imposé dans l'usage, et, sans s'en interdire l'emploi, de garder à l'esprit que d'autres choix peuvent être préférables.
La Commission générale de terminologie et de néologie déconseille l'emploi du préfixe e- sous toutes ses graphies (e-, é-, i-) pour désigner les activités fondées sur les réseaux informatiques et de télécommunication.
Elle constate que le préfixe cyber- est entré dans l'usage pour quelques termes et peut se révéler utile dans les cas où la réalité à désigner a un caractère concret.
Elle recommande l'utilisation :
* du préfixe télé-, qu'il convient de privilégier chaque fois que c'est possible sans créer d'ambiguïté, notamment avec des notions relevant strictement du domaine de la télévision ou des activités à distance ;
* de la formule en ligne qui paraît la meilleure solution dans la plupart des cas.[2]

Que comprennent les affaires électroniques ?

Les affaires électroniques sont un sujet très vaste, et il est presque impossible de citer tout ce qui entre dans ce domaine. En fait, tout ce qui est électronique et qui peut servir à faire des affaires intervient dans l'"e-business". Ainsi, si votre entreprise communique avec son fournisseur en échangeant des données par téléphone, réseau (lan, wan, web, wap, etc.) ondes radio ou toute autre technologie, elle fait des affaires électroniques.

Catégories

Les principales catégories sont :

  • B2B (Business to Business) permet aux entreprises de faire des affaires via des moyens électroniques
  • B2C (Business to Consumer) permet aux entreprises de vendre des biens, à travers un site web par exemple
  • C2C (Consumer to Consumer) permet aux personnes de faire des affaires entre particulier (enchères par exemple)
  • B2E (Business to Employee), sous forme d'intranet par exemple, permet à l'entreprise de communiquer avec ses employées
  • G2B (Government to Business), permet aux gouvernements de communiquer avec les entreprises
  • G2C (Government to Consumer), permet aux gouvernements de communiquer avec ses concitoyens
  • A2A (Administration to Administration), Permet aux administrations de communiquer entre-elles.

Cette liste n'est pas exhaustive, mais ce sont les catégories que l'on retrouve le plus souvent dans la littérature.

Exemples

Quelques exemples d'outils pour les affaires électroniques :

Systèmes de gestion interne :

Systèmes de communication et de collaboration :

Systèmes de commerce électronique :

Notes

  1. Le grand dictionnaire terminologique de la langue française
  2. Commission générale de terminologie et de néologie, extrait du Journal officiel du 22 juillet 2005, publié dans le dictionnaire de terminologie FranceTerme.

Voir aussi

Livres

  • Amor, Daniel, The E-Business (R)Evolution, 2nd Édition, Prentice Hall, New York, 2002, ISBN 0130670391
  • Chaffey, Dave, E-business and e-commerce management, Dave Chaffey, Financial Times/Prentice Hall, New York, 2001: ISBN 0273651889
  • Hayes-Roth, Rick and Amor, Daniel, Radical Simplicity, Prentice Hall, New York, 2003, ISBN 0131002910
  • Shapiro, Carl and Varian, Hal R., Information Rules: A Strategic Guide to the Network Economy, Harvard Business School Press, 1998, ISBN 087584863X
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