- Délit de fausse information
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Délit de fausse information Territoire d’application France Classification Délit Prescription 3 ans Compétence Trib. correctionnel En droit français, le délit de fausse information est une infraction consistant à répandre des informations erronées dans le domaine financier.
Description
L'incrimination résulte d'une loi du 3 janvier 1983 modifiée à plusieurs reprises notamment par la loi du 22 janvier 1988 et par la loi du 26 juillet 2005. On le trouve actuellement à l'article L. 465-2 alinéa 2 du code monétaire et financier. Ce délit consiste à répandre dans le public par des voies et moyens quelconque, communiqué de presse, conférence, des informations fausses ou trompeuses sur les perspectives ou la situation d'un émetteur dont les titres sont négociés sur un marché réglementé ou sur les perspectives d'évolution d'un instrument financier admis sur un marché réglementé, ces informations doivent être de nature à agir sur les cours. Il n'est pas nécessaire cependant que ses informations aient effectivement agi sur les cours, ni même que des opérations boursières soient intervenues. Il s'agit donc de l'incrimination d'un comportement formel dans la mesure où aucun résultat n'est exigé, matériellement la tromperie peut porter sur les résultats d'une société, résultat qu' on affirme mensongèrement être brillant ou au contraire catastrophique, mensonge sur la conclusion de prétendus contrats ou encore informations mensongères sur la distribution de dividendes inexistants.
Dans la majorité des cas, on est en présence de la situation suivante : les dirigeants d'une société dont la situation s'est dégradée vont tenter d'occulter cette réalité par la diffusion de fausses informations et ceci pour sauver leur mise avant que la vérité ne soit connue. C'est le cas de communiqué de presse, de résultat contraire à la vérité, c'est le cas quand il y a un important décalage dans le temps entre les informations favorables données au public et la situation présente actuelle de l'entreprise fortement dégradée.
Les coupables sont le plus souvent les dirigeants sociaux, mais cela peut être les actionnaires, commissaire aux comptes, journalistes, il suffit que la personne soit identifiée, l'incrimination a donc une portée large, cette extension est justifiée, il n'est pas nécessaire en effet d'être un professionnel de la bourse ou des sociétés pour répandre de fausses nouvelles dans le public.
En pratique, dans la majorité des cas, le délit est commis par des dirigeants de société, le plus souvent les poursuites sont engagées sous une double qualification de délit de diffusion de fausse nouvelle et de délit d’initié. difficultés de mise en œuvre dans l'utilisation de technique d'information comme internet. Le deuxième préjudice provient de l'acquisition de titre pendant cette période fausse et trompeuse, il résulte de la diff
Voir aussi
Catégories :- Droit boursier
- Droit pénal des affaires
- Délit en droit pénal français
- Criminalité financière
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