- Duc de Dalberg
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Emmerich Joseph de Dalberg
Pour les articles homonymes, voir Dalberg.Emmerich-Joseph-Wolfgang-Héribert de Dalberg, (1773-1833), fils de Wolfgang-Héribert, baron de Dalberg, Camerer de Worms et neveu de Karl Theodor Anton Maria von Dalberg.
Il fut marié à une des soeurs d'Anton Brignole Sale.
Née à Mayence, il achevé son éducation à l'université de Göttingen. Il se rendit ensuite à Vienne pour y commencer la carrière politique à laquelle il avait été destiné; mais, les progrès des armées françaises ayant changé les vues du co-adjuteur son oncle. De 1800 à 1803, il fut attaché au service de Bavière, et il remplit avec une distinction remarquable les fonctions de conseiller du collège suprême d'administration à Mannheim que présidait le baron de Dalberg, son père. À la mort de ce dernier, Emmerich lui succéda dans ses terres, s'attacha à la partie du Palatinat qui avait été démembrée et fut nommé, en 1803, ministre plénipotentiaire au service du grand-duc de Bade, ambassadeur à la Cour de France sous l'Empire.
Puis s'attacha à Napoléon Ier. Après l'adhésion de l'état de Bade à la confédération Rhénane, Dalberg dut moins à son caractère diplomatique, qu'à ses qualités personnelles, à ses talents et à sa naissance, l'intérêt que lui témoigna le prince de Bénévent Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, qui alors dirigeait avec éclat les relations extérieures de la France.
Vers 1809, se fit naturaliser Français et eut part au mariage de l'empereur avec Marie-Louise d'Autriche. À la chute de Napoléon, il fut un des membres du gouvernement provisoire en France : il accompagna Talleyrand au congrès de Vienne comme plénipotentiaire, et reçut en récompense de Louis XVIII la pairie et l'ambassade de Turin. On lui attribue une part dans l'Histoire de la Restauration de Jean-Baptiste Honoré Raymond Capefigue.
Il fut un fervent collectionneur de dessins anciens et se procura des dessins provenant des collections de Pierre-Jean Mariette et du marquis de Lagoy. En remboursement de dettes, il céda sa collection à Louis Ier de Hesse. Ce dernier la légua en 1821 à l'État de la Hesse, augmentée d'autres ajouts cette collection est toujours conservée à Darmstadt, musée régional de la Hesse, Hessisches Landesmuseum.
Talleyrand avait en lui une grande confiance. Il aimait l'intrigue pour l'intrigue et trahit Talleyrand au congrès de Vienne en donnant des renseignements sur son maître aux espions autrichiens[réf. nécessaire].
Source
(cf Talleyrand, le prince immobile de Emmanuel de Waresquiel)
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- Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France: des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, tome sixième, Paris 1826
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