- Droits des personnes LGBT au Cameroun
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Sommaire
Code pénal
- Code Pénal (Loi No. 65-LF-24 du 12 novembre 1965 et Loi No. 67-LF-1 du 12 juin 1967) 20 Art. 347 bis - Homosexualité
“Est punie d’un emprisonnement de six mois à cinq ans et d’une amende de 20.000 à 200.000 francs (CFA) toute personne qui a des rapports sexuels avec une personne de son sexe.”
Position officielle
Application de la loi
Des procès pour délit d'homosexualité ont régulièrement lieu au Cameroun. Ainsi, en mai 2005, la gendarmerie a arrêté 9 personnes dans une discothèque de Yaoundé pour ce délit et 7 d'entre eux ont été condamnés à 10 mois d'emprisonnement.
En février 2006 deux Camerounais de 23 ans, ont été condamnés à un an de prison pour délit d’homosexualité. Un autre de 22 ans, est détenu depuis fin 2004, pour le même motif mais est toujours en attente de jugement[1].
Affaire des homosexuels présumés
Début 2006, le journal camerounais La Météo a publié une liste d'homosexuels présumés au sein de personnalités politiques. D'autres journaux ont repris plus tard l'information et l'information a fait grand bruit au sein de la population camerounaise.
Le rédacteur en chef du journal L'Anecdote, François Bikoro Obah, qui a repris ces accusations a déclaré avoir fait « œuvre de salut public » en dénonçant ces personnes. La quasi-totalité des journaux du Cameroun ont soutenu ces journaux dans leur démarche[2].
Un Camerounais poursuivi par la justice pour homosexualité témoigne que depuis cette affaire, les homosexuels font l'objet d'une véritable « chasse aux sorcières »[3].
Militants Camerounais
Voir aussi
Liens internes
Livres
- Sida et homosexualité en Afrique. Analyse des communications de prévention, Charles Gueboguo, Paris, l'Harmattan, 2009.
- La question homosexuelle en Afrique, Le cas du Cameroun, Charles Gueboguo, Paris, L'Harmattan 2006.
Notes et références
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