- Droits des personnes LGBT au Brésil
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Les droits des personnes LGBT au Brésil se sont accrus depuis la fin de la dictature militaire au Brésil (1964-1985).
Sommaire
Chronologie
- 1830 : Pierre Ier du Brésil fait entrer dans la loi le Code pénal impérial. Il élimine toute référence à la sodomie[1].
- 1979 : O Lampião da Esquina, un magazine gay rédigé par plusieurs auteurs connus, comme João Silvério Trevisan, Aguinaldo Silva et Luiz Mott, est créé mais disparaît l'année suivante.
- 1980 : Grupo Gay da Bahia, la plus ancienne association homosexuelle du Brésil, est fondée à Salvador, Bahia, de même que SOMOS, une autre association à São Paulo, État de São Paulo.
- 1989 : Les constitutions des États du Mato Grosso et du Sergipe passent dans la loi. Elles interdisent explicitement les discriminations fondées sur l'orientation sexuelle[2],[3].
- 1995 : Au Congrès, Marta Suplicy propose le projet de loi n°1151 sur les unions civiles. Le projet de loi attend son approbation depuis lors.
- 1997 : G Magazine, le premier magazine pornographique destiné aux homosexuels de diffusion nationale, est publié.
- 2004 : Rio Grande do Sul légalise l'union civile après une décision de la Cour en mars[4].
- 2006 : Un couple d'hommes de Catanduva, São Paulo adopte officiellement une petite fille de cinq ans[5] D'après la Folha de S. Paulo, un couple lesbien du Rio Grande do Sul fut le premier à obtenir un tel droit[6].
- 10 juin 2007 : Lors de sa onzième édition, la Marche des fiertés de São Paulo bat son propre record en rassemblant 3, 5 millions de personnes[7].
- 25 juin 2007 : Une affaire mène devant le conseil de la justice un juge pour avoir déclaré que le football est un "sport viril et masculin et non pas un sport homosexuel".
Lois contre la discrimination
Les constitutions des États du Mato Grosso et du Sergipe interdisent explicitement les discriminations fondées sur l'orientation sexuelle. En 2003, ces discriminations sont interdites dans les statuts de 73 villes, comprenant São Paulo et Rio de Janeiro, et dans les constitutions de trois états.
En 2007, une loi fédérale contre la discrimination est toujours en attente d'approbation au Sénat. La constitution fédérale n'a aucune loi spécifique contre la discrimination fondée sur l'orientation sexuelle, mais possède un article général qui peut inclure de tels cas. Les opposants à une loi contre les discriminations fondées sur l'orientation sexuelle utilisent l'existence de cet article pour montrer qu'une loi spécifique est inutile. Les défenseurs de la nouvelle loi trouvent cependant cet article insuffisant. Des sénateurs conservateurs catholiques et protestants ont affirmé qu'une telle loi serait une agression envers la liberté religieuse garantie par la Constitution. La sénatrice Fátima Cleide (PT-RO) a déclaré que la loi devrait être approuvée parce que « le pays compte tragiquement un meurtre d'homosexuel tous les deux jours ». L'ancien pasteur évangélique et sénateur Marcelo Crivella (PRB-RJ) a critiqué le texte, disant que les homosexuels allaient recevoir une protection qui "devrait être donnée aux femmes, aux personnes âgées et aux enfants"[8].
Les unions civiles de couples homosexuels n'ont été établies au niveau d'un état que dans l'État du Rio Grande do Sul. Une décision de la cour laisse en attente depuis 2005 la légalisation du mariage homosexuel au niveau de la nation entière.
Violences
En 2004, Grupo Gay da Bahia a rendu publique une liste portant les noms de 159 membres de la communauté LGBT assassinés la même année[9]. Une autre liste donne les noms de personnes victimes de violation des droits de l'homme la même année[10].
Il n'y a pas de rapport officiel sur les crimes de haine, mais une recherche menée en 2005 par le Centre Latino-américain des droits de l'homme à la sexualité (Clam) révéla que 65% des homosexuels interrogés à la marche des fiertés de São Paulo cette année avaient dit être victimes de violences verbales et/ou d'agressions physiques[8].
En 2006, le Brésil lança le Brésil contre l'homophobie, une campagne contre l'homophobie à travers tout le pays, comprenant des spots télévisées et des affiches.
D'après un article publié le 11 juin 2007 à la BBC, les militants estiment qu'entre 1980 et 2006, à peu près 2680 homosexuels ont été assassinés au Brésil, la plupart en raison de leur sexualité[11].
Voir aussi
- Droits de l'homme au Brésil
- Droits des personnes LGBT dans le monde
- Union civile
Notes
- Beyond Carnival. Green, James. The University of Chicago Press. 1999.
- [PDF]
- Constitution of the State of Sergipe (1989)
- "Cartórios do RS aceitam registro de união gay". Terra. March 4, 2004.
- "Justiça autoriza casal gay a adotar criança no interior de SP". Baptista, Renata. Folha de S. Paulo. November 23, 2006.
- "Erramos: Pela 1ª vez, Justiça autoriza casal gay a adotar criança no Brasil". Folha de S. Paulo. November 28, 2006.
- "Parada Gay bate recorde, dizem organizadores". Folha de S. Paulo. June 10, 2007.
- [1]
- "Murdered LGBT people in 2004". Grupo Gay da Bahia.
- "Violação dos direitos humanos dos gays, lésbicas, travesti e transexuais no Brasil em 2004". Grupo Gay da Bahia.
- "São Paulo holds Gay Pride parade". BBC.
Sources
- Antidiscrimination Legislation, April 1999, A Worldwide Summary, International Gay and Lesbian Human Rights Commission. Accessed January 8, 2006.
- What is the GGB, Grupo Gay da Bahia, 2003 Accessed January 8, 2006.
- The International Lesbian and Gay Association World Legal Survey July 31, 2000. Accessed January 6, 2006
Liens externes
- Información Turística con fotos, videos, mapas, actividades, diversión, playas y hoteles de la movida gay de Río de JaneiroLos Mejores Destinos de Viajes
- Felipa de Souza, une Bréslienne condamnée pour sodomie par l'Inquisition en 1592
- Grupo Gay da Bahia, 2003
- IGLHRC, 1999)
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