- Djeddar
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Tout comme le Medracen ou le Mausolée Royal de Maurétanie, les Djeddars, situés dans la région occidentale des haut-plateaux algériens, sont des monuments funéraires.
Sommaire
Histoire et origine
Les "siècles obscurs du Maghreb". C'est l'appellation donnée par Emile Félix Gautier à la période qui s'étend de 429 à 671, c'est-à-dire du départ des Romains jusqu'à l'invasion Arabe. À cette époque, il y avait, dans l'Ouest algérien, des roitelets à la tête de principautés. Tels seraient les rois berbères enterrés dans les Djeddars près de Frenda et dont la capitale parait avoir été Tsinouna. Les inscriptions retrouvées dans ces sépultures ne remontent pas au-delà du VIe siècle.
Cependant, le chercheur Adrien Berbrugger fait remonter la construction des Djeddar à une période utérieures à celle des Byzantins[1]
Alors que G. Camps fera un lien entre les trois monuments, le Madracen, le Mausolée Royal de Maurétanie dit le tombeau de la chrétienne et les Djeddars[2]. Et d'après l'auteure, Ginette Aumassip, ces monuments datent de plusieurs milliers d'années. Et ils sont les plus anciens monuments de l'Afrique du Nord.
Les Djeddars localisés au Sud-Ouest de Tiaret paraissent dérivés des tumuli, leur construction est cependant bien plus régulière. Ces monuments sur plan carré se composent d'un soubassement et d'une pyramide à gradins; des caveaux funéraires avec couloir d'accès sont ménagés à l'intérieur.
Aucun monument analogue n'est signalé dans l'extrême Sud Saharien.
Le monument a été soumis pour figurer dans la liste du patrimoine mondial par les autorités algériennes en 2002[3].
Références
Bibliographie
- Maurice Reygasse, Monuments funéraires préislamiques de l'Afrique du Nord, Gouvernement Général de l'Algérie, Arts et Métiers Graphiques, Paris, 1950
Lien externe
http://www.frenda.org/images/djeddars.jpg
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