- Adalard de Corbie
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Adalard de Corbie Naissance v. 752 Décès 2 janvier 826.
CorbieNationalité franc Canonisation 1026
par Jean XIXVénéré par l'Église catholique romaine Fête 2 janvier Saint patron jardiniers, protège des maladies fébriles et du typhus Serviteur de Dieu • Vénérable • Bienheureux • Saint modifier Adalard de Corbie, né vers 752, mort le 2 janvier 826, est un membre important de la famille carolingienne, cousin germain de Charlemagne, abbé de Corbie, tuteur puis conseiller de Pépin d'Italie. Il a été canonisé au XIème siècle.
Sommaire
Biographie
On rencontre son nom sous d'autres formes qu'"Adalard" : Adalhard, Adélard, voire Alard.
Origines et formation
Il est le fils du comte Bernard, lui-même fils de Charles Martel[1] ; sa mère est la première épouse de Bernard, une Franque dont l'histoire n'a pas retenu le nom[2]. Il est possible qu'il soit par son père apparenté à Chrotais, concubine de Charles Martel et mère de Bernard[réf. nécessaire][3].
En tant que cousin de Charlemagne, il est éduqué avec lui et devient ensuite un de ses proches conseillers.
Le règne de Charlemagne
En 772, il abandonne les armes, entre dans les ordres au Mont-Cassin, devient jardinier à Corbie[réf. nécessaire], retourne en Italie car gêné par ses relations[réf. nécessaire][4].
En 781, il est nommé abbé de Corbie[5] mais aussi tuteur du jeune roi Pépin d'Italie, fils de Charlemagne[6].
Membre important de la cour impériale de Charlemagne, il assume quelques missions comme missus dominicus et participe à de nombreuses campagnes du roi des Francs, contre les Saxons et contre les Sarrasins[7].
En 796, il revient à Pavie comme principal conseiller de Pépin d'Italie. Après la mort de Pépin, Charlemagne le nomme en 812 tuteur de Bernard d'Italie, fils du défunt roi.
Comte du palais, il est un des neuf membres de l'Académie palatine créée par Charlemagne[8]
Le règne de Louis le Pieux
A la mort de Charlemagne, il est disgracié du fait de l'avènement de Louis le Pieux, qui s'appuie sur ses conseillers du royaume d'Aquitaine et évince nombre des proches de son père. Adalard est exilé au monastère de Noirmoutier en 814[5],[9].
Il ne rentre en grâce qu'en 821, à la mort de saint Benoît d'Aniane ; il retrouve alors son abbaye[10]. Un an plus tard, avec son frère Wala, il participe à la fondation de l'abbaye de Corvey sur la Weser, en Saxe[11].
Postérité
Il a laissé quelques écrits tels les Statuta antiqua abbatiae sancti Petri Corbeiensis[12].
Bibliographie
- Pierre Riché, Les Carolingiens, une famille qui fit l'Europe, Paris, Hachette, coll. « Pluriel », 1983 (réimpr. 1997), 490 p. (ISBN 2-01-278851-3)
- Christian Settipani, La Préhistoire des Capétiens (Nouvelle histoire généalogique de l'auguste maison de France, vol. 1), éd. Patrick van Kerrebrouck, 1993 (ISBN 2-9501509-3-4)
Notes et référence
- Settipani 1993, p. 211-2
- Bertrade de Laon, se basant sur le fait que Bernard est parfois qualifié de avunculus (oncle maternel) de Charlemagne. Mais ce terme commençait alors à avoir le sens d'"oncle", aussi bien paternel que maternel (Settipani 1993, p. 355, note 1118).
Il y a parmi les fidèles de Charles Martel un Adalard, comte de Chalon-sur-Saône, qui est peut-être un ancêtre maternel (Riché 1983, p. 55).
Maurice Chaume avait proposé une sœur de - Cette phrase n'est pas claire.
- "car gêné par ses relations" : cette information n'est pas claire.
- Settipani 1993, p. 355.
- Riché 1983, p. 107 et 138.
- refnec
- Marie-Nicolas Bouillet, Dictionnaire universel d'histoire et de géographie, L. Hachette (Paris), 1952 [lire en ligne], p. 15
- Riché 1983, p. 150.
- Settipani 1993, p. 307.
- Georges Bordonove, Charlemagne, empereur et roi, Pygmalion, 1989, p. 307
- Brève biographie d'Adalhard de Corbie sur le site de la BnF
- Brève biographie d'Adalhard de Corbie sur le site saints.sqpn.com
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