- Diarville
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Diarville Administration Pays France Région Lorraine Département Meurthe-et-Moselle Arrondissement Nancy Canton Haroué Code commune 54156 Code postal 54930 Maire
Mandat en coursBernard Rollin
2008 - 2014Intercommunalité Communauté de communes du Mirabée Démographie Population 497 hab. (2008) Densité 45 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 260 m — maxi. 354 m Superficie 11,03 km2 Diarville est une commune française, située dans le département de Meurthe-et-Moselle et la région Lorraine.
Sommaire
Géographie
Histoire
L'occupation du site de Diarville remonte à la fin de l'Âge du Bronze, comme l'atteste la présence de tombes celtes (Tumuli du site de Devant Giblot). Ces tumuli ont été construits en deux phases successives : entre les VIIème et IIIème s. avant JC. L'étude de ces monuments (7 tumuli) nous montre l'importance du site car les inhumations concernent des personnages de haut rang. Il s'agit de tombes de chefs avec de grandes épées en fer et de tombes à char. Pour plus de précisons sur l'occupation du site de Diarville et des communes autour de Sion, consulter l'ouvrage "Princesses celtes en Lorraine - Sion, trois millénaires d'un territoire" - Musée de l'histoire du Fer de Jarville la Malgrange - Ouvrage collectif 2003. 185 pages. (Diarville des pages 69 à 98).
Le nom de Diarville viendrait du nom d'une villa gallo-romaine Diar/Dyar Villa. Son emplacement n'est pas avéré car le village aurait été construit sur les ruines des bâtiments.
Une tour aurait été construite au Moyen Age, mais aucune trace archéologique ne l'atteste.
Au Haut Moyen Age, on retrouve le nom de Dyarvilla, évolution du nom gallo-romain.
Jusqu'à la Révolution de 1789, Diarville appartenait au Comté de Vaudémont.
Durant la première Guerre Mondiale, un cavalier allemand (uhlan?) aurait été vu (témoignage oculaire d'une enfant de 8 ans) dans les champs vers le chemin de Jevoncourt.
Le Monument aux Morts 1914-1918 devant l'église a été construit à la place d'une maison qui a été détruite.
Le cimetière qui se trouvait autour de l'église est transféré dans les années 1960 sur une parcelle situées sur le chemin de Forcelles. Pour les familles qui n'ont pu transférer leurs défunts, les stèles funéraires ont été enlevées; les tombes conservées et recouvertes pour donner la place qui se trouve devant l'église.
Durant la Seconde Guerre Mondiale en 1940, la population de Diarville quitte le village et part sur les chemin de l'Exode. Une maison est détruite par un obus (Rue de Nancy). Certains habitants vont jusqu'à Lyon à pied.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 2014 Bernard Rollin Toutes les données ne sont pas encore connues. Habitants : Diarvillois, Diarvilloise.
Démographie
Évolution démographique
(Source : Insee[1])1962 1968 1975 1982 1990 1999 403 422 409 426 453 435 Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
Tombes à char celtiques - Lieu : devant Giblot
Édifice religieux
Église : clocher roman, portails romans, nef incendiée et restaurée (1964).
Les décorations anciennes n'ont pas été remplacées. Les vitraux datent également des années 1960.
Croix de chemin - Lieu : le Thaïs
Personnalités liées à la commune
- Félix MENNEGAND
Résistant du groupe maquis Lorraine 42 lors de la Seconde Guerre mondiale Par ailleurs on trouve une plaque commémorative située au bout de la rue du Cugnot dans le village.
- Henri BERGÉ
Diarville 1870 - Nancy 1937 Décorateur, illustrateur et artiste reconnu de l’École de Nancy dont il sera membre du comité directeur dès 1901. Après ses études à l'École des Beaux-Arts de Nancy, Henri Bergé entre comme décorateur chez Daum où il travaille avec Jacques Gruber. Son style essentiellement floral le conduit ensuite à travailler avec Amalric Walter pour qui il dessine de nombreux modèles de pâtes de verre et de céramiques. Également illustrateur, Henri Bergé réalise de nombreuses affiches, publicités et autres planches botaniques. Parallèlement à ses activités artistiques, Henri Bergé enseigne à l'École professionnelle de l'Est.
Il faut également noter que Marguerite Deflin, grand-mère paternelle du compositeur Frédéric Chopin, était née à Diarville en 1736.
Voir aussi
Notes et références
Princesses celtes en Lorraine - Sion, trois millénaires d'un territoire" - Musée de l'histoire du Fer de Jarville la Malgrange - Ouvrage collectif 2003. 185 pages. (Diarville des pages 69 à 98). Tombe à char
Liens externes
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Catégorie :- Commune de Meurthe-et-Moselle
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