- Danse macabre (film, 1964)
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Danse macabre (titre original : Danza macabra) est un film italien d'épouvante réalisé par Antonio Margheriti et Sergio Corbucci, sorti en 1964.
Sommaire
Synopsis
Fiche technique
- Titre : Danse macabre
- Titre original : Danza macabra
- Réalisation : Antonio Margheriti et Sergio Corbucci
- Scénario : Sergio Corbucci et Giovanni Grimaldi
- Adaptation Française :Edps ,d'apres une adaptation de Michel Lucklin
- Production : Marco Vicario
- Sociétés de production : Giovanni Addessi Produzione Cinematografica et Ulysse Productions
- Musique : Riz Ortolani
- Photographie : Riccardo Pallottini
- Montage : Otello Colangeli
- Décors : Ottavio Scotti
- Pays d'origine : Italie, France
- distribuion :Cosmopolis films et les films Marbeuf (France)
- Format : Noir et blanc - 1,78:1 - Mono - 35 mm
- Genre : Horreur
- Durée : 87 minutes
- Dates de sortie : 29 juillet 1964 (États-Unis), 14 avril 1965 (France)
Distribution
- Barbara Steele (V.F : Michele Montel) : Elisabeth Blackwood
- Georges Rivière (V.F : Michel Gudin) : Alan Foster
- Margarete Robsahm (V.F : Jacqueline Ferriere) : Julia
- Henry Kruger (alias Arturo Dominici)] (V.F : Raymond Loyer) : le docteur Carmus
- Montgomery Glenn (alias Silvano Tranquilli) : Edgar Allan Poe
- Sylvia Sorrente : Elsi
- Benito Stefanelli (V.F : Yves Brainville) : William
- Umberto Raho (V.F : Gerard Ferat) :Sir Thomas
Autour du film
Antonio Margheriti fera un remake en couleur de son propre film en 1971, Les Fantômes de Hurlevent, dans lequel Michèle Mercier reprendra le rôle de Barbara Steele et Tony Franciosa celui de Georges Rivière. Le toujours halluciné Klaus Kinski y interprétera l'écrivain maudit Edgar Allan Poe, en prologue et conclusion du film.
Analyse
La Danse Macabre est un des films-phare de la carrière fantastique de l'actrice britannique Barbara Steele, révélée en 1960 par Le Masque du démon de Mario Bava. Elle y développe la part sombre de son personnage, tout en lui préservant un apparent fond d'innocence. Cette ambivalence féminine apparaîtra d'ailleurs dans la plupart des titres qu'elle tournera dans ces années-là.
Antonio Margheriti signe ici, sous le pseudonyme à consonance anglaise d'Anthony M. Dawson, un des plus notables succès de l'épouvante à l'italienne, bravant certains tabous sexuels (ici le lesbianisme), avec plus d'audace encore que ses homologues anglo-saxons. Certaines séquences trop explicites seront d'ailleurs tronquées de copies exploitées à l'étranger (notamment aux États-Unis où il sortit sous le titre Castle of Blood).
Le cinéaste et sa vedette renoueront avec le succès avec un autre film en noir et blanc, La Sorcière sanglante, réalisé dans la même année 1964.
Voir aussi
Liens externes
Catégories :- Film italien
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- 1964 en Italie
- Film sorti en 1964
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