- Cyberdéfense
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La cyberdéfense consiste en l'utilisation de moyens physiques et virtuels pour contrer la cyberguerre menée par des cybercombattants individuels ou au service d'une nation. Cela permet de toucher les machines reliées entre elles et de paralyser un pays potentiellement lors d'une attaque, comme l'a réalisé l'armée israélienne en 2007 en paralysant un radar syrien. Les infrastructures paralysées sont de natures globales, incluant : télécom, télévisions, banques, approvisionnement en pétrole, pompiers / chirurgiens, pacemakers également (source l’Express du 8/5/2008), équipements militaires.
Cela permet également la censure technique : couper la parole à des radios libres, médias libres.
Sommaire
En France
Elle est essentiellement prise en charge par le COSSI (Centre opérationnel en sécurité des systèmes d'information) et ses plans secrets tels que Piranet sous l'égide du SGDN.
Dans le monde
Aux États-Unis, Piranet s'appelle Cyber Command et se spécialise dans les attaques et défense sur le net.
Les veilleurs
CEIS (Compagnie Européenne d'Intelligence Stratégique)
Les cyberparadis légaux
Les Pays-Bas (pas de liens entre l'individu et l’IP)
Amérique latine
Afrique
Les faits d'armes
- date ? : ralentissement des systèmes de l’OTAN par la Serbie lors de la guerre du Kosovo.
- 2005 : attaque japonaise du site du ministère coréen des Affaires étrangères.
- Avril 2007 : blocage de banques nationales (Hansabank et SEB).
- Juin 2007 : piratages des ordinateurs gouvernementaux de France, d’Allemagne et d’Angleterre. Conséquences : plusieurs centaines de PC hors service.
- Date ? : brouillage de Radio Free Europe et Radio Liberty lors de la couverture de l’anniversaire (22e) de Tchernobyl.
- 2007 : l'armée israélienne paralyse un radar syrien à Tall al-Abyad.
- 2009 : le 21 avril, le Wall Street Journal révélait que des hackers avaient pénétré dans les réseaux protégés de l'administration américaine et avaient réussi à dérober des centaines de téraoctets d'informations ultraconfidentielles portant sur le chasseur américain F-35. Cette information a fait l'effet d'une bombe dans la presse ainsi que dans la blogosphère spécialisée. Selon les premières informations circulant alors, les hackers seraient d'origine chinoise, et bien que les autorités démentent formellement, ceci serait en rapport avec les cyberattaques permanentes dont seraient victimes les autorités américaines, et, au-delà d'elles, les principaux alliés occidentaux, au cours des dernières années. Comme les informations portaient sur les systèmes électroniques du chasseur, sur son informatique embarquée et ses systèmes de furtivité, le programme serait menacé dans ses fondements, puisque, disposant des informations adéquates, les contre-mesures seraient d'autant plus simples à mettre en œuvre.
Les sociétés vendant le matériel
Espion-on-line.com par exemple
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