- Culture de la picardie
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Culture de la Picardie
Sommaire
Arts et culture picardes
Dès la fin du XVe siècle se développent en Picardie des associations à la fois religieuses, poétiques et dramatiques, comme les « puys » en l'honneur de la Vierge Marie actifs à Amiens et à Abbeville qui organisent des concours littéraires annuels sur un thème mysthique. On assiste avec Calvin à la naissance de la réforme ou protestantisme sous la forme du calvinisme.
Particulièrement frondeuse, la Picardie connaît une période faste au XVIIIe siècle des libertins avec les Amiénois Jean-Baptiste Gresset et Choderlos de Laclos.
Au XXe siècle, l'Amiénois Roland Dorgelès retrouve le style des chroniqueurs d'antan pour raconter la vie des poilus pendant la première guerre mondiale.
Au XVIIe siècle, en peinture, les frères Le Nain élevés à Laon se signalent par un style différent des grands peintres de l'époque. Au XVIIIe siècle, le pastelliste Saint-Quentinois Quentin de La Tour ressuscitera toute une époque au travers de ses portraits. Au XXe siècle ce sera le Catésien Henri Matisse qui portera l'innovation.
Un regard (parmi d'autres)
La langue picarde perd la compétition avec le francien pour devenir la langue nationale. Cet événement entraîne des difficultés majeures pour le développement d'une culture de la Picardie.
L'homme de lettres le plus connu au cours de ce siècle est sans conteste Jean de la Fontaine (1621-1695).
Peu d'éléments relient Vincent Voiture (1598-1638) à sa Picardie natale si ce n'est sa "Lettre sur la prise de Corbie" (1633).
On peut ajouter dernièrement les Fatals picards qui font resplendir toute la culture picarde avec humour et talent (même si en réalité ils n'apparaissent que 4 siècles plus tard).
Liens internes
Liens externes
- Picardia, l'encyclopédie picarde en ligne
- Le site Esprit de Picardie et son magazine associé par le Comité régional du tourisme
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