- Coupe du monde de biathlon
-
Infobox compétition sportive Coupe du monde de biathlon
Podium d'une épreuve féminine de Coupe du monde (mars 2006 – Anterselva).Généralités Création 1978 Organisateur(s) Union internationale de biathlon Périodicité Annuelle Site web officiel biathlonworld.com Palmarès Tenant du titre Tarjei Bø
Kaisa MäkäräinenPlus titré(s) Ole Einar Bjørndalen
6 titres
Magdalena Forsberg
6 titresPour la compétition à venir, voir :
Coupe du monde de biathlon 2011-2012Pour la compétition en cours, voir :
Coupe du monde de biathlon 2010-2011modifier La Coupe du monde de biathlon est une compétition de biathlon organisée chaque année par l'Union internationale de biathlon. La première édition masculine s'est déroulée en 1978 tandis que la première édition féminine officielle eut lieu en 1987 (mais officieusement, la Coupe d'Europe féminine, qui n'avait de caractère continental que le nom, organisée à partir de 1983, est considérée comme la première Coupe du monde féminine).
La compétition consiste en une série d'épreuves organisées entre la fin de l'année civile et le début de l'année civile suivante (d'où la dénomination officielle d'une édition particulière qui comprend deux années). Par l'attribution de points, des classements généraux et des classements par épreuves sont établis servant à récompenser les lauréats. Les vainqueurs de la Coupe du monde de biathlon sont l'homme et la femme ayant totalisé le plus de points à l'issue de la saison.
Sommaire
Organisation
La Coupe du monde de biathlon se déroule tout au long de neuf étapes organisées à travers le monde, lesquelles étapes sont la plupart du temps composées de trois épreuves (organisées habituellement entre le mercredi et le dimanche). Débutant au début du mois de décembre et se terminant à la fin du mois de mars, une saison de Coupe du monde comprend environ 22 épreuves individuelles et 4 épreuves disputées sous la forme de relais (quatre biathlètes par équipe nationale). À ces étapes sont régulièrement agencées des compétitions internationales qui, contrairement aux sports d'hiver réglementés par la Fédération internationale de ski, comptent pour la Coupe du monde. Tous les quatre ans sont ainsi organisés les Jeux olympiques d'hiver alors que les Championnats du monde de biathlon se déroulent tous les ans. Depuis les premières éditions, le calendrier n'a cessé de se densifier par la multiplication des étapes. Avant la saison 2008-2009, l'Union internationale de biathlon avait même prévu de porter à 10 le nombre d'étapes par saison, un projet non-entériné à cause de l'opposition des fédérations internationales.
Critères de qualification
Pour participer à des épreuves ou à la saison entière de la Coupe du monde, aux Championnats du monde ou aux Jeux olympiques, il faut qu'un sportif ait rempli certaines conditions au cours de la saison précédente. Pour être qualifiable en Coupe du monde, un sportif doit, sur une épreuve individuelle – sprint ou individuelle – tenue la saison précédente, avoir réalisé un temps au maximum supérieur de 20 % à celui du vainqueur en Coupe du monde, de 17% en Coupe d'Europe. Pour les femmes, le retard maximum est porté 25 % chez les femmes en Coupe du monde. Pour ces dernières, dans le cas où une sportive est écartée un long moment à cause d'une grossesse, il est possible de requérir une dérogation pour réintégrer le circuit de la Coupe du monde sans pour autant satisfaire ces conditions.
Biathlètes au départ d'une course
Nombre maximal de biathlètes par fédération nationale Rang du pays dans la Coupe des nations 1 – 4 5 – 8 9 – 12 13 + Nombre de places 7 6 5 4 Système d'attribution des points
Classements généraux
La Coupe du monde de biathlon s'appuie sur un système d'attribution des points permettant d'alimenter à la fois les classements généraux masculin et féminin, mais également les classements par épreuve. Le système établi par l'IBU est différent de ceux appliqués par la Fédération internationale de ski en ski alpin et dans les disciplines de ski nordique (combiné nordique, saut à ski et ski de fond). Le premier récompense davantage la constance : ainsi, par exemple, un biathlète qui termine dix fois de suite 10e aura plus de points (310) qu'un autre ayant remporté cinq courses sans autre résultat sur autant de courses (300 points). À résultats similaires, un skieur alpin qui remporte les cinq victoires aura près du double de points (500) que l'autre toujours classé 10e (260 points).
Les leaders des classements généraux et par épreuve sont distingués lors des courses par des dossards de couleurs. Ainsi, sur le modèle du leader du Tour de France en cyclisme, les leaders masculin et féminin du classement général de la Coupe portent des dossards jaunes. De même, les leaders des classements par épreuve portent des dossards rouges. Dans le cas où le leader du classement général mène également le classement particulier d'une épreuve, celui-ci porte un dossard jaune et rouge lors de l'épreuve en question.
À la fin de la saison, les vainqueurs de tous les classements, généraux et par épreuve, se voient offrir définitivement des trophées. Les vainqueurs homme et femme du classement général final remportent chacun un gros « Globe de cristal » tandis que les vainqueurs par épreuve remportent les petits « Globes de cristal ».
Table d'attribution des points
Le système d'attribution a évolué plusieurs fois depuis les premières éditions de la Coupe du monde. Ainsi, une quatrième table de points entre en vigueur lors de la saison 2008-2009. Elle prévoit que le vainqueur d'une épreuve se voit désormais attribuer 60 points contre 50 auparavant. De même, les 40 premiers biathlètes remportent des points contre les 30 premiers auparavant.
Évolution du système d'attribution des points en Coupe du monde Période / Place 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 1978-1985[1] 25 24 23 22 21 20 19 18 17 16 15 14 13 12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 - - - - - - - - - - - - - - - 1985-2000[2] 30 26 24 22 21 20 19 18 17 16 15 14 13 12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 - - - - - - - - - - - - - - - 2000-2008 50 46 43 40 37 34 32 30 28 26 24 22 20 18 16 15 14 13 12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 - - - - - - - - - - Depuis 2009 60 54 48 43 40 38 36 34 32 31 30 29 28 27 26 25 24 23 22 21 20 19 18 17 16 15 14 13 12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 Annulation de certains résultats en fin de saison
Jusqu'à la saison 2009-2010, une particularité de la Coupe du monde de biathlon est l'annulation, à la fin de la saison, d'une partie des résultats d'un biathlète. En effet, sont ôtes pour chaque biathlète les points récoltés lors des trois plus mauvais résultats réalisés durant la saison, ceci seulement au classement général. La suppression de ses résultats entraîne parfois des modifications décisives au classement général. De même, ce système peut ne pas modifier le nombre total de points d'un biathlète si celui-ci a réalisé trois résultats nuls ou ne s'est pas aligné sur trois épreuves individuelles durant la saison. En revanche, par exemple, un biathlète ayant remporté des points lors de toutes les courses de la saison perdra le bénéfice des points engrangés lors de ses trois plus mauvais résultats avec pour conséquence éventuelle de perdre des places au classement général. Ce système est régulièrement critiqué parce que soupçonné de léser certains sportifs.
Ainsi, plusieurs cas ont provoqué des controverses ces dernières années. Lors de la saison 2004-2005, le Norvégien Ole Einar Bjørndalen a profité du retrait de 16 points au classement général de son concurrent allemand Sven Fischer pour remporter la Coupe du monde. Le premier, comme d'autres, est alors soupçonné d'avoir volontairement fait l'impasse sur plusieurs épreuves pour ne pas subir un retrait de points. Chez les femmes, en 2006-2007, l'Allemande Andrea Henkel profite de sa brève absence durant la saison pour cause de maladie pour ne pas avoir de retrait de points en fin de saison, contrairement à ses adversaires Kati Wilhelm et Anna Carin Olofsson qui perdent la Coupe du monde au profit de Henkel pour seulement quelques points.
À partir de la saison 2010-2011, par l'intermédiaire de Nicole Resch, secrétaire général de l'IBU, cette annulation des trois plus mauvais résultats de la saison est abolie, ainsi tous les points gagnés par les athlètes sont pris en compte pour le classement final[3].
Disciplines
Épreuves actuelles
- Sprint : le sprint est l'épreuve la plus souvent disputée puisque présente au programme de presque toutes les étapes de Coupe du monde. Il s'agit d'une épreuve contre-la-montre où le biathlète effectue son parcours sans se soucier des autres concurrents. Au départ, les biathlètes s'élancent toutes les 30 secondes pour un parcours de 7,5 km pour les femmes et de 10 km pour les hommes. Le parcours passe à deux reprises devant le stand de tir où 5 cibles sont abattre avec autant de balles (un tir couché suivi d'un tir debout). Un tour de pénalité de 150 m par échec est ajouté au parcours du biathlète ce qui correspond grossièrement à 20 secondes perdues. Une fois que tous les biathlètes ont effectué leur course, celui ayant réalisé le temps le plus rapide remporte la course.
- Poursuite : la poursuite fait toujours suite à un sprint puisque les résultats de ce dernier déterminent l'ordre de départ de cette course qui diffère presque entièrement. Il s'agit en effet non-pas d'un contre-la-montre mais d'une course à handicap où le vainqueur est celui qui franchit le premier la ligne d'arrivée. Peuvent participer à cette course les 60 premiers biathlètes du sprint ayant précédé la poursuite. Le vainqueur du sprint s'élance le premier suivi de son dauphin et des autres biathlètes en conservant les écarts établis à l'issue du sprint. Il est à noter qu'un biathlète forfait pour la poursuite n'est pas remplacé. La course féminine fait 10 km tandis que l'épreuve masculine fait 12,5 km. Quatre séances de tir – deux tirs couché et deux debout – sont proposées aux sportifs, une erreur étant sanctionnée d'un tour de pénalité.
- Individuelle : l'individuelle est l'épreuve originelle du biathlon. Elle consiste en un contre-la-montre où toute erreur au tir est sanctionnée non d'un tour pénalité, mais d'une minute de pénalité ajoutée immédiatement au temps personnel du sportif. Cette épreuve la plus longue – 15 km pour les femmes et 20 km pour les hommes – compte quatre séances de tir : deux debout, deux couché. Une fois que tous les biathlètes ont effectué leur course, celui ayant réalisé le temps le plus rapide remporte la course.
- Mass start : la mass start, départ en masse ou départ en ligne en français, est la plus récente des épreuves instaurées par l'IBU. Comme son nom l'indique, le départ d'une course s'effectue groupé et rassemble les 30 premiers biathlètes du classement général. Au départ, les biathlètes sont alignés sur trois lignes et ne s'élancent qu'après un coupe de feu pour parcours de 15 km pour les hommes et de 12,5 km pour les femmes. Comme lors d'une poursuite, quatre séances de tir sont organisées une cible manquée étant sanctionnée d'une boucle de pénalité. En cas de forfait, et si celui-ci est prévenu suffisamment à l'avance, des remplacements peuvent être effectués pour constituer une liste de 30 participants (ces remplaçants sont sollicités un par un selon le classement général de la Coupe du monde).
- Relais : le relais est une épreuve par équipe nationale. Chacune est composée de quatre biathlètes effectuant chacun deux séances de tir. Mais exceptionnellement, les biathlètes disposent de huit balles pour abattre cinq cibles. Si malgré tout une cible n'est pas abattue avec ces balles, le biathlète effectue un tour de pénalité. En plus du traditionnel chargeur de cinq balles, les trois balles supplémentaires, appelées « pioches », doivent être chargées manuellement dans la carabine, ce qui fait perdre beaucoup de temps par rapport à un tir propre. Chez les hommes, chaque biathlète parcourt 7,5 km (d'où l'expression « relais 4x7,5 km ») tandis que les femmes parcourent quatre fois 6 km. Depuis quelques années, une épreuve de relais mixte est parfois organisée. Un quatuor composé de deux hommes et de deux femmes représente alors chaque pays. Les règles sont les mêmes que le relais classique ; seuls les distances entre hommes et femmes divergent puisque les hommes parcourent 7,5 km et les femmes 6 km (d'où l'expression relais 2x6 km + 2x7,5 km).
Caractéristiques et évolution
Épreuves individuelles
Au début du biathlon féminin en Coupe du monde, l'épreuve du sprint faisait 5 km tandis que l'individuelle était une épreuve de 10 km composée de trois séances de tir. C'est en 1989 que la distance du sprint est portée à 7,5 km alors que celle de l'individuelle est portée à 15 km tout en ajoutant un quatrième tir.
Créée au début des années 1990, la poursuite est la première épreuve où les biathlètes s'affrontent directement sur la piste et non par performance chronométrique interposée. C'est lors de la saison 1996-1997 qu'elle est introduite au calendrier officiel de la Coupe du monde ; organisées à Lillehammer, les premières poursuites de l'histoire de la Coupe du monde sont remportées par les Allemands Sven Fischer et Simone Greiner-Petter-Memm. Les poursuites sont par ailleurs considérées, avec les mass start, comme les courses les plus dynamiques. La poursuite peut en effet permettre des remontées spectaculaires de biathlètes relégués lors du sprint. Ainsi, en 2005-2006, le Français Julien Robert termine 10e d'une poursuite organisée à Östersund alors qu'il s'élançait en 60e et dernière position au début de la course. À l'inverse, la poursuite peut permettre d'accroître les écarts déjà importants constitués lors du sprint. Ainsi, en décembre 2001 à Hochfilzen, la Suédoise Magdalena Forsberg, première à l'issue du sprint avec 59 secondes d'avance, porta son avance 3 min 14 à la fin de la poursuite, un cavalier seul exceptionnel tant il est rare qu'un(e) biathlète domine une course tant sur les skis qu'au tir deux courses de suite.
Plus récente que la poursuite, la mass start est pour la première fois disputée en démonstration lors des finales de la saison 1996-1997. À Novosibirsk, les vainqueurs de ces épreuves sont l'Autrichien Wolfgang Perner et la Russe Anna Sprung. La mass start est disputée pour la première fois officiellement lors de la saison 1998-1999. Le 13 janvier 1999, à Ruhpolding, le Français Raphaël Poirée et l'Allemande Uschi Disl sont les premiers lauréats officiels de ces épreuves en ligne.
Aux Championnats du monde ou aux Jeux olympiques, la composition de la liste de départ d'une mass start diffère des règlements de la Coupe du monde bien que les épreuves disputées dans le cadre de ces deux compétitions comptent pour la Coupe du monde. Ainsi, seuls les 15 premiers du classement général de la Coupe du monde sont directement qualifiés, lesquels biathlètes sont rejoints par les meilleurs biathlètes des Championnats du monde ou Jeux olympiques (selon un classement des points distribués lors des épreuves individuelles précédentes dans les deux compétitions).
Avec l'introduction des poursuites et des mass start, le nombre d'individuelles a beaucoup diminué du fait de leur grande distance. Parallèlement, le calendrier de la Coupe du monde n'a cessé de se densifier de nouvelles étapes organisées parfois ailleurs qu'en Europe. Enfin, à l'inverse de la poursuite et de la mass start, l'individuelle paraît moins télégénique pour les médias audiovisuels à cause de sa longueur et du manque de dynamisme.
Épreuves par équipe
Alors que les épreuves individuelles récompensent beaucoup de pays, les courses de relais sont elles souvent l'apanage des « grandes » nations du biathlon comme l'Allemagne, la Norvège ou la Russie. En effet, ces pays qui se distinguent disposent souvent d'un important vivier de biathlètes contrairement aux « petits » pays qui ont parfois du mal à composer une équipe de quatre représentants. Lors d'une course de relais, la victoire est souvent disputée lors de l'ultime relais. Ainsi, lors de la saison 2005-2006, la Russe Olga Zaïtseva et l'Allemande Simone Denkinger sont départagées par la photo-finish. On assiste cependant parfois à des renversements de situation comme en 2007-2008 quand l'Allemande Kati Wilhelm, partie avec 51,1 secondes de retard sur la Norvégienne Ann Kristin Flatland lors du dernier relais, remporte la course avec 24,3 seconde d'avance. Ce jour-là, le quatuor féminin allemand prouve que malgré trois tours de pénalité, il n'est pas impossible de remporter une course de relais si les adversaires n'en font pas.
Chez les femmes, la longueur du parcours des relais a souvent évolué. Initialement, le relais féminin était composé de trois membres qui devaient parcourir chacune 5 km. En 1989, la longueur est portée à 7,5 km tandis qu'un quatrième relais est ajouté en 1991. Une nouvelle modification a lieu en 2003 quand la course de relais est fixée à 4x6 km. Cette mesure permet d'accorder davantage de chance aux petites nations en raison de la moindre importance de la partie de ski de fond. L'instauration des relais mixtes en 2004-2005 sert la même ambition.
Biathlètes
La Coupe du monde de biathlon révèle une forte densité de biathlètes récompensés diversement. Ainsi, en 2006-2007, 85 hommes et 82 femmes ont terminé dans les 30 premiers au moins une fois lors de la saison et figuré au classement général final. Avec la multitude d'épreuves durant une saison, certains biathlètes sont parmi les plus récompensés toutes disciplines des sports d'hiver confondues. Ainsi, avec 88 victoires en carrière, le Norvégien Ole Einar Bjørndalen, a amélioré lors de la saison 2008-2009 le record de 86 victoires du skieur alpin suédois Ingemar Stenmark, pour le titre honorifique du record de succès dans les coupes du monde de sports d'hiver.
Les plus titrés
Article détaillé : Liste des vainqueurs de la Coupe du monde de biathlon.Origines
Palmarès
Hommes
Femmes
Lieux des compétitions
Records
- Records de victoires en Coupe du monde, au 19 mars 2011 au soir :
- Hommes
- Ole Einar Bjørndalen : 92
- Raphaël Poirée : 44
- Sven Fischer : 33
- Emil Hegle Svendsen : 21
- Frode Andresen : 15
- Vladimir Dratchev : 15
- Frank Luck : 12
- Michael Greis : 11
- Ricco Groß : 9
- Halvard Hanevold : 9
- Femmes
- Magdalena Forsberg : 42
- Uschi Disl : 30
- Magdalena Neuner : 24
- Liv Grete Poirée : 22
- Olena Zubrilova : 21
- Kati Wilhelm : 21
- Sandrine Bailly : 20
- Andrea Henkel : 20
- Martina Beck : 14
- Anna Carin Olofsson-Zidek : 12
- Helena Ekholm : 11
- Olga Medvedtseva : 10
Notes et références
- (en) Historique du biathlon de 1973 à 1978, sur biathlonworld.com.
- (en) Historique du biathlon de 1979 à 1994, sur biathlonworld.com.
- Coupe du Monde : Changement important dans le règlement, ski-nordique.net, 9 octobre 2010, consulté le 10 octobre 2010.
Lien externe
Wikimedia Foundation. 2010.