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Cordillère Darwin
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La cordillère Darwin, orientée est-ouest, se situe au sud-est de la Grande Île de la Terre de FeuGéographie Altitude 2 488 m, Mont Darwin Massif Cordillère des Andes Longueur 170 km Largeur 60 km Superficie 10 200 km2 Coordonnées Administration Pays 
ChiliRégion Magallanes et Antarctique chilienne ' Géologie Âge Roches modifier 
La cordillère Darwin (en espagnol : cordillera Darwin) est une chaîne de montagnes encore méconnue située au Chili, sur une péninsule à l’ouest de la Grande Île de la Terre de Feu. Elle représente le cordon montagneux le plus austral de la cordillère des Andes.
Sommaire
Géographie
Situation
La cordillère vue du ciel
Elle est située entre 54°15' et 54°50' de latitude sud et 69°15' et 71°30' de longitude ouest. C'est une bande de terre de 60 kilomètres de large pour 170 de long principalement occupée par un champ glaciaire de plus de 2 300 km² soit environ la même superficie que l'ensemble des glaciers des Alpes. Son point culminant est le mont Darwin appelé également mont Shipton, dont l’altitude n’est pas connue avec précision mais communément donnée à 2 488 m[1].
Elle est entourée de mer : longée au nord par le canal Almirantazgo —relié au détroit de Magellan—, au sud par le canal Beagle, elle se termine à l’ouest par le canal Cockburn et l’océan Pacifique. Seule sa partie Est est reliée à la terre, proche de la frontière avec l’Argentine. Les villes les plus proches sont Ushuaïa, en Argentine et Punta Arenas, au Chili. Cependant il est impossible de se rendre dans les montagnes depuis cette ville par voie terrestre, en raison d’un terrain particulièrement difficile et de problèmes frontaliers. Les navires et les voiliers sont les plus adaptés pour son accès. La cordillère Darwin fait partie du parc national Alberto de Agostini.
Principaux sommets
- Mont Darwin
- Mont Sarmiento
- Mont Francès
- Mont Italia
- Mont Bove
- Mont Roncagli
- Mont Luis de Saboya
- Mont Della Vedova
- Mont Buckland
Principaux glaciers
Glacier Marinelli
Glacier Stopanni vu de la baie Yendegaia
Climat
Un sous-bois à Caleta BeaulieuLa cordillère Darwin présente l'un des climats les plus redoutables du globe. De caractère extrêmement changeant et violent (alternance de pluie, neige, vent, et périodes de calme), le climat de la cordillère rend son accession particulièrement difficile. Les précipitations y sont quasi continues sur toute l'année et ont créé d'immenses glaciers se jetant dans les fjords, comme la baie España et dans les canaux entourant la cordillère (le canal de Beagle et le canal Almirantazgo). La vitesse d'avancée de ces glaciers sont parmi les plus fortes du globe et rendent le terrain de la cordillère particulièrement changeant. Les coups de vent peuvent être redoutables et arriver de manière totalement imprévue et sans signe avant-coureur (ce vent appelé williwaw peut atteindre 250 km/h).
Ce climat particulier a fait se développer une végétation adaptée au climat rude de la cordillère (arbustes rachitiques, arbres recouverts de mousses).
Histoire
Après la découverte du détroit de Magellan en 1520 et du canal de Beagle en 1830, le premier véritable explorateur terrestre de cette cordillère, au début XXe siècle est le père Alberto Agostini (Italie). Il s’est cependant cantonné aux parties aisément accessibles, à l’Est et à l’Ouest, comme le feront la plupart des explorateurs après lui.
En 1962, l'alpiniste anglais Eric Shipton, accompagné de trois chiliens gravit le sommet le plus élevé, le mont Darwin. Cela reste à ce jour la seule expédition confirmée à avoir rallié ce sommet. La première traversée de la zone centrale des montagnes, jusqu'alors inexplorée, a été réalisée en solitaire par l'explorateur franco-suisse Christian Clot en automne 2006, après plusieurs tentatives infructueuses[2].
Cette zone reste actuellement quasi inexplorée et ne comporte que très peu de cartes (cartes de navigation ou des terrains au demeurant peu fiables). De plus, les seules zones actuellement explorées se situent sur les extrémités Est et Ouest de la chaîne montagneuse. La partie centrale n'a jamais été parcourue par l'homme. [réf. nécessaire]
Annexes
Bibliographie
- Patagonia Sur, Tierra del Fuego, Costa a Costa, Mapa 1 : 1 800 000, JLM Mapas Punta Arenas, Chile
- Carte Marine de Instituto Hidrográfico de la Armada de Chile, Boca Oriental del Estrecho de Magallanes A Islas Diego Ramirez, 1:50000, 1986-2009
- Patagonian & Fuegian Channels, Chilean Fjords, Cruise Chart, Zaguier & Urruty Publications, 2007, ISBN 1-879568-96-9
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
- ↑ (en) Historic Fluctuations of Outlet Glaciers from the Patagonian Ice Fields sur www.USGS.gov, USGS. Consulté le 28 septembre 2009
- ↑ (en) Extrait du livre American Alpine Journal, John Harlin, sur Google livres
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