- Cookshire-Eaton
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Cookshire-Eaton Administration Pays Canada Province Québec Région Estrie Comté ou équivalent Le Haut-Saint-François Statut municipal Ville Constitution 1er janvier 2002 Maire
Mandat en coursNoel Landry
2010 - 2014Démographie Population 5 147 hab. (2006) Densité 17 hab./km2 Gentilé Cookshirois, Cookshiroise Géographie Coordonnées
géographiquesSuperficie 297 km2 Code géographique 41 038 Géolocalisation sur la carte : Québec
modifier Cookshire-Eaton une ville du Québec située dans la MRC du Haut-Saint-François en Estrie[1].
La ville de Cookshire-Eaton est composée de trois anciennes municipalités: Cookshire, le canton d’Eaton et Sawyerville.
Avec une population de 5147 habitants répartis sur 297 km², Cookshire-Eaton est l'entité municipale la plus populeuse de la MRC du Haut-Saint-François. La ville de Cookshire-Eaton est elle-même sous-divisée en plusieurs villages dont ceux de Birchton, Bulwer et Johnville.
Sommaire
Toponymie
L'appelation de Cookshire est liée à l'implantation sur son territoire de John Cook (1770-1820), premier colon à faire l'acquisition d'un lopin de terre dans le canton de Eaton, et qui a été un rouage important dans le développement de la communauté. Le suffixe shire étant utiliser pour marquer « que le comté a été bâti à flanc de coteaux, au-dessus de la rivière Eaton »[2].
Histoire
En 1798, quatre familles avec à sa tête Josiah Sawyer s’établissent sur le bord de la rivière Eaton. À leur arrivée, il n'y avait plus de camps saisonniers tenus par les Abénakis. En 1801, Sawyer se voit octroyer 25 620 âcres de terre. Cet octroi permet l’émergence de ce qui deviendra le village de Cookshire. L’Américain John Cook s’installa sur le territoire vers ces mêmes années. La ville de Cookshire est officiellement fondée en 1892 et pour honorer la mémoire de John Cook son toponyme reprend ce nom[3]. Au cours des années, Cookshire connaît un essor économique très important et plusieurs petits commerces s’y installent. En 1830, un magasin général, un hôtel, un moulin à scie et un à farine sont construits pour répondre aux besoins croissants dans la population. L’arrivée de deux entreprises assure le développement du petit village au XIXe siècle. La Cookshire Mill Company, une scierie de grande envergure, dont ses opérations s’étendent jusqu’aux États-Unis, emploie quelque mille travailleurs dans son usine de Cookshire. La Cookshire Flour Mill Company, un moulin à farine se veut également un employeur important de la collectivité florissante.
Fusions et reconstitution
La ville actuelle de Cookshire-Eaton est issue de la fusion des municipalités de Cookshire, du canton d’Eaton, de Sawyerville et du canton de Newport, le 1er janvier 2002[4],[5]. Le gouvernement libéral de Jean Charest, ayant profité d'un mécontentement découlant des fusions de 2002, fit la promesse électorale de laquelle a résulté la loi 9 créant un processus de défusion. Les citoyens de l’arrondissement de Newport se sont prévalus de ce droit et ont voté en faveur de la reconstitution de leur municipalité dans le cadre d’un référendum le 4 novembre 2005. Afin que le gouvernement reconnaisse la validité du vote, l’option du oui devait obtenir 50% +1 des votes représentant au moins 35% de la population. Les citoyens de Newport ont voté à 72% en faveur de la défusion, représentant 35,8% de la population. Depuis le 1er janvier 2006, la municipalité de Newport a été reconstituée et forme une entité municipale distincte de celle de Cookshire-Eaton.
Influence régionale et nationale
Cookshire a exercé également une influence dans les domaines miliaire et politique. En 1823, un troupe de cavaleries de Cookshire intervient lors d’une attaque des féniens, des nationalistes irlandais qui avaient pour objectif d’envahir le Canada afin de l’échanger contre l’indépendance de l’Irlande. Cette cavalerie intervient également lors de la révolte d’Hereford (révolte des travailleurs du chemin de fer). Cookshire compte aussi une troupe d’infanteries. Lors des deux Grandes guerres mondiales, des Cookshirois se sont illustrés sur les champs de bataille.
Sur la scène politique, Cookshire offre dès le début de la confédération des politiciens d’envergure nationale. John Henry Pope devient ministre de l’Agriculture et des Chemins de fer dans le cabinet du premier ministre conservateur John A. Macdonald. (1871-1889). Son fils Rufus Henry Pope, le remplacera à la Chambre des Communes en 1889. Il sera député de Compton jusqu’en 1904. En 1911, il est nommé sénateur.
Sur le plan culturel et du savoir, Cookshire compte une académie, un High school, un Mechanic’s Institute et une société agricole. Cookshire compte également plusieurs lieux de culte dont la Trinity United Church, la St.Peters Church et l’église Saint-Camille, lors de l’arrivée de colons canadiens-français (1868). À partir de ce moment, Cookshire se transforme tranquillement et la construction de plusieurs institutions francophones voient le jour.
L’homme politique Pierre Bourgault (1934-2003) a passé une partie de son enfance à Cookshire, où ses parents ont aujourd’hui leur dernier repos.
Architecture
L’architecture de plusieurs résidences et particulièrement celle de l’église anglicane St. Peters illustrent les influences américaine et anglo-saxonne. Convertie en clinique médicale, l’ancienne demeure du sénateur John Henry Pope, pionnier et fondateur du Canadien Pacifique, constitue un joyau du patrimoine. Sur la route panoramique et sur le Circuit des Loyalistes, vers East Angus, on rencontre le pont couvert John-Cook, bâti sur l’ancien lit de la rivière Eaton.
À Johnville, situé à l’extrémité ouest, on retrouve l’église Notre-Dame-de-la-Paix et, à quelques kilomètres du village, les sentiers du Parc écoforestier de Johnville, un écosystème rare d’une diversité écologique remarquable.
Sur la route 253, vers Sawyerville, se trouve le village d’Eaton Corner, reconnu comme le plus vieux des Cantons-de-l’Est. L’industrie agricole et l’exploitation forestière y prédominent. Plusieurs bâtiments y sont classés monuments historiques. Parmi ceux-ci, soulignons l’église qui date de 1840-41 qui abrite maintenant le Musée de la Société d’histoire du comté de Compton et l’ancienne Academy Eaton où loge la Société d’histoire et du patrimoine du Haut-Saint-François. Ce secteur conserve aussi en héritage une jolie maison à loggia qui se distingue par son balcon encastré. C’est dans cette maison, au style architectural inusité, qu’on a pratiqué la première intervention chirurgicale sous anesthésie au Canada.
Village pittoresque du Haut-Saint-François, Sawyerville est situé au sud de Cookshire sur la route panoramique. Il tire son patronyme de Josiah Sawyer qui a quitté, en 1792, sa résidence de la baie Missisquoi pour s’établir dans les « Townships »[6]. Après sept ans de dur labeur, le leader américain voyait déjà l’avenir dans les cantons d’un très bon œil. Aujourd’hui, des entrepreneurs exploitent encore, comme au temps jadis, les moulins à scie et les usines de transformation du bois. Deux petites églises, l’une baptiste, l’autre anglicane, témoignent aussi du passé.
Paysage
Cookshire-Eaton a aussi un très beau paysage, beaucoup de champs pour l'agriculture rajoutent de la beauté à son paysage, puis la belle rivière qui traverse au centre du village met sa petite touche merveilleuse.
Économie
Cookshire-Eaton est la ville de la MRC du Haut-Saint-Francois qui a le mieux réussi à diversifier son économie. Depuis les années 1990, plusieurs PME ont vu le jour dans le parc industriel de la ville.
- Atelier d'Ébénisterie Cookshire inc, 40 employés
- Industries Nigan, 130 employés
- Industries Plastipak inc., 130 employés
- MAAX Cookshire (Boiseries Impérial), 150 employés
- Moulinage 3A, 50 employés
- IGA Cookshire, 60 employés
- Vêtements Cookshire inc., 50 employés
- La Légumerie Groupe Dionne Inc., 30 employés
- OMNIMED.com inc, 30 employés
Sports et loisirs
Depuis plusieurs années, la ville de Cookshire offre des activités pour les jeunes et aussi les adultes. La ville offre plusieurs choix de sports d'équipe participant à des compétitions régionales tel que le baseball, le soccer et le handball parmi d'autres. De plus, la salle des loisirs a rénové son intérieur pour faire place à un gymnase d'entrainement. Cookshire offre a ses habitants un terrain de baseball éclairé, un autre terrain de baseball et un terrain de soccer. Elle offre aussi une cage de frappeur pour le baseball, un terrain de volleyball et un court de tennis. Ayant une patinoire extérieur sur asphalte, cela permet de jouer tant au hockey en hiver qu'au hockey cosom en été. L'été la ville offre une piscine et un parc pour les jeunes qui fréquentent le S.A.E de Cookshire et Johnville. Il est aussi possible de louer le gymnase de l'école St-Camille afin d'y jouer au badminton. On peut aussi aller marcher en forêt derrière le pont couvert, où sont aménagés des sentiers en nature sur le bord de la rivière Eaton. L'hiver, ces sentiers permettent la pratique du ski de fond.
Politique municipale
L'ancienne ville de Cookshire était le chef-lieu du comté de Compton, prédécesseur de l'actuelle MRC.
Le 4 novembre 2005, la population de Cookshire-Eaton a choisi un nouveau conseil municipal. Normand Potvin a défait le maire sortant Bertrand Landry et l'ancien conseiller municipal Ghyslain Chauveau, lequel tentait également d'obtenir le poste de maire.
Membres actuels du conseil municipal
Maire Noël Landry District Conseiller(ère) #1 Simon Simard #2 Bruno Breton #3 Denise Grenier #4 Patrice Dodier #5 Jack R. Garneau #6 Chantal Rouleau Références
- Répertoire des municipalités : Cookshire-Eaton
- Fiche toponymique - Cookshire » sur Commission de toponymie du Québec. Consulté le 3 février 2011. Gouvernement du Québec, «
- Site officiel de Cookshire-Eaton
- Toponymie : Cookshire-Eaton
- Toponymie : Eaton
- Toponymie : Sawyerville
Liens externes
Municipalités limitrophes
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