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AbitibiBowater
Logo de AbitibBowater Inc.Personnages clés John W. Weaver Forme juridique Société par actions
(TSX : ANYSE : ABY)Siège social , Montréal, Québec Activité(s) Pâtes et papiers et Produits forestiers Produit(s) Papier commercial, papier à journal, produits forestiers, bois de charpente, électricité, service de recyclage Effectif 27 000 Site Web AbitibiBowater
Abitibi-Consolidatedmodifier AbitibiBowater est une papetière canadienne dont le siège est à Montréal, au Québec.
Histoire
AbitibiBowater résulte de la fusion, annoncée le 29 janvier 2007, des papetières canadienne Abitibi-Consolidated et américaine Bowater[1].
Elle est le troisième plus gros groupe papetier en Amérique du Nord et le huitième groupe à l'échelle mondiale.
Selon des analystes, cette fusion annonçait, dans les mois qui allaient suivre, des fermetures de postes et des mises à pied. Ces prévisions se sont avérées par la suite, entraînant des centaines de pertes ou de suspension d'emploi dans les scieries et les usines de pâtes et papiers de la compagnie[2],[3].
Le 13 mars 2009, AbitibiBowater annonce la vente à Hydro-Québec d'une centrale hydro-électrique située à Manicouagan pour la somme de 615 millions CAD[4]. Cette vente fait partie d'un plan de restructuration destiné à réduire sa dette dans les plus brefs délais[5].
Le 16 avril 2009, tant aux États-Unis qu'au Canada, la société s'est placée sous la protection de la cour selon les termes de la loi sur les arrangements avec les créanciers[6]. Le même jour, le gouvernement du Québec a décidé, via Investissement Québec, d'offrir une marge de crédit de 100 millions USD à AbitibiBowater pour l'aider à maintenir ses activités courantes[7].
En 2009, AbitibiBowater détient plusieurs usines au Québec, dont une située à Clermont, Québec, le long de la rivière Malbaie (qui circule dans La Malbaie). Établie en 1935, une partie de son bois était transporté par flottage et elle rejetait ses eaux usées dans la rivière Malbaie, deux activités rendant celle-ci impropre à la vie aquatique. En 1980, le flottage est arrêté, pour être remplacé par des camions. Dans les années 1980, les citoyens ont entamé une procédure judiciaire contre la propriétaire de l'usine, Donohue, pour faire cesser les rejets chimiques, tant aquatiques qu'aériens, qui polluaient les lieux. En 1991, la société Donohue a décidé d'adopter la norme ISO 9001 et a demandé aux employés de participer financièrement à son programme d'amélioration continue et d'amélioration de l'environnement. Les employés ont accepté en échange d'une participation aux décisions touchant l'usine. En 2000, AbitibiBowater a acquis Donohue et a décidé de maintenir en place le même environnement de travail. En juillet 2009, le personnel de cette usine se targue d'avoir remis en santé la rivière Malbaie, au point où les saumons peuvent y frayer. De plus, les responsables affirment dépasser les normes fédérales canadiennes en matières de pollution et de recyclage Bowater continue a fermé des usines en septembre, 2009. Aprés Donnacona, voilà qu'il ferme Gatineau, Clermont, et Beaupré, malgré que celle-ci a fais des profits de 7 million depuis le debut de 2009. La raison est simple. Lors de la fusion avec Abitibi Consolidated en janvier 2007, Bowater avait une dette de 7 milliards de dollars. La fusion a permi Bowater à liquider les avoirs d'Abitibi pour renfluer ses dettes. [8].
Notes et références
- ↑ Personnel de rédaction, « Un géant du papier prend forme », dans Radio-Canada.ca, 29 janvier 2007 [texte intégral (page consultée le 17 mars 2009)]
- ↑ AbitibiBowater ferme temporairement trois scieries au Québec, Presse canadienne, 31 janvier 2008
- ↑ Fermeture de l'usine Belgo, Radio-Canada, 30 novembre 2007
- ↑ Claude Turcotte, « AbitibiBowater annonce un plan de recapitalisation - La forestière vend à Hydro-Québec la centrale Manicouagan », dans Le Devoir, 14 mars 2009 [texte intégral (page consultée le 14 mars 2009)]
- ↑ Claude Turcotte, « Abitibi-Bowater va de l'avant », dans Le Devoir, 17 mars 2009 [texte intégral (page consultée le 17 mars 2009)]
- ↑ Claude Turcotte, « Recours ultime pour AbitibiBowater », dans Le Devoir, 17 avril 2009 [texte intégral (page consultée le 17 avril 2009)]
- ↑ Claude Turcotte, « Québec vient à la rescousse d'AbitibiBowater », dans Le Devoir, 18 avril 2009 [texte intégral (page consultée le 18 avril 2009)]
- ↑ Louis-Gilles Francoeur, « De rivière polluée à rivière à saumon », dans Le Devoir, 18 juillet 2009 [texte intégral (page consultée le 18 juillet 2009)]
Liens externes
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