Commission jeunesse

Commission jeunesse

Commission jeunesse du Parti libéral du Québec

La Commission-Jeunesse du Parti Libéral du Québec est l'aile jeunesse de ce parti politique. Les 16 à 25 ans y disposent du tiers (33,3%) des suffrages internes, formant ainsi le groupe politique jeunesse le plus important au sein d'un parti au Canada. La Commission Jeunesse (dont le sigle est CJ) regroupe tous les jeunes membres du parti et s'articule autour d'un groupe central composé de représentants régionaux, d'un comité de coordination et d'un exécutif. Le parti emploie également des permanents jeunes chargés de la communication entre les différents membres.

Fondée en 1970 par la fusion de la Fédération des jeunes libéraux et de la Fédération des étudiants libéraux, la Commission Jeunesse a présenté de nombreuses résolutions et projets, comme l'enseignement de l'anglais dès la première année et le dégel des frais de scolarité, fixés depuis 1994 au Québec. Depuis le début des années 1990, elle tend à amener des propositions de tendance néo-libérale et à reconsidérer le rôle de l'État.


Sommaire

Historique

La Commission-Jeunesse existe depuis 1970, mais n'a réellement pris son essor qu'à partir de l'arrivée de Pierre Anctil à sa tête en 1983.

  • 1970: Fusion de la Fédération des jeunes libéraux et de la Fédération des étudiants libéraux sous le nom de la première entité. Celle-ci obtient du même souffle 33,3% des votes au sein du parti.
  • 1971: La Fédération des jeunes libéraux devient la Commission-Jeunesse du Parti Libéral du Québec. Un président est élu par les jeunes membres. Il nomme ensuite un exécutif essentiellement Montréalais qui n'est pas responsable devant les jeunes libéraux. Il existe donc peu de liens entre la tête de la Commission et les militants. Les jeunes libéraux proposent la carte d'assurance-maladie. Premier permanent jeune.
  • 1972 à 1977: Sous 7 présidents différents, la Commission-Jeunesse entre en période de dormance.
  • 1978: Restructuration du parti, y compris de la Commission-Jeunesse. Une nouvelle permanente est emb*auchée et les jeunes libéraux se structurent en vue de la campagne pour le NON au référendum sur la souveraineté de 1980.
  • 1981: Mécontentement au sein de la Commission-Jeunesse, les militants ne voulant pas travailler avec l'exécutif. Nouvelle période de dormance partielle.
  • 1982: La Commission-Jeunesse organise un colloque estival de 200 participants à Trois-Rivières, titré Québec: Jeune en-tête.
  • 1983: Pierre Anctil, fraîchement devenu membre du parti, renverse l'exécutif et met en place une vaste restructuration de la Commission-Jeunesse. L'exécutif, directement élu par les membres, est désormais composé de 25 représentants régionaux (voir plus bas). Un tout premier Congrès-Jeunes est organisé (Parce que le Québec me tient à coeur). 700 jeunes, réunis à St-Jean-Sur-Richelieu, votent une première Régie Interne et discutent emploi, chômage et technologie. Les jeunes libéraux prennent activement part à la course au leadership du parti, suite à la démission de Claude Ryan, en se rangeant surtout avec Daniel Johnson (fils). C'est néanmoins Robert Bourassa qui l'emporte, et qui dit vouloir travailler avec les jeunes et l'exécutif en place même s'ils ont milité pour son adversaire.
  • 1984: Le Congrès, qui réunit 1000 jeunes, se fait à Lennoxville sous les thèmes de l'emploi, de l'environnement et de l'éducation. La Commission-Jeunesse va bien.
  • 1985: Pietro Perrino devient président lors du Congrès des membres, en mars. La Commission-Jeunesse, qui compte 23 000 membres, possède des comités libéraux étudiants dans la plupart des Cégeps et universités et réunit 2000 jeunes à l'Université Laval pour parler d'environnement, d'un Conseil permanent de la jeunesse et de démocratie. Lors du lancement de la campagne électorale, 5000 jeunes sont présents.
  • 1986: Congrès-Jeunes de 1200 personnes à Rigaud sur le vieillissement de la population et la natalité faible. La première Assemblée des Conseillers-Jeunes (ACJ, événement périodique encore tenu par la Commission Jeunesse de nos jours), est mise en place pour assurer le lien entre les comtés et l'exécutif.
  • 1987: Élection de Joël Gauthier à la présidence suite à la démission de Pietro Perrino. Le Congrès-Jeunes réunit 1000 personnes à La Pocatière, sur la clause orphelin et la participation communautaire. Les ACJ bianuelles sont inscrites dans la Régie Interne. Ajout d'un représentant régional. La Commission-Jeunesse discute cette année-là d'aide sociale.
  • 1988: Marie Gendron est élue présidente. Le Congrès réunit 1200 jeunes à Sherbrooke pour parler d'éducation.
  • 1989: À Sherbrooke toujours, le Congrès-Jeunes est tenu sur la base des demandes électorales des jeunes libéraux en présence de 1200 membres. 2000 jeunes sont présents lors du lancement de la campagne électorale. Michel Bissonette devient président. La Commission-Jeunesse se réforme pour redonner plus de place aux représentants régionaux et pour se dissocier du gouvernement. Après quatre affrontements avec les jeunes libéraux, Claude Ryan finit par faire passer son idées de dégel des frais de scolarité.
  • 1991: Mario Dumont devient président de la Commission-Jeunesse. Celle-ci dépose un mémoire à la commission Bélanger-Campeau, établie dans la foulée de Meech. Une nouvelle ACJ lancera l'autre thème abordé lors du Congrès-Jeunes de 1991, tenu à St-Augustin sur la pauvreté et la Constitution (900 militants).
  • 1992: La Commission-Jeunesse maintient sa position en faveur de l'autonomie politique du Québec devant les difficultés de la négociation avec le reste du Canada. L'entente de Charlottetown est rejetée lors du Congrès de St-Jean-sur-Richelieu, et les 700 jeunes discutent également de la réforme des collèges et Cégeps. Le Parti Libéral du Québec appuie pour sa part l'entente de Charlottetown; il s'ensuit que la Commission-Jeunesse travaille dans le camp opposé au parti lors du référendum subséquent. Suite à l'échec de l'accord, Mario Dumont et 20 autres jeunes de l'exécutif quittent le parti avec fracas. Mario Dumont participera par la suite à la fondation de l'ADQ.

La démission de Mario Dumont donna un coup de fouet à la Commission-Jeunesse. Celle-ci, qui s'était fort écarté des autres libéraux au cours du temps, fut par la suite ramenée peu à peu à l'ordre par le parti.

  • 1993: Une ACJ spéciale est tenue pour élire un président intérimaire. Claude-Éric Gagné remplace Mario Dumont. Deux autres ACJ ont lieu: la première traite de la politique-jeunesse (adoptée par la suite en Congrès à La Pocatière par 900 jeunes), la seconde d'enseignement primaire et secondaire.
  • 1994: Claude-Éric Gagné devient président permanent. À St-Augustin-de-Desmaures, le Congrès réunit 1200 jeunes. La Commission-Jeunesse crée un comité constitutionnel chargé d'élaborer une nouvelle position sur le sujet.
  • 1995: La Commission-Jeunesse décide de prôner la création d'un conseil interprovincial permanent et demande au parti de préciser sa position constitutionnelle avant le second référendum sur la souveraineté de 1995. Une ACJ est tenue sur le rôle de l'État et la fiscalité. Le Congrès, quant à lui, réunit 900 jeunes à Lennoxville, traitant de l'exclusion des jeunes. la Commission-Jeunesse participe activement à la campagne référendaire dans les milieux scolaires. En toute fin d'année, Claude-Éric Gagné donne sa démission.
  • 1996: Jonathan Sauvé est élu président lors d'une ACJ. De nouvelles structures font leur apparition: une commission politique, un groupe d'information et le GRAP (groupe de réaction aux actions politiques). Des coordonateurs (voir plus bas) font leur apparition. Les comités libéraux étudiants sont mis en priorité. 600 jeunes se rendent à St-Jérôme pendant l'été pour le Congrès-Jeunes.
  • 1997: La Commission-Jeunesse fait adopter lors du Congrès des membres du parti ses résolutions sur l'éducation. Par ailleurs, elle consulte pour la première fois les militants sur la thématique à sélectionner pour le Congrès annuel, tenu cette fois à La Pocatière sur la famille et les technologies de l'information avec 600 jeunes. Après une tournée et des travaux sur la question, des résolutions sur une démocratisation des institutions québécoises est adoptée en ACJ. La Commission-Jeunesse prend également position, après d'âpres débats, en faveur de la suppression possible de la formule Rand pour le milieu syndical.
  • 1998: La Commission-Jeunesse, suite au départ de Daniel Johnson comme chef du Parti Libéral du Québec, appuie publiquement Jean Charest, élu par acclamation. Une ACJ permet aux jeunes libéraux de s'orienter sur l'emploi, l'éducation et l'économie. 1000 jeunes entérinent ce choix de thématiques à Sherbrooke lors du Congrès-Jeunes. David Rheault succède à Jonathan Sauvé à la présidence.
  • 1999: Les jeunes libéraux sont très actifs cette année-là dans les dossiers qui concernent la jeunesse et les aînés. Ils discutent également, lors de leur Congrès annuel qui réunit 550 jeunes à St-Jean-sur-Richelieu, de la redéfinition du modèle québécois. La Commission-Jeunesse dépose par ailleurs une résolution sur le système de santé québécois qui lance une vaste discussion au sein du Parti Libéral du Québec à ce sujet.
  • 2000: Poursuivant son implication dans les dossiers jeunesse à l'occasion du Sommet du Québec et de la Jeunesse. Isabelle Merizzi remplace David Rheault à la présidence. À La Pocatière, 550 jeunes discutent cet été-là de développement régional et d'environnement. L'ensemble de leurs propositions sont d'ailleurs adoptées lors du Congrès des Membres d'octobre.
  • 2001: 400 jeunes discutent à l'été 2001 de mondialisation. La présidente annonce son départ.
  • 2002: Steeve LeBlanc devient le nouveau président. La première ACJ de son équipe permet de retenir le travail et l'éducation comme thèmes pour le Congrès-Jeunes, qui réunit 800 participants. Une seconde ACJ traite en novembre de réforme des institutions démocratiques.
  • 2003: Stéphanie Trudeau remplace Steeve LeBlanc après la campagne électorale de 2003. Les services gouvernementaux fournis à la jeunesse sont l'objet principal des discussions de l'été, qui rassemblent 1000 jeunes. Une ACJ lance ensuite le thème du financement des universités.
  • 2004: Après le départ de Stéphanie Trudeau, Simon Bégin est élu à la présidence. Une première ACJ et le Congrès-Jeunes annuel (à Trois-Rivières) traitent des défis démographiques. La Commission-Jeunesse effectue à l'automne une sortie contre le gouvernement pour réviser le système d'aide financière aux études (rétablissement des bourses, partenariat avec le privé pour en offrir plus et révision du financement). Lors du Congrès des Membres, elle réussit à obtenir des garanties du ministre Reid d'un réinvestissement en éducation.
  • 2005: 600 jeunes se réunissent pendant l'été à Sherbrooke pour établir les 10 priorités des jeunes libéraux. Ceux-ci font également passer une résolution visant à établir une redevance sur l'eau exploitée à des fins commerciales au Québec. Ils désirent également interdire le string à l'école et augmenter les frais de scolarité.
  • 2006: Stéphanie Doyon remplace Simon Bégin comme présidente.
  • 2007: Suite au départ de Stéphanie Doyon, des élections au-travers le Québec sont déclenchées. Un nouveau président, François Beaudry, est élu.
  • 2008: La Commission-Jeunesse réussie à faire adopter la totalité des résolutions qu'elle présente au Congrès des Membres du PLQ, qui se tient en mars à Québec. Parmi celles-ci on retrouve: la modernisation des institutions syndicales, la réforme du système de financement universitaire, l'instauration du système utilisateur-payeur pour le financement des infrastructures routières, et une demande de quantifier les ressources aquifères pour déterminer la capacité de regénération des ressources en eau. Impatients de réviser le modèle québécois face au défi démographique, les Jeunes libéraux durcissent leurs positions lors du Congrès des Jeunes qui se tient à Sherbrooke en août (800 jeunes). Ce dernier sera l'occasion de débattre et d'adopter entre autres les résolutions sur l'impôt post-universitaire, l'instauration du vote secret dans le processus d'accréditation syndicale, la démocratisation des associations étudiantes, et l'instauration d'une année d'immersion anglaise en 6e année du primaire. Après le Conseil Général du parti qui s'est tenu à Lévis en fin septembre, un vent nouveau a soufflé sur la Commission-Jeunesse. Francois Beaudry quitte la présidence après un peu plus d'un an. Son successeur, dans un premier temps intérimaire puis finalement confirmé au poste par acclamation unanime, est Julien Gagnon. Le nouveau président avait été jusque là coordonnateur des affaires politiques. Lors de la campagne des élections législatives du 8 décembre 2008, la Commission-Jeunesse s'est fortement mobilisée, assurant une présence dans les principaux événements aux quatre coins de la province.

Structure interne

La Commission Jeunesse possède une hiérarchie spécifique qui assure son bon fonctionnement.

  • La présidence assure la représentation officielle de la Commission Jeunesse et dirige les réunions du Conseil des Représentants.
  • L'exécutif national comprend la présidence, la vice-présidence ainsi qu'un conseiller jeune homme et une conseillère jeune femme. Il a pour tâche de conseiller et de soutenir la présidence dans son travail. Il est également représenté dans l'exécutif national du Parti Libéral du Québec, où il représente l'aile jeunesse.
  • Le comité de coordination (ou CoCo) a pour charge de gérer les affaires courantes de la Commission Jeunesse dans ses divers secteurs d'implication. On y retrouve, par exemple, les communications, le membership et les activités, les communautés anglophones, les communautés culturelles, les affaires politiques, etc. Les membres du comité de coordination sont également présents au Conseil des Représentants, où ils font rapport de leurs activités. On y retrouve également les coordonateurs permanents, qui sont de jeunes employés du parti et ont pour charge d'assurer la communication entre les jeunes libéraux et avec les membres seniors. Ils épaulent en outre les représentants régionaux dans leurs tâches.
  • Les représentants régionaux (ou CDR), au nombre de 25, sont répartis partout au Québec et sont chargés de la mobilisation et des activités dans leurs régions. Ils agissent également comme représentants au nom des jeunes de leurs comtés attitrés sur les questions politiques. Ce sont eux qui décident des orientations idéologiques et des activités adoptées par la Commission Jeunesse, et disposent de plus du pouvoir de voter des modifications à la Régie Interne.
  • Les vice-présidents jeunes et les conseillers-jeunes sont jusqu'à 3 dans chacune des 125 associations de comté libérales du Québec. Ils sont chargés d'assurer la présence des jeunes dans les organisations libérales locales et assurent également la liaison entre les comtés et les représentants régionaux.

Les présidents de la Commission-Jeunesse depuis 1983

Année(s) Président(e)
1983 à 1985 Pierre Anctil
1985 à 1987 Pietro Perrino
1987 à 1988 Joël gauthier
1988 à 1989 Marie Gendron
1989 à 1991 Michel Bissonette
1991 à 1992 Mario Dumont
1993 (Intérimaire) Claude-Éric Gagné
1994 à 1995 Claude-Éric Gagné
1996 à 1998 Jonathan Sauvé
1998 à 2000 David Rheault
2000 à 2001 Isabelle Merizzi
2002 à 2003 Steeve LeBlanc
2003 à 2004 Stéphanie Trudeau
2004 à 2006 Simon Bégin
2006 à 2007 Stéphanie Doyon
2007 à 2008 François Beaudry
2008 à présent Julien Gagnon

Les événements et instances politiques

Les Congrès-Jeunes

Depuis 1983, chaque été, les jeunes libéraux de toute la province se réunissent lors d'un Congrès-Jeunes, qui représente l'instance suprême de la Commission Jeunesse. C'est là que sont décidées les grandes orientations que prendra l'aile jeunesse au cours de l'année qui suivra. C'est également l'occasion d'élire ou de réélire les représentants régionaux. En alternance dans l'est et dans l'ouest du Québec, pour une durée de trois jours au mois d'août, le Congrès-Jeunes représente la plus grande assemblée politique jeunesse du Canada.

Pour mener à bien son organisation, dès la première réunion des Représentatn régionaux, un Comité de coordination, formé à partir de militants volontaires, est formé.

Les Congrès-Jeunes depuis 1983

Année Lieu du Congrès-Jeunes Thèmes principaux
1983 St-Jean-sur-Richelieu Emploi, technologies, chômage
1984 Lennoxville Emploi, éducation, environnement
1985 Université Laval (Québec) Environnement, jeunesse, démocratie
1986 Rigaud Démographie et natalité
1987 La Pocatière Clause orphelin et secteur communautaire
1988 Sherbrooke Éducation
1989 Sherbrooke Demandes électorales
1990 La Pocatière Constitution et emploi chez les jeunes
1991 St-Augustin Constitution et pauvreté
1992 St-Jean-sur-Richelieu Constitution et institutions collégiales
1993 La Pocatière Politique-jeunesse
1994 St-Augustin-de-Desmaures
1995 Lennoxville Exclusion des jeunes
1996 St-Jérôme
1997 La Pocatière Famille et technologies de l'information
1998 Sherbrooke Emploi, éducation, économie
1999 St-Jean-sur-Richelieu Modèle québécois
2000 La Pocatière Environnement et développement régional
2001 Mondialisation
2002 Travail et éducation
2003 Services gouvernementaux pour la jeunesse
2004 Trois-Rivières Défi démographique
2005 Sherbrooke Dix priorités de la Commission-Jeunesse
2006
2007 La Pocatière
2008 Sherbrooke Sous le thème: "Le Québec: un travail d'équipe!", la productivité et la création de richesse sont abordées.

Les Assemblées des Conseillers-Jeunes

Rencontres tenues deux fois par année, les Assemblées des Conseillers-Jeunes (ordinairement appelées ACJ), bien qu'ayant moins d'envergure que les Congrès-Jeunes, permettent à des jeunes libéraux de partout au Québec de se prononcer sur différentes questions politiques. Les résolutions sont déposées par les militants, les représentants régionaux ou les commissions politiques jeunesses régionales. Ajoutées à celles du Congrès estival, elles peuvent ensuite être déposées par la Commission-Jeunesse lors des Congrès des membres du parti et soumis à la votation de tous les membres.

Les commissions politiques régionales

Ces instances bénéficient d'une bonne marge de manoeuvre. Elles ont pour objectif de réunir les jeunes d'une même région afin de disctuer de leurs préoccupations communes concernant l'avenir de leur secteur ou encore de la province. Les commissions peuvent transmettre des résolutions au Coordonateur aux Affaires politiques via les représentants régionaux ou plus directement. Elles se structurent le plus souvent à l'interne avec une présidence, une vice-présidence et un secrétariat. Lors de situations particuliers, le Coordonateur aux Affaires politiques peut demander aux commissions politiques régionales d'étudier une question particulière. On retrouve de telles commissions à plusieurs endroits au Québec, par exemple à Montréal, à Québec, en Estrie ou au Saguenay-Lac-St-Jean.


Les régions de la Commission-Jeunesse

Voici les 25 territoires attribués à des représentants régionaux:

  • Abitibi-Témiscamingue
  • Bas-St-Laurent
  • Bois-Francs/Drummond
  • Cantons-de-l'Est
  • Chaudières-Appalaches Est
  • Chaudières-Appalaches Est
  • Côte-Nord
  • Gaspésie
  • Lac-St-Jean
  • Lanaudière
  • Laurentides
  • Laval
  • Mauricie
  • Montérégie Centre
  • Montérégie Est
  • Montérégie Ouest
  • Montréal Centre
  • Montréal Est
  • Montréal Nord
  • Montréal Ouest
  • Montréal Sud
  • Outaouais
  • Québec Métro
  • Québec Nord
  • Saguenay

Résolutions et réalisations

Voici quelques positions majeures défendues par la Commission-Jeunesse:

  • La Carte-Soleil ;
  • Le Fonds des Générations, un fonds consacré au remboursement de la dette du Québec.
  • L'enseignement de l'anglais dès la première année du primaire
  • La Stratégie d'action-jeunesse, une politique complète visant à améliorer l'intégration des jeunes dans la société et leur bien-être
  • L'élimination de la malbouffe dans les écoles québécoises
  • Le maintien du financement du régime de prêts et bourses (résolution)
  • Le dégel responsable des frais de scolarité au Québec
  • L'instauration du vote secret dans le processus d'accréditation syndicale
  • Les redevences sur l'exploitation de l'eau
  • Le retrait de la TVQ sur les livres

Voir aussi

Liens externes

Liens internes

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