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Command Ridge
Carte de Nauru avec le Command Ridge au sud-ouest de l'île entre la lagune Buada et la côte.Géographie Altitude 71 m[1] Massif Plateau central Coordonnées Administration Pays Nauru District Aiwo Ascension Première inconnue Voie la plus facile piste carrossable Géologie Roches Calcaire corallien Type Proéminence de calcaire corallien Géolocalisation sur la carte : Nauru
modifier Le Command Ridge, en nauruan Janor[2], est le point culminant de Nauru avec 71 mètres d'altitude[1].
Sommaire
Géographie
Le Command Ridge se situe dans le sud-ouest de l'île de Nauru, en bordure du plateau, dans le district d'Aiwo et à la limite de celui de Buada. Il surplombe l'agglomération de Nauru située à l'ouest et la lagune Buada située au sud-est. La colline se présente sous la forme d'un relief allongé (ridge en anglais) orienté nord-nord-est – sud-sud-ouest. Le sommet et son flanc Ouest se trouvent dans le district d'Aiwo tandis que son flanc Est se trouve dans le district de Buada.
Tout comme le reste du plateau central de l'île, le Command Ridge est constitué de pitons calcaires d'origine corallienne entre lesquels se loge du phosphate. La non-exploitation de ce minerai a permis la préservation d'une maigre forêt tropicale au sommet.
Une piste carrossable venant de la lagune Buada permet d'accéder au sommet qui est entouré à l'est et au sud par l'unique voie de chemin de fer de Nauru. La raffinerie de phosphate de la Republic of Nauru Phosphate Corporation se trouve contre le Command Ridge, au sud-ouest du sommet.
Histoire
Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'île est prise par les japonais en 1942. Ils installent sur le Command Ridge des canons anti-aériens de 12,7 millimètres et un réseau de bunkers où est installé leur quartier général[3]. Les restes de deux de ces canons et des bunkers sont encore visibles. Selon le directeur du musée d'Histoire de Nauru, le Command Ridge et les vestiges de la guerre qu'il abrite ont un important potentiel touristique[4]. Des arbres Takamaka anciens et imposants situés au sommet ont été coupés à la tronçonneuse au milieu des années 1980 afin de priver les noddis de leurs perchoirs pour mieux les attraper[4]. Au moment de l'installation de la tour de télécommunications sur le sommet, on a songé à démolir l'un des bunkers et à le remplacer par un bloc de béton de taille équivalente servant support à la tour[4]. Une intervention de dernière minute permit de sauver le bunker, le bloc de béton ayant été posé à côté[4].
Annexes
Article connexe
Source
Références
- (en) Republic of Nauru National Assessment Report
- (en) Carl N. McDaniel, John M. Gowdy, Paradise for sale, p.20
- (en)Jemima Garrett, Island exiles, Sydney, ABC books, 1996, 200 p. (ISBN 0733304850), p. 171
- Stan Gajda, curateur du musée de Nauru, « Nauru Phosphate Corporation memorandum », dans , 3 octobre 1996 [texte intégral (page consultée le 17 décembre 2008)] Erreur dans la syntaxe du modèle Article
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